Saint-André-de-Valborgne

Saint-André-de-Valborgne est une commune française située dans le nord-ouest du département du Gard, en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Saint-André.

Saint-André-de-Valborgne

Saint-André-de-Valborgne, la nuit.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Le Vigan
Intercommunalité Communauté de communes Causses Aigoual Cévennes
Maire
Mandat
Régis Bourelly
2020-2026
Code postal 30940
Code commune 30231
Démographie
Gentilé Saint-Andréens
Population
municipale
364 hab. (2019 )
Densité 7,5 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 09′ 25″ nord, 3° 41′ 01″ est
Altitude Min. 339 m
Max. 1 200 m
Superficie 48,71 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Vigan
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Saint-André-de-Valborgne
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Saint-André-de-Valborgne
Géolocalisation sur la carte : Gard
Saint-André-de-Valborgne
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Saint-André-de-Valborgne

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Gardon de Saint-Jean, Valat de Roumégous et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (la « vallée du Gardon de Mialet » et la « vallée du Gardon de Saint-Jean ») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Saint-André-de-Valborgne est une commune rurale qui compte 364 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 1 949 habitants en 1806. Ses habitants sont appelés les Saint-Andréens ou Saint-Andréennes.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : la maison-forte, inscrite en 1979, et le château de Nogaret, inscrit en 1984.

    Géographie

    Localisation

    La commune est située dans le nord-ouest du département du Gard. Elle est limitrophe de la Lozère.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    Elle est arrosée par le Gardon de Saint-Jean, dans la Vallée borgne, que ferme la crête des Cévennes.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[2].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 12 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 11,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 534 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 4,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mont Aigoual », sur la commune de Val-d'Aigoual, mise en service en 1896[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 5,3 °C et la hauteur de précipitations de 1 931,7 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Millau », sur la commune de Millau, dans le département de l'Aveyron, mise en service en 1964 et à 49 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 10,9 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14],[15].

    La commune fait partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[16],[17].

    Réseau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[19] :

    • la « vallée du Gardon de Mialet », d'une superficie de 23 371 ha, abritant des populations de poissons d'intérêt communautaire, notamment le Barbeau méridional (Barbus meridionalis), mais aussi le Castor et l'Écrevisse à pattes blanches[20] ;
    • la « vallée du Gardon de Saint-Jean », d'une superficie de 19 020 ha, présentant une variété d’habitats naturels d’intérêt communautaire remarquables (22 génériques dont cinq prioritaires)[21].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[22] :

    • la « rivière de Val de Tourgueille » (12 ha)[23] ;
    • le « valat de Nogaret » (3 ha)[24] ;
    • le « valat des Vignes » (2 ha)[25] ;
    • le « versant de la vallée du Gardon de Saint-Jean à Pomaret » (192 ha)[26] ;

    et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[22] :

    • les « Hautes vallées des Gardons » (73 898 ha), couvrant 48 communes dont 27 dans le Gard et 21 dans la Lozère[27] ;
    • le « massif de l'Aigoual et du Lingas » (28 495 ha), couvrant 17 communes dont 12 dans le Gard et 5 dans la Lozère[28].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-André-de-Valborgne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[29],[I 1],[30]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (97,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (66,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (30,4 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %), prairies (0,5 %)[31].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Moyen Âge

    L'existence de la paroisse de « Sancto Andresi de Valbornia » est mentionnée dès l'an mil dans les parchemins de l'abbaye Saint-Victor de Marseille, dont les moines implantent la culture de la châtaigne sur les pentes et les vallées qui bordent le mont Aigoual.

    Dès le XIIIe siècle, l'évêché de Nîmes jette un regard méfiant sur la vallée Borgne, où se sont réfugiées quelques familles cathares après le ralliement du baron d'Alais, Raymond de Pelet, à l'armée des croisés de Simon de Montfort, chargée d'extirper l'hérésie. Les seigneurs locaux, trop faibles pour jouer un rôle quelconque dans cette première participation à l'histoire nationale, oscillent entre les Pelet d'Alais et les Bermond d'Anduze qui se déchirent au grand détriment des populations rurales, dépourvues de protection.

    Le traité de Meaux (1229) qui entérine le rattachement du Languedoc à la France atténue les rivalités entre les petites seigneuries querelleuses, qui vont exploser avec la guerre de Cent Ans (1335-1453). Le château du Folhaquier, première borne du Gévaudan, change plusieurs fois de main ; les partisans de Du Guesclin puis du maréchal de Boucicaut ont le plus grand mal à refouler plus au nord les seigneurs cévenols possessiones [pas clair] en Guyenne et qui témoignent d'une fidélité absolue envers les rois d'Angleterre, et ce jusqu'à la mort d'Henri V à Vincennes en 1422.

    Renaissance

    À l'issue des guerres d'Italie, la baronnie d'Alais tombe entre les mains des seigneurs de Cambis, favorables à la Réforme. Les petits seigneurs cévenols embrayent le pas à leurs suzerains, attirés par la perspective de mettre la main sur les biens du clergé. Dès 1560, le culte protestant est imposé à Saint-André par les seigneurs qui prélèvent la dîme en prévision des guerres qui s'annoncent. Une compagnie de 50 hommes d'armes est mise à la disposition du prince de Condé pour s'emparer de Montpellier et de Mende (1562-1563), puis participer aux guerres suivantes :

    Nîmes, devenue place de sûreté, commande toutes les troupes huguenotes, qui s'illustrent à la bataille de Villemur (1592), laquelle voit la défaite de la Ligue du Languedoc.

    Ancien Régime

    L'édit de Nantes (1598) apporte la paix et la prospérité, mais en 1620, les hostilités reprennent entre les armées de Louis XIII et les milices du duc de Rohan. En 1629, les soldats de Saint-André quittent Alais invaincus, avec armes et bagages.

    En 1685, l'édit de Fontainebleau qui révoque l'édit de Nantes entraîne l'occupation de la paroisse par les milices et les compagnies de dragons. En 1702, la révolte des Camisards surprend les troupes royales, vaincues à Saumane. L'occupation consécutive de Saint-André, qui ruine les habitants, alimente la révolte qui recrute plus d'une centaine de combattants. Le pouvoir des garnissaires [pas clair] ne s'étendant pas à plus d'un jet de pierre des murs de la petite cité, le maréchal de Villars ouvre les négociations qui se concluent par une petite paix locale assortie de droits limites. Mais quelques irréductibles tiennent le maquis jusqu'en 1710.

    En 1787, l'édit de tolérance est bien accueilli, mais ne suffit pas à rallier les populations qui participent avec ferveur à la Révolution.

    Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Valborgne-du-Gard[32].

    XIXe siècle

    La compagnie de gardes nationaux de Saint-André sert de creuset à tous ceux qui de 1792 à 1815 vont combattre sur tous les fronts de l'Europe. La conscription, qui devient très lourde sous l'Empire, provoque toutefois une fissure au sein de la population. Des colonnes mobiles sont levées pour traquer sur le Causse les réfractaires, de plus en plus nombreux.

    Républicaine, Saint-André accueille favorablement les évènements de 1830 et de 1848. Quelques habitants sont même emprisonnés lors du coup d'État du 2 décembre 1851.

    En 1870-1871, les Saint-Andréens suivent l'armée du général d'Aurelle de Paladines, victorieux à Coulmiers.

    XXe siècle

    En 1914-1918, les réfugiés belges sont aimablement accueillis. Saint-André perd 76 de ses fils.

    En 1939-1945, Saint-André recueille des républicains espagnols ainsi que des Juifs, et perd de nombreux fils lors de la tragédie du maquis d'Aire de Côte.

    Un mécène local, Monsieur de Rouville, offre une grande demeure pour les anciens détenus des stalags et des oflags. La mutation économique de la petite bourgade s'effectue au fil du développement du tourisme.

    XXIe siècle

    En 2014, une citoyenne originaire de Saint-André, Camille Halut, présente aux élections municipales une liste composée de citoyens tirés au sort afin de mettre en place une démocratie participative locale où l'ensemble des citoyens pourraient participer à la vie municipale[33].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1808   Mathieu de Broche de Saint-André Indépendant Président du Conseil cantonal
    13 mai 1900 12 mai 1912 Adolphe Geminard    
    12 mai 1912 30 novembre 1919 Henri Terisse    
    30 novembre 1919 10 mai 1929 Camille Ernest Roques Républicain  
    10 mai 1929 1942 Émile Lapoule    
    1942 21 mars 1965 Jules Ozil SFIO puis PSU Conseiller général
    21 mars 1965 1973 Paul Blanc PS Conseiller général
    1973 20 mars 1977 Jean Domergue PS  
    20 mars 1977 18 mars 2001 Roger Atger PS Conseiller général
    18 mars 2001 En cours Régis Bourelly NC-UDI  
    Les données manquantes sont à compléter.

    Régis Bourelly a présenté la candidature de Jean Saint-Josse (CPNT) à l'élection présidentielle de 2002.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[35].

    En 2019, la commune comptait 364 habitants[Note 8], en diminution de 12,5 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 8301 8461 9491 9471 8541 9201 8201 8021 807
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 8211 8121 8001 7441 7751 7141 7041 6191 587
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 5651 5411 5151 5031 3541 101925852668
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    670524429443437368436456416
    2018 2019 - - - - - - -
    367364-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 184 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 350 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 650 [I 4] (20 020  dans le département[I 5]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 6]10,9 %12,3 %18,7 %
    Département[I 7]10,6 %12 %12 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 203 personnes, parmi lesquelles on compte 72,4 % d'actifs (53,7 % ayant un emploi et 18,7 % de chômeurs) et 27,6 % d'inactifs[Note 10],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 9]. Elle compte 73 emplois en 2018, contre 116 en 2013 et 121 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 119, soit un indicateur de concentration d'emploi de 61,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,3 %[I 10].

    Sur ces 119 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 57 travaillent dans la commune, soit 48 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 78,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,8 % les transports en commun, 10,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Secteurs d'activités

    36 établissements[Note 11] sont implantés à Saint-André-de-Valborgne au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble36
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    411,1 %(7,9 %)
    Construction719,4 %(15,5 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    1541,7 %(30 %)
    Information et communication12,8 %(2,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    25,6 %(14,9 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    25,6 %(13,5 %)
    Autres activités de services513,9 %(8,8 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 41,7 % du nombre total d'établissements de la commune (15 sur les 36 entreprises implantées à Saint-André-de-Valborgne), contre 30 % au niveau départemental[I 14].

    Entreprises et commerces

    Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[37] :

    • Doudelec Securite Et Reseaux, travaux d'installation électrique dans tous locaux (162 k€)
    • Deleuze Lapierre, travaux de menuiserie bois et PVC (100 k€)

    Agriculture

    La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[38]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 3].

    1988200020102020
    Exploitations14
    SAU[Note 14] (ha)518

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est de 0 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 0 en 2000 puis à 0 en 2010[40] et enfin à 14 en 2020[Carte 4].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Village typiquement cévenol aux rues étroites, bordées de belles maisons anciennes
      • Maison forte du XVIIe siècle, dite « le Château »
      • Fontaine du Griffon
      • Le Pont Vieux
    Château des Barbuts
    • Les châteaux privés sur le territoire de la commune :
      • le château du Folhaquier mentionné au XIIIe siècle, haut lieu de la guerre de Cent Ans (1335-1453).
      • le château de Nogaret reconstruit au XVIIe siècle
      • le Mas Voyer, ou fut négocié la paix dans la vallée Borgne (1705).
      • le château des Barbuts mentionnés au XIIIe siècle
      • les ruines du château de la Fare mentionné au XIIe siècle,haut lieu des guerres de Religion (1560-1629).
    • L'Église Saint-André restaurée de style roman dont l'origine date des XIIIe / XIVe siècles : nef unique, abside semi-circulaire, chapelles ogivales.Occupée par les troupes du camisard Henri Castanet en 1703.
    • Temple protestant de Saint-André-de-Valborgne
      le Temple protestant de Saint-André-de-Valborgne datant du début du XIXe siècle ; d'autres temples, pour certains désaffectés, existent à proximité des nombreux hameaux qui composent cette vaste commune. Le cimetière huguenot fut rase en 1685, lors de la révocation de l'édit de Nantes (1598) sur la tolérance religieuse.
    • Temple protestant de Tourgueille.
    • La Tour de l'horloge est surmontée d'un campanile en fer forgé qui abrite une cloche du XVIe siècle

    Personnalités liées à la commune

    • Jacques Cavalier, (1772-1846) militaire de la campagne d’Égypte y est né.
    • Durant l'été 1988, la disparition de la jeune comédienne Pauline Lafont attira de nombreux journalistes dans le village qui fit la une des médias français.
    • Marie Lebre, épouse Chabal, femme camisarde morte des blessures reçues au combat (1704).
    • Bernadette Lafont, comédienne (1938-2013) : elle est inhumée dans la propriété familiale.
    • Marianne Denicourt, comédienne, y possède une résidence secondaire.
    • Jacques Delon, homme politique, y est né.
    • Pierre Meinadier y est né.
    • Louis Henri René Meynadier (1778-1847), général des armées de la République et de l'Empire,chef d'état major de la Garde Impériale, député de la Lozère à l'Assemblée nationale à partir de 1831 jusqu'à son décès le .
    • Henry Chabbal, colonel puis mestre de camp, vétéran des guerres de la Révolution et de l Empire, inscrit dans le Dictionnaire des Braves de Napoléon, Michel Molières, Le livre chez vous, 2004.[réf. nécessaire]
    • L’abbé Roux, historien local.
    • L'abbé de Girard, historien local.
    • Henry Bourelly, résistant, mort en déportation au camp de Lublin-Maidanek (Pologne).
    • Ferdinand Martin (1880-1948), Inspecteur Général des Postes, ami du Président de la République Gaston Doumergue, président des Enfants du Gard, père du géophysicien international (X 26) Maurice Martin, auteur d'un livre sur le stalinisme Le Géorgien balourd (1988).

    Héraldique

    Blason
    D'azur au sautoir alésé d'argent.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[18].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    14. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[39].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-André-de-Valborgne » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-André-de-Valborgne » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-André-de-Valborgne » (consulté le ).
    11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-André-de-Valborgne » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
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    29. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    31. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    33. Le citoyen n’est pas qu’un simple électeur sur MidiLibre.fr
    34. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    35. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    37. « Entreprises à Saint-André-de-Valborgne », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
    38. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    39. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
    40. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Saint-André-de-Valborgne - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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