Sporting Club mazamétain

Le Sporting Club mazamétain est un club de rugby à XV français situé à Mazamet.

SC Mazamet
Généralités
Nom complet Sporting Club mazamétain
Surnoms SCM
Les Lainiers
Fondation 1905
Couleurs Bleu et noir
Stade Stade de la Chevalière
(4 000 places)
Siège Impasse de la Lauze
81200 Mazamet
Championnat actuel Fédérale 1
Président Laurent Bonhoure
Daniel Rouanet
Manuel Blazquez
Entraîneur Julien Sidobre
Damien Pagès
Site web scm-rugby.fr
Palmarès principal
National[Note 1] Challenge Yves du Manoir (1)
Championnat de France de 2e division (1)
Championnat de France de Fédérale 3 (1)
Challenge de l'Amitié (1)

Maillots

Domicile
Neutre

Actualités

Pour la saison en cours, voir :
Fédérale 1 2021-2022
0

Dernière mise à jour : 30 janvier 2020.

En 1958, le club est vice-champion de France[1] et remporte le challenge Yves du Manoir[2]. En 1985, le SCM est champion de France de 2e division.

Le club quitte l'élite du rugby français en 1992 après un match de pré-barrage perdu contre Angoulême. Les Mazamétains évoluent actuellement en Fédérale 1.

Histoire

Naissance du rugby à Mazamet en 1898

Le travail des « délaineurs » à Mazamet.

À Mazamet, c'est dans un contexte économique favorable, grâce au textile et au délainage ainsi qu'à de nombreux échanges avec le monde anglo-saxon, que quelques sportifs mazamétains, fils d'industriels pour la plupart, sont séduits par un nouveau sport pratiqué par leurs amis d'outre-Manche.

Pic de Nore, le point culminant de la montagne Noire.

Le rugby fait son apparition au pied de la Montagne Noire. Nous sommes en 1898, et le premier nom du club sera le Véloce[3].

Fondation du club (1905)

C'est à partir de 1905 que le rugby prend à Mazamet toute sa dimension grâce à Albert Vidal qui lui donne une organisation associative : le Sporting Club mazamétain, en bleu et noir, va sur tous les terrains défendre les couleurs de la ville.

Premiers succès (années 1910-1920)

Le , le SC Mazamet devient champion du Tarn en s'imposant 14 à 0 face à son rival le Castres olympique[4].

C'est une grande année pour le rugby mazamétain qui, le , enlève le titre de troisième série et devient champion des Pyrénées en 1911.

Ce premier succès rend le club ambitieux et attire de nombreux jeunes de la ville et même de la région. Des joueurs talentueux, tels que Bacquet, Andouar, Raynaud, Nouvel, Anthony et Prat conduisent le SC Mazamet vers une série de victoires entre 1911 et 1926. Le club est notamment champion de France de deuxième série en 1924 après une victoire en finale contre les voisins de Graulhet.

Mazamet remonte donc en première division en 1925. Troisième de sa poule de cinq, Mazamet est toutefois relégué en deuxième division.

Le SC Mazamet dispute ensuite la finale du championnat de France de deuxième division, perdue contre le Racing CF de l'ouvreur Yves du Manoir qui réussi alors une partie étourdissante[Note 2]. Le club remonte ainsi en première division en 1927 avant d'être à nouveau relégué en 1929.

Allers-retours entre la première et la deuxième division (1930-1950)

Après de nombreux incidents, les joueurs abandonnent en masse le rugby pour se tourner vers d'autres sports.

Quelques anciens vont tenter de redonner vie au club entre 1935 et 1939. Mazamet est champion de France de deuxième série en 1938 puis la guerre aura raison de leurs efforts et mobilisera l'essentiel des effectifs. Jusqu'en 1945, ce sera la mise en sommeil du club.

De par ses résultats obtenus avant la seconde guerre mondiale, le SC Mazamet est admis dans la première division élargie à 126 clubs en 1945. L'année suivante en 1946, ne faisant pas partie des 32 meilleurs clubs, il est reversé dans le second groupe. Il parvient à remonter en première division en 1948 via une poule de barrage où le devance le FC Auch, le Red Star et Fumel.

Pourtant renforcé par l'ailier Jacques Lepatey qui portera durant 14 saisons les couleurs du club, Mazamet termine dernier de sa poule en 1949 avec un bilan de 2 victoires, 1 nul et 7 défaites, il est reversé dans une poule de barrage en 1950 pour rester en première division.

Devançant Roanne et Givors, il reste en première division où il réussit une belle saison. Invaincu à domicile et vainqueur sur le terrain du Creusot, il atteint les huitièmes de finale où il est éliminé par Limoges 9-3.

En 1951, Mazamet termine en milieu de tableau mais échoue à se qualifier pour la seconde phase avec les 24 meilleurs clubs français.

Les années glorieuses (1952-1961)

Le SC Mazamet du capitaine Lucien Mias qui arrive de Narbonne dispute quatre huitièmes de finale entre 1952 et 1956. Mazamet s’incline aussi en seizième de finale du championnat de France après une courte défaite 12 à 14 contre le futur vainqueur le FC Grenoble en 1954.

Finaliste en challenge Yves du Manoir en 1955

En 1955, les lainiers perdant la finale du Challenge Yves du Manoir contre les Catalans de Perpignan.

XV de Mazamet : E. Jougla, J. Lepatey, Delpech, Girard, R. Jougla, Garrigues, Duffaut, Servant, Lagarde, Najac, Mias (cap), Masbou, Aymar, Lacoste, Aldo Quaglio.

En Championnat, ils sont battus en huitième de finale par Montferrand 6-3. L'ailier Jacques Lepatey est sélectionné cette saison-là en équipe de France.

L'année suivante, Mazamet s'incline encore de justesse 10 à 8 en huitième de finale du Championnat contre le Castres olympique futur demi-finaliste. En Challenge, il termine deuxième de son groupe derrière Béziers mais seul le premier est qualifié pour les demi-finales.

En 1957, Mazamet atteint encore les seizièmes de finale du Championnat championnat mais manque la qualification en Challenge.

Vice-champion de France en 1958

Le stade municipal de Toulouse où Mazamet s'incline en finale contre Lourdes en 1958.

Dans les années 1950, période de prospérité pour la ville, le club voit arriver au sein de son effectif des joueurs comme Lucien Mias, Aldo Quaglio, et Jacques Lepatey, qui sous la présidence de Jean Fabre, mènent le SCM au sommet du rugby français. Le club connut son heure de gloire en 1958.

Cette année-là, le capitaine Lucien Mias et ses coéquipiers atteignent la finale du championnat de France. Après avoir dominé notamment Grenoble 14-0 en quart et le Paris UC 18-6 en demi-finale, les Mazamétains s'inclinent (25-8) contre le FC Lourdes du capitaine Jean Prat au stadium de Toulouse[7]. Pourtant dans cette finale, ce sont les Mazamétains souvent dominateurs par leurs avants qui feront le jeu.

Le journal «La Montagne noire» dira : «Le Sporting succombe avec panache» et fustigera le rugby lourdais : «Les bleu et noir sont malheureux dans leurs tentatives, pour une large part imputable à la position à l'extrême limite du hors-jeu voire carrément hors jeu des Lourdais»[8].

XV de Mazamet : Dominique Manterola, Guy Lacoste, Georges Biénès, André Masbou, Lucien Mias, Yvan Duffour, Aldo Quaglio, Jean Arrambide, (m) Jacques Serin, (o) Emile Duffaut, André Fort, Maurice Pastre, Guy Roques, Jacques Lepatey, Etienne Jougla

Mazamet remporte le challenge Yves du Manoir en 1958.

Dernières saisons glorieuses

Cette même année le club remporte le challenge Yves du Manoir face au Stade montois sur le score de 6-0. C'est le seul club du Tarn à avoir remporté ce trophée.

L'année suivante, Mazamet termine 2e club français à l'issue des matchs de poules mais est éliminé dès les quarts de finale 3-0 par La Voulte dans un match où les frères Camberabero auront usés de leurs coups de pieds prodigieux de facilité pour mettre à mal leur prestigieux adversaire[9]. La même année, Mazamet atteint aussi les quarts de finale du Challenge Yves du Manoir où il est éliminé par Dax 19-12, futur vainqueur de l'épreuve[10].

Mazamet est encore huitième de finaliste du Championnat en 1960 tandis qu'en Challenge, il atteint les demi-finales où après avoir largement battu Périgueux 15-0 en quart[11], il est éliminé par Béziers de Pierre Danos 8-3 en demi-finale à Narbonne.

En 1961, Mazamet atteint les quarts de finale du Championnat où il est battu par Chambéry 19-3 et les quarts de finale du Challenge où il est battu par Lourdes 6-0.

Dernières années en première division (1962-1982)

La saison 1962 s'annonce mal. De nombreux joueurs et notamment Lucien Mias décident de raccrocher les crampons et le président Jean Fabre passe la main à un nouveau comité directeur, dirigé par Henri de Malherbe. Le club atteint toutefois encore les huitièmes de finale du Championnat. Mazamet est ensuite battu en seizième de finale du Championnat en 1963 et en 1964 puis échoue à se qualifier en 1965 après 13 qualifications consécutives.

En 1966, Mazamet termine dernier de sa poule en Championnat mais est repêché, les dernières places pour la première division étant attribuées à la discrétion du comité de direction de la FFR entre les demi-finaliste du championnat de France de deuxième division et les derniers de leur poule de première division. La Fédération choisi ainsi de repêcher outre Mazamet le Stade toulousain, le SBUC, l'US Tyrosse et le CS Bourgoin-Jallieu[12].

Pendant quatre saisons, c'est le temps de la restructuration mais le club est relégué en 1970. La saison 1971 est abordée dans un nouvel état d'esprit. Le Sporting évolue en deuxième division mais retrouve l'élite grâce à une victoire sur Le Creusot lors du match décisif.

Le club ne reste toutefois qu'une saison dans l'élite avant de redescendre en deuxième division en 1973.

Claude Bonneville franchit en 1975 une marche supplémentaire et accepte la présidence. Le nouveau président fixe ses objectifs : se maintenir parmi les grands et disputer la phase éliminatoire. Pari tenu, Mazamet figure dans les poules de Championnat parmi les 40 clubs de première division groupe A et dispute consécutivement deux seizièmes de finale contre Agen en 1979 et Nice en 1980.

Descente en groupe B puis en deuxième division (années 1980-1990)

Mazamet est ensuite renforcé par l'ouvreur Lucien Pariès et le troisième ligne Christian Lanta. Battu à domicile par le SU Agen, futur champion de France et par l'US Dax, premier club français à l'issue des matchs de poules mais aussi par Le Boucau, Mazamet descend en première division groupe B en 1982 puis en deuxième division deux ans plus tard.

Claude Pujol, depuis plusieurs saisons dans les coulisses du club, accède à la présidence et mène le Sporting Club mazamétain jusqu'à la plus haute marche de la deuxième division avec le titre de champion de France, en 1985, face à l'US Cognac. De 1985 à 1987, Henri Salvayre rejoint Claude Pujol à la tête du club pour deux saisons en groupe B. Jean Claude Bonnet et Serge Ramière poursuivront la route en groupe B, pour les saisons 1987 et 1988. Et c'est sous l'impulsion de Jean Rouanet[13] que le SC Mazamet, va refaire parler de lui.

L'industriel respecté, va appliquer les mêmes règles que dans son entreprise, et durant deux saisons de 1990 à 1992, Mazamet, renforcé par l'ouvreur castrais Alain Elias, transfuge du RC Narbonne va revivre de beaux moments. Mais le rugby professionnel, autant que la crise industrielle mettront fin à cette aventure, la dernière pour l'instant, au plus haut niveau. Le Sporting retrouve en effet l'élite du rugby français (groupe A) pour les saisons 1991 et 1992.

Pour sa dernière participation au championnat de France au plus haut niveau, Mazamet est renforcé par le deuxième ligne roumain Adrian Predescu qui restera 10 saisons au club. il affronte, dans la poule 2 du Championnat le SU Agen, l'AS Béziers, la Section paloise, le Stadoceste tarbais, ou encore le Stade bordelais et un certain FC Lourdes. Malgré de belles victoires contre Brive des futurs internationaux Sébastien Viars et Alain Penaud, Agen de l'international Philippe Sella et Pau, le club est relégué après un match de pré-barrage perdu 25-3 contre Angoulême. Il dispute toutefois la phase finale du championnat de France de groupe B et le club est alors éliminé en demi-finale par Oyonnax 27-13.

Michel Collange arrive à partir de 1993, est à la tête du club alors que Mazamet est à nouveau rétrogradé en groupe B2 cette fois ci. Ces années sont marquées par un évènement majeur : le centenaire de l'implantation du rugby à Mazamet en 1898[14]. Après cette date, de 1999 à 2001, c'est Alain Cenes qui assure la présidence et permet au Sporting de se qualifier pour les seizièmes de finale de nationale 1, et en finale du challenge de l'espérance la même année. Puis Luc Frayssinet, prend la direction du club à partir de 2002 pour huit ans. Il sera rejoint à la tête du club en 2009, par Patrick Ruiz, ancien joueur emblématique des années 1980, qui lui-même restera aux commandes pour trois mandats.

Recherche d'un nouveau souffle (années 2000)

Quand il reprend le SC Mazamet, Luc Frayssinet sait bien que la tâche est immense. D'abord il s'agit de pérenniser le club. Il salue le travail d'Alain Cenes et se retrousse les manches pour redonner ses lettres de noblesses au Sporting, tout en précisant qu'on fera avec ce « qu'on a »[15].

En 2005, Ugo Mola, qui vient de finir sa carrière de joueur chez le voisin castrais, commence sa carrière d'entraîneur à la tête des bleus et noirs, et continue de porter les valeurs du Sporting. En effet un siècle après sa création, l'esprit du club n'a pas changé et reste l'attraction de la jeunesse sportive mazamétaine. Depuis plus de dix ans la priorité est donnée à un projet sportif essentiellement axé sur la formation des jeunes.

Avec des effectifs en hausse, des éducateurs bénévoles et passionnés, le club possède les atouts pour retrouver son lustre d'antan. La toute nouvelle maison de club, voulue par Luc Frayssinet, avec l'aide des bénévoles, de généreux donateurs et de la municipalité, constitue un élément essentiel sur le nouveau chemin de la gloire.

Période instable au niveau amateur (2006-2016)

Le travail en profondeur de Mola et des têtes pensantes du Sporting porte ses fruits. Le SCM jouera en 2006-2007 en Fédérale 1. Mais avec un budget étroit et un projet sportif qui n'est pas à la hauteur des attentes, cette montée est un échec. Il faut dire que les Marseille, Aurillac, Nimes, et autres Graulhet, ont des ambitions pour le moins différentes et les budgets en conséquences. Luc Frayssinet, sait que le contexte économique de Mazamet conjugué aux exploits du CO voisin, n'aide pas à l'affaire. Ce qui n'empêche pas le président de s'attacher les services de Mauricio Reggiardo pour jouer dans l'équipe fanion. Ce dernier sera l'un des artisans de cette remontée.

Le SCM ne fera pas le parcours attendu et reviendra à son point de départ, en Fédérale 2. Après deux saisons en Fédérale 2, le Sporting retrouve des ambitions et monte une nouvelle fois en Fédérale 1.

La saison 2008-2009 a vu l'éclosion d'un groupe très impliqué dans la bonne marche du club et les dirigeants, ne sont pas en reste. Christophe Lucquiaud qui dirige l'équipe senior, voit arriver pour l'exercice 2009/2010 de Fédérale 1, l'élite amateur du rugby français, Alain Gaillard[16]. De plus, Luc Frayssinet qui, un temps, voulait passer la main, a finalement rempilé avec à ses côtés l'arrivée de Patrick Ruiz, l'un des joueurs emblématiques du club dans les années 1980.

L'objectif était de pérenniser le club en Fédérale 1, mais le manque de budget et les résultats sportifs vont en décider autrement. Début 2010, Luc Frayssinet[17] qui est usé par 8 ans à la tête du club annonce son départ à la fin de la saison en cours. Il va falloir reconstruire en fédérale 2, puisque les playdown sont implacables et surtout attendre des jours meilleurs pour l'économie locale[18].

Le Céret sportif lors de la réception du SC Mazamet en 2015

Durant cette phase, dans l'entourage du club on sait les difficultés pour maintenir à flot le navire mazamétain. Et même si Patrick Ruiz passe la main, il reste dans les coulisses. Lui et d'autres, avec l'ensemble des dirigeants, continue de porter son club de cœur à bout de bras[19].
En ce sens la qualification pour les phases finales 2016, depuis bien longtemps, face à Hendaye, fut un vrai bol d'oxygène et une récompense pour tous les dirigeants et joueurs « bleus et noirs »[20].

Présidence Cabrol (2016-2019)

À la fin de la saison 2015-2016, après un seizième de finale perdu, contre Hendaye, le club, sous l'impulsion de Laurent Cabrol[21], animateur de télévision et journaliste météo sur Europe 1, prend un nouveau virage. Il répond favorablement à la demande des dirigeants du club, son ambition étant d'ancrer le Sporting en Fédérale 1. Il désire s'appuyer sur l'équipe qui a tenu le club durant toutes ses années de disette et convaincre de nouveaux partenaires et des investisseurs à participer au projet. Dans ce but, il parvient à convaincre Michel Drucker, au nom de leur amitié, de devenir le parrain du club « Bleu et Noir »[22].

L'animateur Michel Drucker, parrain du SC Mazamet, sous la présidence de Laurent Cabrol.

Néanmoins, lors de la saison 2017-2018, le SCM échoue dans sa tentative d'accéder en Fédérale 1 et reste en Fédérale 2.

Le SCM monte en Fédérale 1 en 2019. Le Président Cabrol quitte ses fonctions.

Arrêt de la Fédérale 1 à cause du covid (2020 et 2021)

Mazamet alors promu joue le maintien en Fédérale 1 lors de la saison 2019-2020 avec une onzième place à 6 points du premier non relégable le Céret sportif quand la pandémie du Covid-19 interrompt le championnat de France. Le club est maintenu résultat du gel des championnats amateurs par la Fédération française de rugby. Lors de la saison 2020-2021, la FFR arrête encore la Fédérale 1.

Élimination en phase finale et nomination de nouveaux entraîneurs (2022)

Pour la saison 2021-2022, le SCM recrute un demi d'ouverture argentin Ignacio Almela-Udry, le deuxième ligne sud-africain Lubabalo Mtyanda et Julien Dumoulin troisième ligne du RC Narbonne.

Dans la course aux phases finales, Mazamet s'incline, à la Chevalière (10-43)[23], face à l'Union sportive seynoise de Marc Andreu et Julien Caminati, anciens du CO. Au match retour, à l'extérieur, Mazamet est éliminé en perdant lourdement (88-17).

Dans l'incapacité de monter en Nationale 2 provoquant un désaccord avec l'entraîneur et le staff, le co-président Rouanet décide de nommer de nouveaux entraîneurs au SCM : Julien Sidobre et Damien Pagès.

Pour la saison 2022-2023, Mazamet recrute Benjamin Caminati en provenance du SC Albi, le centre Kéziah Giordano formé au Stade toulousain et le pilier droit Vincent Simioni formé au Castres olympique.

Identité visuelle

À l'intersaison 2020, le club adopte un nouveau logo[24].

Palmarès

Compétitions nationales Compétitions disparues Anciennes compétitions régionales
Championnat de France de première division
  • Finaliste (1) : 1958
Championnat de France de deuxième division
  • Champion (1) : 1985
  • Finaliste (1) : 1926
Championnat de France de troisième division
  • Champion (1) : 1939
Challenge Yves Du Manoir
  • Vainqueur (1) : 1958
  • Finaliste (1) : 1955
  • Demi-finaliste (1) : 1960
Challenge de l'Espérance
  • Finaliste (1) : 1999
Challenge de l'Amitié
  • Vainqueur (1) : 1973
Coupe de l'Espérance
  • Vainqueur (1) : 1992
Championnat du Tarn
  • Vainqueur (1) : 1911
Championnat de France de deuxième série
  • Champion (2) : 1924 et 1938

Les finales du club

Finales de l'équipe masculine en championnat de France de première division
Date de la finale Vainqueur Score Finaliste Lieu de la finale Spectateurs
FC Lourdes 25 - 8 SC Mazamet Stade municipal, Toulouse 37 164
Finales de l'équipe masculine en championnat de France de deuxième division
Date de la finale Vainqueur Score Finaliste Lieu de la finale Spectateurs
SC Mazamet 12 - 6 US Cognac Stade Paul-Vignaux, Lombez 4 000
Racing Club de France 17 - 3 SC Mazamet Stade Yves-du-Manoir, Colombes  ?
Finales de l'équipe masculine en Challenge Yves du Manoir
Date de la finale Vainqueur Score Finaliste Lieu de la finale Spectateurs
SC Mazamet 6 - 0 Stade montois Stade Yves-du-Manoir, Colombes  ?
USA Perpignan 22 - 11 SC Mazamet Stade Yves-du-Manoir, Colombes  ?
Finales des équipes jeunes
Date de la finale Compétition Vainqueur Score Finaliste Lieu de la finale Spectateurs
Challenge de l'Espérance SC Graulhet 25 - 15 SC Mazamet  ?  ?
Coupe de l'Espérance[25] SC Mazamet 26 - 17 Miélan Stade Ernest-Duffer, Toulouse  ?
Challenge de l'Amitié[25] SC Mazamet  ? JO Prades Albi  ?
Championnat du Tarn SC Mazamet 14 - 0 Castres olympique Stade Chevalière, Mazamet 3 000

Infrastructures

Stade de la Chevalière

Stade de la Chevalière.

Personnalités du club

Joueurs emblématiques

L'international Louis Lepatey sautant plus haut que les autres en touche, en 1924 (pour Mazamet).
  • Jean-Bernard Bergès (Ouvreur du SC Mazamet)
  • Philippe Bergès (International militaire - Arrière du SC Mazamet)
  • Brian Cederwall (Neo-Zélandais/Wellington - Arrière du SC Mazamet)[26]
  • Georges Biénès
  • Christian Lanta (3e ligne du SC Mazamet)
  • Louis Lepatey (International du XV de France)
  • Jacques Lepatey (International du XV de France)
  • Dominique Manterola
  • Serge Martinet (Pilier du SC Mazamet)
  • Lucien Mias (International du XV de France)
  • Lucien Pariès (International du XV de France)
  • Christian Patrice (Talonneur du SC Mazamet)
  • Aldo Quaglio (International du XV de France)
  • Aimé Rivel (Demi de mêlée du SC Mazamet)
  • Adian Predescu (deuxième ligne international roumain)
  • Rachid Quarmouchi (International marocain)
  • Jean-Michel Salvatgé (International B du XV de France)
  • Alessandro Stoica (International du XV d'Italie)
  • Patrick Ruiz (International militaire du XV de France)
  • Ionel Badiu (International du XV de Roumanie)

Entraîneurs

Présidents

  • 1905-années 1930 : Albert Vidal
  • Années 1950 : Jean Fabre
  • Années 1960 : Henri de Malherbe
  • Années 1970 : Claude Bonneville
  • 1978-1985 : Yvan Dufour
  • 1992-1999 : Yvan Dufour
  • Serge Ramière
  • Jean Rouanet
  • Michel Collange
  • 2003-avr. 2010 : Luc Fraysinnet et Patrick Ruiz
  • 2013-? : Roger Puech, Claude Pujol et Daniel Rouanet
  • 2016-2019 : Laurent Cabrol et Daniel Rouanet
  • 2019- : Laurent Bonhoure et Daniel Rouanet

Notes et références

Notes

  1. Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
  2. « Yves du Manoir a d'ailleurs fait une étourdissante partie. Il a été de toutes les offensives, a été de toutes les défenses ; il a rarement aussi bien joué qu'hier, et si bien, qu'on peut affirmer qu'il mérite d'être classé parmi les joueurs les plus extraordinaires qui ont évolué sur un terrain de rugby. Partisans du R. C. F. et partisans de Mazamet l'ont également applaudi »[5],[6].

Références

  1. « Stadium Municipal, Toulouse, 18 mai 1958 », sur lnr.fr
  2. « Les grandes heures du rugby tarnais - Sporting Club Mazamétain 1958 : l'année de la finale »
  3. « Le Véloce Rugby de Mazamet 1898 », sur books.google.fr
  4. « 1911… Une année faste pour le Rugby Mazamétain »
  5.  : R.C.F. - S.C. de Mazamet (17-3).
  6.  : R.C.F. - S.C. de Mazamet (17-3).
  7. Garcia 1996, p. 363.
  8. https://www.ladepeche.fr/article/2018/08/09/2848984-sporting-club-mazametain-1958-l-annee-de-la-finale.html
  9. Garcia 1996, p. 375.
  10. Mérillon 1990, p. 74.
  11. Mérillon 1990, p. 82.
  12. Billet 2006, p. 33.
  13. « J. Rouanet Président et Vice-Président SC Mazamet », sur cpdp.debatpublic.fr
  14. « Implantation Rugby Mazamet 1898 », sur books.google.fr
  15. « Le Mot de Luc Frayssinet », sur scmazamet.com
  16. « Gaillard signe à Mazamet », sur Ladepeche.fr
  17. « Frayssinet annonce son départ du Sporting », sur Ladepeche.fr
  18. « Le Sporting et l'économie locale », sur Ladepeche.fr
  19. « Le Sporting se serre les coudes », sur rugbyamateur.fr
  20. « Phase finale 2016 », sur ladepeche.fr
  21. « L. Cabrol Président du Sporting », sur lerugbynistere.fr
  22. « Comment le Sporting va évoluer ! », sur midi-olympique.fr
  23. « Le Sporting déjà éliminé après le premier tour », sur dépêche-du-midi.fr
  24. « Nouvelle ère. Nouveau logo. », sur facebook.com/MAZAMETRUGBY, (consulté le ).
  25. « France », sur rugby-encyclopedie.com
  26. « Cederwall a joué à Mazamet », sur www.clubrugby.co.nz

Annexes

Bibliographie

  • Michel Bourguignon, Cent ans de Rugby à Mazamet, Chez l' Auteur, (ASIN B08DHZZ186)
  • Yves Billet, 1906-2006 - CSBJ RUGBY 100 ans – Du Grenat dans le Ciel, CSBJ Rugby, , 95 p.
  • Christophe Célariès (préf. Olivier Fabre), La Montagne Noire raconte un siècle d'histoire à Mazamet, Privat, , 320 p. (ISBN 978-2-7089-6965-0)
  • [Mérillon 1990] Jean Mérillon, Le challenge Yves-Du-Manoir : Histoire du rugby, Éditions Chiron, , 335 p. (ISBN 978-2702703953)
  • Henri Garcia, La fabuleuse histoire du rugby, Éditions de la Martinière, , 935 p. (ISBN 2-7324-2260-6)

Liens externes

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