Bernadette Lafont

Bernadette Lafont, née le à Nîmes et morte le dans la même ville, est une actrice française.

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Bernadette Lafont
Bernadette Lafont aux rencontres cinématographiques de Cannes en 2012.
Fonction
Présidente du conseil d'administration
Ateliers de création audiovisuelle de Sommières (d)
-
Biographie
Naissance
Décès
(à 74 ans)
Nîmes (Gard, France)
Sépulture
Nom de naissance
Bernadette Paule Anne Lafont
Nationalité
Activités
Période d'activité
Père
Roger Lafont (d)
Conjoints
Enfants
Autres informations
Distinctions
Prononciation
Films et séries notables

Grâce à ses rôles dans Les Mistons (1957) de François Truffaut[1], Les Bonnes Femmes (1960) de Claude Chabrol, La Fiancée du pirate de Nelly Kaplan (1969), ou encore La Maman et la Putain (1973) de Jean Eustache, cette vedette populaire est considérée comme l’une des égéries de la Nouvelle Vague[2].

Biographie

Jeunesse et formation

Fille de protestants des Cévennes, née à la maison de santé protestante de Nîmes[3], elle grandit à Saint-Geniès-de-Malgoirès où son père Roger est pharmacien, puis fait ses études au lycée de jeunes filles (actuel collège Feuchères) de Nîmes. Sa mère, femme stricte au foyer qui désespère d’avoir un garçon pendant dix ans, l'appellera toujours Bernard[4]. Bernadette Lafont se destine à la danse et suit des cours à l'opéra de Nîmes. Elle rêve aussi de cinéma en regardant Brigitte Bardot[5]. Ses cours à l'opéra de Nîmes donnent à la midinette gironde et au caractère bien trempé une cambrure parfaite[6]. Elle décroche la première partie de son baccalauréat, à 16 ans, à Nîmes où ses parents se sont alors installés[7],[8].

Premiers pas au cinéma

En 1955, alors en vacances, elle fait la connaissance de l'acteur français montant de l'époque, Gérard Blain, dans les arènes de Nîmes où il répète la pièce Jules César[9],[10]. Elle l'épouse à l'âge de dix-huit ans[2] et le suit à Paris où elle rencontre François Truffaut, qui lui offre son premier rôle dans le court-métrage Les Mistons (1957) tourné la même année à Nîmes. Voulant faire son premier film, Truffaut qui dispose de peu de moyens financiers l'engage elle et son mari Gérard Blain, à la grande surprise de Bernadette car son mari refuse qu'elle devienne actrice[3].

Actrice fétiche de la Nouvelle Vague

Elle prend goût au cinéma et devient rapidement une figure représentative de la Nouvelle Vague notamment après les deux films de Claude Chabrol, essentiels du mouvement, Le Beau Serge en 1957[11] avec son mari, puis Les Bonnes Femmes en 1960 où son tempérament fougueux et sexy se révèle[12][source insuffisante]. La jeune comédienne va travailler également avec Jacques Doniol-Valcroze, Édouard Molinaro, Costa-Gavras, Georges Lautner et Louis Malle, Philippe Garrel, Michel Drach et Moshé Mizrahi, Jean-Daniel Pollet ou encore Marc'O, montrant sa prédilection pour un cinéma d'auteurs exigeant.

Estampillée Nouvelle Vague qui critique le cinéma classique, cette bourgeoise décomplexée n'hésite pas à jouer des rôles transgressifs (plusieurs de ses rôles qui mettent en avantage son physique pulpeux lui vaudront le surnom de « vamp villageoise »).

Repli sur la famille

Divorcée de Gérard Blain, elle s'unit, en 1959, au sculpteur et cinéaste hongrois Diourka Medveczky qui en fait sa muse et dont elle a trois enfants en trois ans : Élisabeth, David et Pauline[13].

Sa carrière connaît un creux (elle se retire alors cinq ans à la campagne et met au monde ses trois enfants) mais elle s'en moque, faisant de la phrase de Jean Cocteau sa devise :

« Les premières places ne m'intéressent pas spécialement ; celles que j'aime, ce sont les places à part. »

En 1969, l'actrice tourne dans Paul, unique long métrage de son mari, qui malgré d'excellentes critiques, n'a jamais été distribué et n'est paru qu'en 2012 dans le coffret « Diourka-Lafont » chez Filmedia.

Retour au cinéma

La Fiancée du pirate de Nelly Kaplan, en 1969 également, lui permet de renouer avec le succès. Alors que la mode est aux actrices blondes, cette brune de type méditerranéen détonne et se fait qualifier de « Bardot nègre » dans Le Monde par l'écrivain Hervé Guibert[13].

Bernadette Lafont lors du festival de Cannes 2007.

En 1971, elle est l'une des femmes du manifeste des 343, publié le 5 avril 1971 par le Nouvel Observateur en faveur du droit à l'avortement[6].

Elle est ensuite l'héroïne de Une belle fille comme moi (1972) de François Truffaut et joue le rôle de Marie dans La Maman et la Putain (1973) de Jean Eustache[10] qui marquent sa filmographie. Lafont enchaîne avec des films signés László Szabó (Zig-Zig avec Catherine Deneuve), Jacques Bral, Jacques Rivette (Noroît avec Geraldine Chaplin), l'italien Pasquale Festa Campanile (Le Larron), Jacques Davila et Juliet Berto, ainsi que des comédies et « nanars » réalisés par Gérard Pirès, Jean-Marie Poiré voire Max Pécas, où sa voix gouailleuse et son ton décalé la rendent populaire[5].

Dans les années 1980, elle apparaît dans plusieurs films de Jean-Pierre Mocky (dont Le Pactole avec sa fille Pauline) et Claude Chabrol (dont Inspecteur Lavardin et Masques), mais surtout dans L'Effrontée de Claude Miller en 1985 qui lui vaut le César de la meilleure actrice dans un second rôle[5]. C'est aussi durant cette décennie qu'elle intensifie son activité sur le petit écran, où elle avait débuté dès 1961 : elle participera au fil des ans aux séries Merci Bernard de Jean-Michel Ribes, Maigret face à Bruno Cremer, Pepe Carvalho, Les Enquêtes d'Éloïse Rome, La Minute vieille, jusqu'à Scènes de ménages en 2013 ; elle sera dirigée par Liliane de Kermadec, Paul Vecchiali, Élisabeth Rappeneau, Bruno Garcia, et retrouvera Nelly Kaplan pour un téléfilm en 1985 ; elle interprétera même la gouvernante du Père Noël en 1997.

En 1988, sa fille Pauline, elle aussi actrice, meurt accidentellement[2]. Elle surmonte son chagrin en multipliant les films et les pièces de théâtre[6]. Elle rencontre alors Marion Vernoux et Pierre-Henri Salfati, Raoul Ruiz, Pascal Bonitzer, Claude Zidi, Julie Delpy, Zoe Cassavetes… Tout au long de sa carrière, non contente de multiplier les collaborations avec des cinéastes souvent prestigieux et confidentiels, elle aura eu les partenaires les plus brillants et les plus diversifiés : Eddie Constantine, Laurent Terzieff chez Garrel, Ugo Tognazzi, Jean-Paul Belmondo chez Malle, Jean-Pierre Léaud, Jean-Pierre Kalfon, Jean-Louis Trintignant, Daniel Duval, Michel Bouquet, Alain Cuny, Michel Duchaussoy, André Dussollier chez Truffaut, Michel Galabru, Francis Blanche, Peter Ustinov, Michel Serrault (La Gueule de l'autre), Miles Davis, Richard Bohringer, Victor Lanoux, Jean Lefebvre et Bernard Ménez, sans oublier Anna Karina, Bulle Ogier, Micheline Presle, Jane Birkin et Charlotte Gainsbourg… Elle retrouvera cette dernière dans la comédie à succès Prête-moi ta main d'Éric Lartigau en 2006. Deux ans plus tard, elle incarne la mère de Michel Blanc dans Nos 18 ans.

Carrière théâtrale

Bernadette Lafont a débuté au théâtre en 1963 mais ce n'est qu'en 1978, en jouant la comtesse Bathory dans « Bathory Erzsebet » de Marie-Françoise Egret, que l'amour des planches la saisit. Elle s'illustre ensuite, entre autres, dans La Tour de la défense de Copi, Désiré de Sacha Guitry mis en scène et interprété par Jean-Claude Brialy avec aussi Marie-José Nat, L'Arlésienne d'Alphonse Daudet aux côtés de Jean Marais, Monsieur Amédée (1999) avec son cher Galabru qu'elle retrouve dans La Femme du boulanger de Marcel Pagnol (où elle interprète la bonne du curé), Un beau salaud avec Bernard Tapie, Les Monologues du vagin d'Eve Ensler, Si c'était à refaire de Laurent Ruquier, L’Amour, la mort, les fringues de Nora et Delia Ephron, mis en scène par Danièle Thompson avec Karin Viard, Géraldine Pailhas et Valérie Bonneton dans la distribution, des lectures de Claude Bourgeyx et Marcel Proust notamment ; sa dernière apparition sur scène s'effectue dans l'opérette Ciboulette où figure Jérôme Deschamps.

De 1990 à 1996, elle préside les Ateliers de création audiovisuelle de Sommières, une petite structure de formation, délocalisée à Saint-André-de-Valborgne la dernière année[14].

En 2005, le festival International du film Entrevues à Belfort lui consacre une rétrospective.

Ses derniers films, Paulette et Attila Marcel, sortis en 2013, reçoivent un très bon accueil du public[5]. Elle déclare à cette époque « vivre depuis plus de trente ans dans le même appartement, dans le Marais, avec son chat », alors que son compagnon, le peintre figuratif Pierre de Chevilly, vit principalement à la campagne[13]; acquéreur de l'ancienne école de garçons de la commune d'Argenton-Château[15] ; sur sa suggestion elle achète, en 2006, une petite maison dans ce lieu calme, sa « thalasso mentale », où elle offre gracieusement son concours de conteuse lors de manifestations culturelles locales en 2011 et 2013. Depuis 2004, elle séjournait ponctuellement à Argenton-les-Vallées, bourgade poitevine, avec son dernier compagnon le peintre Pierre de Chevilly, et depuis 2001 aimait participer bénévolement aux animations locales.

Mort

Partie se reposer dans sa maison familiale de Saint-André-de-Valborgne, dans le Gard, elle est victime d’un accident vasculaire cérébral, le . En convalescence au centre héliomarin du Grau-du-Roi, elle a un malaise cardiaque le , en fin d'après-midi. Transportée par le SAMU au CHU de Nîmes, elle y meurt le [5] à l'âge de 74 ans[16]. Sa mort coïncide avec la tenue du festival de Vebron qui lui rendra hommage et dont elle fut la marraine depuis ses origines en 1988[17].

Lors de ses obsèques religieuses qui ont eu lieu au temple protestant de Saint-André-de-Valborgne, le , le réalisateur Jean-Pierre Mocky, qui participait à Nîmes, au Festival "Un réalisateur dans la ville" se rend aux obsèques et y déplore l'absence totale de la profession et du gouvernement[18]. Selon la coutume protestante, Bernadette Lafont est inhumée dans le jardin du mas familial, auprès des siens.

En 2013, le cinéaste Gérard Courant lui rend hommage dans In Memoriam Bernadette Lafont avec les comédiennes Alexandra Stewart et Stéphane Audran et le comédien Guillaume Gouix qui lisent des lettres de Bernadette Lafont et des textes de François Truffaut et Claude Chabrol. Le film a été édité en DVD en 2016 aux éditions L'Harmattan.

Filmographie

Courts métrages

Années 1950
Années 1960
Années 1970
Années 1980
Années 1990
Années 2000
Années 2010

Télévision

Théâtre

Livre audio

  • 2006 : Jules Barbey d'Aurevilly, Les Diaboliques ; Le Rideau cramoisi, Éditions Thélème
  • 2011 : Guy de Maupassant, Mademoiselle Fifi - et autres nouvelles, Éditions Thélème (ISBN 978-2-87862-676-6)
  • 2011 : Guy de Maupassant, La Maison Tellier, Éditions Thélème (ISBN 978-2-87862-777-0)
  • 2014 : Romain Gary, La Vie devant soi, Éditions Thélème

Hommages

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  • « Si je devais la comparer à un autre personnage, ce serait à Michel Simon dans Boudu », affirmait François Truffaut dans le portrait télévisé Profil : Bernadette Lafont de Philippe Laïk (1ère diff. 18 mai 1967). Leurs points communs : une truculence dans l'expression et une présence explosive à l'écran.
  • François Truffaut a écrit : « Quand je pense à Bernadette Lafont, actrice française, je vois un symbole en mouvement, le symbole de la vitalité, donc de la vie » (Vagabondages Bernadette Lafont. Studio 43, 1984).
  • Coluche a écrit : « Déjà, les actrices de cinéma, j'aime bien, mais Bernadette je la préfère. Chaque fois que je vois un film avec une actrice, je me dis : “Je vais regarder le film en pensant que c'est Bernadette qui joue le rôle”, et du coup, je passe un bon moment » (Pariscope, 1981).
  • L'écrivain Hervé Guibert lui a rendu hommage en 1984, à l'occasion de sa rétrospective au Studio 43 (Paris) : « Un peu chinoise par le maquillage, andalouse par la coiffure, gitane blanche, Bardot nègre, garce sublime, pépée de tous les diables, fée du bagout, enquiquineuse de choc. Une “nature” décuplée : plutôt un phénomène » (Fée Bernadette en odeur de rétrospective, Le Monde, 1-2 juillet 1984).
  • Le théâtre municipal de Nîmes, sa ville natale, porte son nom depuis le 25 octobre 2013 à l'initiative de Jean-Paul Fournier, sénateur-maire de Nimes[19].
  • La 39e cérémonie des César du 28 février 2014 a honoré sa mémoire dans la rubrique « Hommage aux disparus ».
  • Le 30 mars 2014, dans le cadre du Festival cinéma d'Alès / Itinérances a été remis le 1er Prix Bernadette Lafont de la meilleure comédienne récompensant Agathe Schencker dans « Canada », court métrage de Sophie Thouvenin et Nicolas Leborgne, en compétition. Doté par Univam d'un montant de 1 500 euros, le prix souligne l’engagement constant de Bernadette Lafont pour le court métrage et les jeunes talents.
  • La bibliothèque de la communauté de communes du Bocage bressuirais à Argenton-les-Vallées[20], a été nommée Bernadette Lafont le , en présence de ses proches et de nombreux amis et admirateurs d'Argenton et d'ailleurs.
  • En 2004, le rosiériste Sauvageot donne le nom de Bernadette Lafont à un rosier buisson à grandes fleurs rose foncé et au parfum puissant (grand prix du Parfum à Bagatelle en 2004)[21][source insuffisante].
  • Du 16 au 20 avril 2012, répondant à l'invitation de Marie Losier, Bernadette Lafont était l'invitée du French Institute / Alliance française (Fiaf) de New York pour un hommage intitulé : Bernadette Lafont : Une belle fille comme elle. Au programme : rétrospective de ses films (Les Mistons, Les Bonnes Femmes, Une belle fille comme moi, La Maman et la Putain, La Fiancée du pirate, Les Petites Vacances), lecture (correspondance Truffaut) et rencontre avec le public. Source : http://www.fiaf.org/french%20film/spring2012/2012-04-films-bernadette-lafont.shtml
  • Catherine Deneuve, en promotion pour Elle s'en va sur France Inter dans l'émission Eclectik le dimanche , alors que la journaliste lui proposait de faire une minute de solitude, a choisi de parler de Bernadette Lafont : « Je pense que je pourrais en profiter pour faire une minute de silence, pour penser aux gens qu'on aime, aux gens qu'on a aimés. Je voudrais une minute de silence en pensant à une femme, une actrice que j'aime beaucoup, dont je ne peux pas parler à l'imparfait, qui est Bernadette Lafont, qui est partie il y a quelques semaines assez brutalement et dont on n'a pas beaucoup parlé finalement. (…) Voilà, je pense souvent à elle depuis qu'elle est partie cet été. »
  • Dans une lettre datée du 26 juillet 2013[22] Brigitte Bardot a écrit : « La mort de Bernadette Lafont m'a provoqué un immense choc et un profond chagrin, [elle] était un exemple de joie de vivre malgré les terribles épreuves que la vie lui a fait subir. (…) Pétillante, rigolote, avec un zeste d'insolence mais jamais vulgaire, pleine de spontanéité, de charme et d'une beauté qu'elle a gardé jusqu'au bout du chemin de sa vie ! »
  • La Cinémathèque française lui a rendu hommage du 13 au 15 décembre 2013 à travers des projections et rencontres durant lesquelles ont été évoquées sa mémoire et la place unique qu'elle occupe dans le patrimoine du 7e art hexagonal. La soirée de lancement le 13 au soir consista dans la projection de Zig-Zig de Laszlo Szabo en présence de Catherine Deneuve.
  • En 2013, le cinéaste Gérard Courant lui rend hommage dans In Memoriam Bernadette Lafont, avec les comédiennes Alexandra Stewart et Stéphane Audran et le comédien Guillaume Gouix. Le film est édité en DVD en 2016 aux éditions L'Harmattan[23].

Distinctions

Récompenses

Nominations

Décorations

Publications

Bernadette Lafont a publié plusieurs ouvrages dont :

  • La Fiancée du cinéma, son autobiographie, avec la collaboration d'Alain Lacombe, éditions Olivier Orban, 1978 (ISBN 2-85565-072-0); réédition Ramsay, 1987, 1999 (ISBN 978-2-85956-456-8)
  • Mes enfants de la balle : Élisabeth, Pauline et David, avec la collaboration de Pascale Duval, Paris, éditions Michel Lafon (ISBN 978-2-86804-572-0)
  • Le roman de ma vie : souvenirs, avec la collaboration de Evane Hanska, Flammarion, 1997 (ISBN 978-2-08-067378-7)

Bibliographie

  • [Bastide et Durand 1999] « Lafont, Bernadette », dans Bernard Bastide et Jacques-Olivier Durand, Dictionnaire du cinéma dans le Gard, Montpellier, Les Presses du Languedoc, (ISBN 2-85998-215-9), p. 141-156.
  • Bernard Bastide, Bernadette Lafont, une vie de cinéma, Nîmes, Atelier Baie, 2013 (ISBN 978-2-919208-20-3)
  • (en) Roland-Francois Lack, « Sex Power : Bernadette Lafont and the Sexual Revolution in French Cinema circa 68 », dans Julian Jackson, Anna-Louise Milne et James Williams, Rethinking May 68, Basingstoke, Palgrave Macmillan, .
  • Esther Hoffenberg, Et Dieu créa la femme libre, film documentaire de 2016[29].
  • « Bernadette Lafont », dans Personnages connus ou méconnus du Gard et des Cévennes, t. I, Brignon, La Fenestrelle, (ISBN 979-1-0928-2666-1), p. 56-60 — ouvrage édité par l'Académie cévenole.

Notes et références

  1. « Les Mistons », sur Écran large (consulté le )
  2. Sabrina Champenois, « Bernadette Lafont, sans vague à l’âme », Libération, (lire en ligne)
  3. Hervé Denyons et Christine Rigollet, « Mon Nîmes à moi », sur Le Point,
  4. « La comédienne Bernadette Lafont est décédée », sur lepoint.fr,
  5. Gilles Kerdreux, « Bernadette Lafont, actrice frondeuse et populaire », Ouest-France, no 20973, , p. 27
  6. Jean-Baptiste Morain, « Bernadette Lafont (1938-2013). L’actrice s’est éteinte le jeudi 25 juillet, à Nîmes, où elle était née », sur Les Inrocks, .
  7. « Bernadette LAFONT », sur Melody.tv (consulté le )
  8. Prisma Média, « Bernadette Lafont: sa dernière rencontre avec Gala - Gala », Gala.fr, (lire en ligne, consulté le )
  9. Bruno Icher, « Lafont, sacrée bonne flamme », sur Libération.fr,
  10. Documentaire de Véronique Aubouy, « Une sacré bonne femme », 2012, 52 minutes
  11. « Mort de l'actrice Bernadette Lafont », sur lavoixdunord.fr,
  12. Sabrina Champenois, « Bernadette Lafont, sans vague à l’âme », sur Libération.fr,
  13. Bastide et Durand 1999, p. 21.
  14. Deux-Sèvres - depuis Argenton-les-Vallées.
  15. « L'actrice Bernadette Lafont est morte à l'âge de 74 ans », Franceinfo, (lire en ligne, consulté le )
  16. Fabien Hisbacq, « Bernadette Lafont : l'hommage de Vebron », sur midilibre.fr,
  17. Jean-Pierre Mocky sur RMC le 6 août 2013
  18. lexpress.fr, publié le , d'après Jean-Paul Fournier, le sénateur-maire de Nîmes
  19. lanouvellerepublique.fr, publié le ,par Pierre Calmeilles.
  20. JeanMarcMorandini.com
  21. « film-documentaire.fr - Portail du film documentaire », sur www.film-documentaire.fr (consulté le )
  22. Archives des nominations et promotions dans l'ordre des Arts et des Lettres.
  23. Décret du 31 décembre 1997 portant promotion et nomination
  24. Décret du 13 juillet 2009 portant promotion et nomination
  25. « Remise de décorations à Bernadette Lafont, Firmine Richard et Mei-Chen Chalais par Frédéric Mitterrand - Ministère de la Culture », sur culture.gouv.fr, (consulté le ).
  26. Décret du 15 novembre 2004 portant promotion et nomination
  27. Renaud Machart, « TV – « Bernadette Lafont : et Dieu créa la femme libre » », Le Monde, (lire en ligne)

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

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