Spincourt
Spincourt est une commune du département de la Meuse, dans la région Grand Est, en France.
Spincourt | |
L'église Saint-Pierre de Spincourt. | |
Héraldique |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Verdun |
Intercommunalité | Communauté de communes de Damvillers Spincourt (siège) |
Maire Mandat |
François Brelle 2020-2026 |
Code postal | 55230 |
Code commune | 55500 |
Démographie | |
Gentilé | Spincourtois ou Spinosiens [1] |
Population municipale |
832 hab. (2019 ) |
Densité | 31 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 19′ 56″ nord, 5° 39′ 58″ est |
Altitude | Min. 225 m Max. 318 m |
Superficie | 26,78 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Bouligny |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Ses habitants sont appelés les Spincourtois ou Spinosiens.
Géographie
Situation
La commune est située dans la plaine de la Woëvre (se prononce ouavre), sur des sols argileux, localement humide et boisée, sensibles aux phénomène de retrait-gonflement des argiles.
Ce secteur est dominé à l’ouest par un plateau calcaire dit « Hauts-de-Meuse ».
- Entrée de Spincourt.
- Entrée de Réchicourt.
- Entrée d'Ollières.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Spincourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,7 %), prairies (22,5 %), forêts (7,1 %), zones urbanisées (2,5 %), zones agricoles hétérogènes (1,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Supincurt (1183) ; Sibiencort (XIIe siècle) ; Sepiencort (1252) ; Sepiencourt (1267) ; Sepincourt (1267) ; Sibeycourt (1593) ; Sbincourt (1642) ; Sebincour (1656) ; Sbinicuria (1738) ; Sebincourt (1745) ; Spinicuria (1749) ; Sapiencourt (1756).
Histoire
Spincourt faisait partie avant 1790 du Barrois non mouvant, et était chef-lieu de marquisat. Le marquisat de Spincourt fut érigé par lettres patentes du .
Première guerre mondiale
Cette région est ensuite surtout connue des historiens comme particulièrement meurtrie par la « Grande guerre » qui dès ses débuts (les 20 et ) a vu de violents combats se dérouler sur la commune (le , le village était en partie incendié par des soldats allemands).
Le , le tonnerre des canons marque le début de la bataille de Verdun. Situé sur le secteur de Verdun, le village perdu par les troupes françaises le et repris le disparaîtra totalement sous l'acharnement des pilonnages des obus français et allemands. À partir de ce moment, durant toute la guerre, la commune est contrôlée par l'armée allemande qui établira notamment un dépôt de munitions à un demi-kilomètre de la ferme de Rampont à Museray, dépôt qui à partir de 1917 abritera une grande quantité d'obus chimiques à croix bleu, plus efficaces que la première génération d'obus chimiques à laquelle les alliés avaient trouvé des parades relativement efficace (masques à gaz)[8]. Ces nouveaux obus, enrichis de composés arséniés provoquaient de violentes séries d'éternuements et/ou des vomissements forçant les soldats à soulever leur masque et à inhaler des gaz de combat qui leur brulaient les yeux, la peau et les poumons.
C'est un peu au sud de Spincourt, que l’armée allemande est pour la première fois arrêtée, les 24 et 25 aout 1914, permettant aux français de la IIIèle armée de franchir la Meuse pour s’installer à l’est de Verdun sur les Hauts-de-Meuse pour notamment défendre Douaumont, Vaux et Thiaumont[8].
Après-guerre
Juste après l'armistice, ce secteur fait partie de la zone rouge (théoriquement interdite à toute forme d'agriculture) puis elle est en partie réenforestée lors de la reconstruction.
Alors que le village entame sa reconstruction, à la suite d'une décision des armées alliées (datée du ), une partie du foncier de la commune et des communes voisines est réquisitionnée par l'autorité militaire pour y rapidement établir un dépôt de munitions récupérées dans le cadre des opérations de nettoyage et de désobusage des champs de bataille[9].
Il s'agit principalement de Munitions non-explosée ou n'ayant pas été utilisées durant le conflit (« obus toxiques » notamment). Le premier dépôt est installé autour de la ferme de Rampont. Mi-, cet énorme dépôt contenait déjà 1,2 million d'obus selon le ministère des Régions libérées, et il avait déjà subi plusieurs incidents (feux, explosions). Un mois plus tard (), le stock contenait environ 1 million d'obus asphyxiants et 300 000 obus normaux[9].
Un centre de démantèlement de munitions (avec récupération lorsque possible des nitrates des douilles, des métaux ou d'autres composants d'intérêt pour l'industrie) est alors mis en place. Cette petite usine a traité plusieurs dizaines de milliers d'obus chimiques, d'abord avec des prisonniers de guerre allemands encadrés par des militaires français ou alliés[9].
Un marché civil est signé par le sous-secrétariat aux finances le avec la société Clere, Schwander et Cie, qui s'inscrira dans le cadre d’un dispositif administratif contractuel lancé en 1920 pour accélérer et industrialiser le désobusage (alors que les prisonniers de guerre sont rentrés en Allemagne et que la démobilisation des soldats de l'artillerie s'achève)[9]. La société, gérée par 2 ingénieurs de Paris (Messieurs Clere et Schwander) et bientôt rebaptisée Société anonyme de destruction de munitions[9]. Ses travaux de démantèlement des obus (visant aussi la récupération des métaux et d'autres matière (nitrates...) ou gaz d'intérêt économique) doivent devant se faire dans le respect d'un cahier des charges imposés par l’Etat français, et sous le contrôle du Préfet de la Meuse (P Emery)[9]. La population s'oppose au projet d’usines de démantèlement (dont par une pétition datée du ). Mais une usine est néanmoins construite à Muzeray (zone aujourd’hui cultivée ou occupée par des prairies), et des ateliers de démantèlement sont installés sur le site de l’ancien champ d’explosion de Noire Fontaine, à Vaudoncourt (zone aujourd’hui réenforesté)[9].
En avril 1922, 1,5 million d'obus chimiques sont présents sur le site de la Gélinerie (canton de Damville), le dernier apport étant le contenu (obus antérieurement stockés à Baroncourt) de 400 wagons environ arrivés dans une gare située au nord-est de Spincourt. Des pétardages se font près de la ferme d'Harauville, à l'ouest de Nouillonpont, alors que les obus à gaz sont emportés par une compagnie de 308 prisonniers de guerre basée à Spincourt pour être mis en dépôt sur le site de Rampont. Ces obus viennent pour certains de Belgique, des Ardennes et même de la Somme (selon un article du journal l'Eclair de l'Est[10],[9].
Le Général Regnier, commandant d'artillerie du VI corps d’armée et de la VIe région militaire, est responsable du désobusage de la région de Verdun, qui se fait notamment par le Service de récupération des munitions (S.R.Mu). Un courrier signé de lui () transmet une note au S.R.Mu ordonnant que les munitions françaises en assez bon état pour être transportées et être réutilisables soient envoyées au Camp de Chalons (depuis renommé en camp de Mourmelon, dans le département de la Marne), et à Jaulny-Déramée (forts du Rozelier et de Jaulny sur l’actuel terrain militaire du roselier, au sud-est de Verdun). La note précise que les engins chimiques doivent eux, être envoyés sur le seul site « de la ferme de la Gélinerie », à la lisière ouest de la forêt de Spincourt, sur la commune d’Azannes-et-Soumazannes. Selon une autre note (du ), 28 000 obus chimiques sont présents sur le site de la Gélinerie.
Là les obus étaient stockés entre deux voies ferrées, sur un terrain de 200 m de long, réparties en 9 îlots qui ont pu contenir (ensemble) de 300 000 à 400 000 munitions.
La population, via le Bulletin Meusien savait qu’il s’agissait en grande partie d'obus chimiques, de même que les personnels des eaux et forêts. Les opérateurs et démineurs de l’époque estimaient qu’un obus sur 100 environ était « fuyard », c’est-à-dire perdait spontanément un peu de son contenu toxique. Un autre dépôt est constitué dans le « Bois du Blanc Etoc » non loin de là. Une partie du stock de la gélinerie est transféré en 1920 dans le bois du blanc Etoc, dans la forêt même, alors que l’autre partie fait l’objet de destruction par pétardage près de la ferme de la Gélinerie : « Il reste encore un dépôt d’obus toxiques près de la ferme de la Gélinerie (Azannes) mais on les fait sauter à raison de deux à trois mille par jour » précise un témoignage repris par le Bulletin Meusien du [11]. La société F.N. Pickett & Fils contractualisera avec le gouvernement français (puis belges et anglais) la destruction d'obus chimiques, sur la base d’une méthode qu’elle a développée pour en récupérer les métaux de manière rationnelle et industrielle[9]. Cette méthode, qui semble en fait avoir été inventée ou proposée par l'officier ingénieur russe Michael Kostevitch[12]) a probablement d’abord été testée sur le site de stockage et démantèlement dit C-Factory situé en Forêt de Trélon[9] ; elle est présentée en 1924 par les autorités françaises (Ministère de la guerre) comme la meilleure méthode (et elle sera aussi, à ce titre, imposée à la société Clere & Scwander dans le département de la Meuse. Le ministre de la guerre précise à F.N Pickett (le ) dans un courrier qui ressemble à une lettre de recommandation, que cette méthode est la meilleure et où il précise : « Les ajustements de cette méthode ont été perfectionnés entièrement par vos bons soins. Tous les autres « gaz » ont causé des appréhensions les plus grave que vous êtes capable de réduire grâce à votre admirable organisation pour laquelle la question de l’argent ne pèse pas. Nous vous informons que votre société a été rendue officielle dans tous nos chantiers de démantèlement de munitions (Spincourt, Camp de Chalons, etc.) »[9]. Cette société exploitera le site aujourd’hui dit « la place à gaz » de la forêt de Spincourt dans la Meuse, et 13 autres usine de démantèlement de munitions entre 1920 et 1925 sur le territoire français de l’actuelle région des Haut-de-France, en commençant a Trélon et cessant a priori en 1928 après abandon du site de la forêt de Spincourt où environ 200 000 obus ont été démantelés et leur contenu brûlé sur place. Cette société aurait pu être favorisée par l’embauche du Général Camille RÉGNIER-VIGOUROUX[13], retraité qui avait antérieurement décidé de rassembler les munitions chimiques de la VIème région à la ferme de la Gélinerie. Cette situation de conflit d'intérêt lui vaudra d’ailleurs ensuite d'être poursuivi devant la justice. Le site de la place à gaz a été consacré à la destruction d’obus allemands à croix bleu (à chargement chimique solide)[9].
Séquelles environnementales de guerre
À partir de 1919 deux vastes stocks de munitions chimiques sont créées dans la commune. En raison de la toxicité des munitions leur destruction in situ ne peut qu'être polluante (« There are no proper methods to eliminate ammunition », c'est-à-dire 'il n'y a pas de méthode propre pour éliminer des munitions' écrivait en 1920 Francis Norman Pickett)[9].
Le démantèlement des obus et autres munitions est entamé par l'armée française et des prisonniers de guerre, puis transféré dès 1920 à des sociétés civiles qui utilisent des méthodes visant à décomposer sous l'effet de la chaleur et/ou du lavage à l'eau chaude des obus ou d'autres types de contenants de toxiques chimiques.
- La société Clere & Schwander exploitait ainsi deux usines à Spincourt utilisant une méthode de destruction par le feu (à ciel ouvert) et de nettoyage des obus par lavage, afin de récupérer les métaux. l'un des sites où Clere & Schwander détruisait des munitions est aujourd'hui cultivé avec une tache centrale où malgré la dissémination des toxiques par le lessivage, le labour et l'export par les cultures depuis un siècle, les plante cultivées continuent à mourir, ou en périphérie à mal pousser.
- La société société F.N. Pickett & Fils utilise la détonation à ciel ouvert sur un autre site, et traitera ensuite en quelques années environ 200 000 obus aux contenus arsenicaux (Clark 1 et Clark 2) qui seront brûlés en forêt de Spincourt sur le site dit « place à gaz » (sise sur la commune de Gremilly dans la forêt de Spincourt) où près d'un siècle plus tard, sur la partie centrale du site, toutes les espèces végétales, animales et fongiques continuent à mourir tant le sol et pollué. Même les espèces dites métallophytes habituellement résistantes aux sols très pollués par des métaux n'y poussent pas[14].
Bien que visiblement extrêmement pollué par de l’arsenic et d’autres métaux, mais aussi par des dioxines et furanes provenant de la combustion de molécules chlorés et par de nombreux autres composés toxiques (perchlorates notamment), n’a commencé à être scientifiquement étudié qu’en 2007 par deux scientifiques allemands[15].
Les séquelles chimiques et écologiques sont ignorées durant près d'un siècle jusque après une première évaluation scientifique, les médias signalent, à partir de 2007, le problème[16],[17],[18],[19],[20]. Selon D Hubé (2017), Spincourt est « un exemple de l'ignorance de la contamination des sols laissée par la Première Guerre mondiale dans la planification de l'utilisation des sols. En outre, une contamination de l'eau de boisson par des perchlorates est observée à l'échelle régionale le long ou à proximité de l'ancien front en France. Il est probablement lié aux explosifs puissants au perchlorate laissés sur les champs de bataille et/ou sur les sites de destruction de munitions. Mais une origine agricole est également possible. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour évaluer les risques et restaurer la mémoire des sites oubliés et des contaminations »[14].
Selon l'association Robin des bois : « Le gibier et les produits végétaux issus des forêts de guerre peuvent être pollués par le plomb, d’autres métaux et des composés chimiques. Il n’y a pas de recherches coordonnées et publiques à ce sujet ».
Fusion de communes
Le , Spincourt fusionne avec Haucourt-la-Rigole, Houdelaucourt-sur-Othain, Ollières et Réchicourt sous le régime de la fusion-association[21].
Politique et administration
Liste des maires
Situation administrative
Chef-lieu du canton de Spincourt.
Depuis 1973, quatre villages lui sont associés avec la dénomination de Commune de Spincourt :
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].
En 2019, la commune comptait 832 habitants[Note 3], en diminution de 0,72 % par rapport à 2013 (Meuse : −4,17 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Manifestations culturelles et festivités
Foire commerciale en avril.
Foire aux puces 2e dimanche d'octobre.
Culture locale et patrimoine
Monuments religieux
- L'église Saint-Hubert à Haucourt-la-Rigole XIXe siècle.
- L'église Saint-Gorgon à Houdelaucourt-sur-Othain XVIIIe siècle.
- L'église Saint-Clément à Ollières XVIIIe siècle.
- L'église Saint-Martin à Réchicourt XVIIIe siècle.
- L'église Saint-Pierre à Spincourt de 1753 n'est pas caractéristique d'un style particulier. Elle détient une relique autrefois présentée comme parcelle de la Vraie Croix et des reliques de différents martyrs.
- Croix sculptée à Spincourt
- Croix sculptée, dite croix carolingienne à Ollières.
- Croix sculptée sur le mur du cimetière à Ollières, au recto un calvaire, au verso les saints Cosme et Damien.
- L'église Saint-Hubert de Haucourt-la-Rigole.
- L'église Saint-Gorgon de Houdelaucourt-sur-Othain.
- L'église Saint-Clément de Ollières.
- L'église Saint-Martin de Réchicourt.
- L'église Saint-Pierre de Spincourt.
- Croix sculptée à Spincourt.
- Croix carolingienne d'Ollières.
- Croix sculptée Ollières, verso (saints Cosme et Damien).
Monuments civils
- Un château construit au XIXe siècle sous la Monarchie de Juillet.
- La mairie de Spincourt construite sous Louis-Philippe a abrité la justice de paix jusque dans les années 1950.
- L'ancienne mairie-école de Réchicourt.
- L'ancienne mairie d'Ollières.
- Monument aux morts de Spincourt.
- Monument aux morts de Réchicourt.
- Plaque monument aux morts sur le mur du cimetière de Haucourt-la-Rigole.
- Plaque monument aux morts sur le mur du cimetière d'Houdelaucourt-sur-Othain.
- Plaque monument aux morts sur le mur du cimetière d'Ollières.
- Mémorial allemand à Ollières.
- Lavoir à Spincourt.
- Fontaine-lavoir à Ollières.
- Monument aux morts de Spincourt.
- Monument aux morts de Réchicourt.
- Plaque monument aux morts d'Ollières.
- Mémorial allemand à Ollières.
- Lavoir à Spincourt.
- Fontaine-lavoir à Ollières.
Personnalités liées à la commune
- Louis Bertrand (1866-1941), de l’Académie française, romancier et essayiste.
Voir aussi
Bibliographie
- Millot M., Feret JF., 2008. Site Natura 2000 “Forêt et zones humides du pays de Spincourt » ; Site FR4112001-Etat des lieux ornithologique Hiver 2005/2006. DIREN/Conservatoire des Sites Lorrains ; 106pp
- Millarakis Ph., 1997. Les étangs Debat et des Crocs en forêt domaniale de Spincourt (département de la Meuse) : étude préalable à l’inscription en ZPS. ONF-DIREN
- OUVRAGES : Jean-Victor MEYER, "Le Sang de la Liberté", 2004. "Vie d'un village Lorrain sous l'occupation", 2006. "Des Lorrains dans les tourmentes", 2009
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- à ne pas confondre avec Réchicourt-le-Château, ni Réchicourt-la-Petite
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Le nom des habitants du 55 - Meuse - Habitants », sur habitants.fr (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- centenaire de 14-18 Le canton de Spincourt dans la grande guerre de l'Artillerie, par Daniel Hubé du BRGM, mis en ligne le 16 avril 2018
- Hubé Daniel (2018) L'après guerre à Spincourt, la démolition des munitions chimiques, 3) La place à gaz de Spincourt, une zone industrielle toxique, 17 avril 2018
- Article du journal l'Eclair de l'est ; archives départementales de la Meuse Cote 10 R 82
- Bulletin Meusien du 20 octobre 1923 Conservé à la Bibliothèque nationale de France
- Kostevitch M (1926) Burning out filled projectiles. The Coast Artillery Journal 65:463-473
- « Généalogie de Camille RÉGNIER-VIGOUROUX », sur Geneanet (consulté le )
- Hubé D (2017) Industrial-scale destruction of old chemical ammunition near Verdun: a forgotten chapter of the Great War. First World War Studies, 1-30.
- Bausinger T, Bonnaire E, Press J (2007) Exposure assessment of a burning ground for Chemical ammunition on the Great War battlefieds of Verdun. Science of the total environment, Vol 382, Issues 2-3, 1 sept 2007, PP 259-271
- La Destruction d’armes chimiques de la guerre de 14 a laissé des traces, Yves Miserey, Le Figaro, 2007
- Arsenic et vieux obus : casse-tête en Meuse, Pascal Brocard, Le Républicain Lorrain, 2013.
- Le poison de la Guerre coule toujours à Verdun, Benoît Hopquin, Le Monde, 2014
- 14-18 : Le scandale enterré, Pierre Belet et Romain Fleury, Canal+, 2014.
- Paysage en Bataille, RTBF, 2014
- « Recherche sur une zone géographique / Insee », sur insee.fr (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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