Spoy (Côte-d'Or)

Spoy est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté. Ses habitants sont appelés "Spoyens" ou "Spoyennes".

Pour la commune homonyme de l'Aube, voir Spoy (Aube).

Spoy
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Dijon
Intercommunalité Communauté de communes des Vallées de la Tille et de l'Ignon
Maire
Mandat
Sébastien Chignardet
2020-2026
Code postal 21120
Code commune 21614
Démographie
Population
municipale
399 hab. (2019 )
Densité 33 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 26′ 48″ nord, 5° 11′ 27″ est
Altitude Min. 236 m
Max. 289 m
Superficie 12,04 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Dijon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Is-sur-Tille
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Spoy
Géolocalisation sur la carte : France
Spoy
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Spoy
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Spoy

    Géographie

    Le village de Spoy est situé sur le bord de la Tille, petite rivière affluente de la Saône.

    La rivière du village.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Spoy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (83,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (79,8 %), forêts (11,8 %), prairies (2,9 %), zones urbanisées (2,6 %), zones agricoles hétérogènes (2,5 %), eaux continentales[Note 3] (0,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Le nom du village trouverait son origine autour de 630, nommé initialement Cypetum, une traduction littérale de ce mot renvoie à un tronc d'arbre où au lieu consacré à la culture de la vigne, de cippus cep de vigne ») et suffixe collectif -etum.

    C'est en 1276 que le nom de Sepoy voit le jour.

    Histoire de Spoy

    Plusieurs pièces du Musée archéologique de Dijon proviennent de villages voisins de Spoy.

    Au Moyen Âge, le village est placé sous l'autorité successive des seigneurs de Til-Châtel (Malain) et de Lux (Saulx de Tavannes).

    Économie et gastronomie

    L'implantation de Spoy sur un coteau ensoleillé et à proximité de la Tille aurait permis aux vignerons locaux de produire un vin réputé nommé "le Clos des Cailles" avant l'arrivée du phylloxéra (insecte nuisible aux vignes). Aujourd'hui l'activité économique du village se concentre principalement sur la production agricole.

    Vie associative et manifestations

    Le village est animé tout au long de l'année par une association proposant des activités. La Spoyenne propose quelques animations dans le clos du village à l'occasion du par exemple. Cette association regroupe près de 25 % des habitants de la commune.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
      En cours      

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[9].

    En 2019, la commune comptait 399 habitants[Note 4], en augmentation de 25,47 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
    283304301317341331343359324
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    315324345357347320309284280
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    270250224204199180231235208
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
    182191228246244284290299392
    2019 - - - - - - - -
    399--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    L'église actuelle date de XIXe siècle, elle a été bâtie sur l'emplacement d'une église romane du XIIIe siècle. Cette dernière a été démolie en raison des risques d'effondrement qu'elle présentait. La nouvelle église conserve en son sein deux statues classées : une Piéta et une statue de saint Thibault datant du XVe siècle. Quelques éléments architecturaux de l'ancienne église ont été conservés, on peut encore observer aujourd'hui quelques chapiteaux de celle-ci. Enfin, une vierge à l'enfant attribuée à Dubois et une statue de saint Robert sont visibles. À son entrée se dresse le monument aux morts des enfants du village tombés pour la patrie au cours des deux grandes guerres qui ont marqué le XXe siècle.

    Sur le site d'une villa gallo-romaine se dresse la Rente de Treige à proximité d'une source.

    Le pâtis est situé sur une vaste place, à la périphérie du village, un coin pique-nique est à disposition sous les arbres. Un terrain de boules y a été aménagé, permettant ainsi des rencontres entre amateurs de pétanque.

    Le monument aux morts

    Personnalités liées à la commune

    • Saint Thibault[Lequel ?] est historiquement considéré comme le patron de Spoy.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    9. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.

    Voir aussi

    Liens externes

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