Stade français Paris rugby

Le Stade français Paris rugby est un club de rugby à XV français fondé en et basé dans 16e arrondissement de Paris.

Pour les articles homonymes, voir Stade français (homonymie).

Nota bene : l’article orthographie « français » et « rugby » sans majuscules car les adjectifs n’en portent pas dans les noms composés, sauf exception. Voir Usage des majuscules en français.

Stade français Paris
Généralités
Surnoms Les Stadistes, Les soldats roses, Pink Army[1]
Noms précédents Stade français
Fondation 1883 (Stade français)
1995 (en tant que Stade français CASG)
Statut professionnel SASP
Couleurs Rose et bleu
Stade Stade Jean-Bouin
(20 000 places)
Siège 9 Allée Charles-Brennus
75016 Paris
Championnat actuel Top 14 (2022-2023)
Propriétaire Hans-Peter Wild
Président Hans-Peter Wild
Entraîneur Gonzalo Quesada
Kobus Potgieter
Laurent Sempéré
Julien Arias
Site web www.stade.fr
Palmarès principal
National[Note 1] Championnat de France (14)
Coupe de France (1)
International[Note 1] Challenge européen (1)

Maillots

Domicile
Extérieur

Actualités

Pour la saison en cours, voir :
Saison 2022-2023 du Stade français Paris rugby
0

Il est issu de la fusion des sections rugby des clubs omnisports parisiens du Stade français et du CASG Paris (Club athlétique des sports généraux), en 1995. Il a pris un statut de société anonyme à conseil d'administration, adapté au rugby professionnel, par opposition à l'association loi de 1901. Considéré comme l'un des plus grands clubs de l'histoire du rugby français, il possède un riche palmarès avec quatorze titres de champion de France (1893, 1894, 1895, 1897, 1898, 1901, 1903, 1908, 1998, 2000, 2003, 2004, 2007, 2015) et un titre en Challenge européen en 2017.

Historique

Les origines

Première représentation connue des joueurs (1891).
Stade français - Rosslyn Park F.C., 26 mars 1894.
Première finale du championnat en 1892, le Stade français (marine) perd face au Racing (ciel et blanc).
Stade français - Cooper's Hill, 1898.

Le Stade français est une institution sportive fondée en 1883 (ou 1887, selon les sources) à la suite de discussions au café Procope entre des élèves du lycée Saint-Louis, boulevard Saint-Michel à Paris. Il s'agit alors de faire du sport, notamment de la course à pied, mais rapidement, certains lycéens s'intéressent à ce « rugby football » pratiqué par des étudiants britanniques de Paris, et qui devient la discipline phare du club. Évidemment, vu ses conditions de création, le Stade « français » n'est, à ses débuts, pas un club populaire. En effet, les lycées ont alors un recrutement fortement bourgeois et surtout aristocratique, comme le montrent les compositions d'équipes de l'époque (sept joueurs portant un nom à particule jouent la première finale du championnat, quatre côté Racing club de France, trois côté Stade français), ce qui explique sans doute en partie cet engouement pour une discipline pratiquée par les Britanniques de la bonne société qu'il était de bon ton d'imiter alors. Georges Pastre attribue aussi cet intérêt des jeunes lycéens au fait que le rugby « leur parut bientôt le plus intellectuel de tous les sports »[2].

Les premières rencontres se font contre ces Britanniques de Paris, et ce seraient eux qui auraient accolé l'adjectif « français » au nom de « Stade », choisi par les étudiants en hommage aux athlètes de l'antiquité. Le Stade recrute même plusieurs Britanniques, dont C. Heywood, professeur au lycée Buffon et demi d'ouverture, qui sera le capitaine de l'équipe vaincue par le Racing club de France lors de la première finale de 1892.

Le Stade est le premier club français à participer seul à un match de rugby international en 1892 à Londres, face à Rosslyn Park. Le , le Stade français retrouve cette équipe de Rosslyn Park à Bécon-les-Bruyères, pour une première victoire hexagonale face à une équipe non française, sur le score de 9 à 8. Le capitaine est alors Louis Dedet. En 1892, le club estudiantin du Paris FC reçut également Rosslyn Park, mais dut s'incliner.

Entre 1893 et 1908, les Stadistes sont huit fois champions de France. Le club dispute bien la finale du championnat 1927, mais il devra attendre 90 ans avant de renouer avec le titre national. Le club tombe une première fois en Deuxième Division en 1947, remonte immédiatement, mais pour la seule saison 1948-1949 qui se solde par un match nul, neuf défaites et aucune victoire. Il évolue ensuite en deuxième et troisième divisions jusqu'au début des années 1990.

Le Stade français fournit énormément d’internationaux aux premières équipes de France. Cinq d’entre eux participent au premier match du XV de France, disputé le 1er janvier 1906 contre les All Blacks, dont Henri Amand qui devient le premier capitaine de l’histoire du rugby national. Au total, plus d’une cinquantaine de Stadistes porteront le maillot de l’équipe de France.

Henri Amand, six fois champion de France avec le Stade français est le premier capitaine de l'équipe de France.

Le , lors de la troisième tournée de l'équipe de France en Amérique du Sud, le club joue un match amical pour la première fois face à une sélection nationale (France A) à Santiago du Chili, qu'il perd 6 à 55.

Fusion avec le CASG Paris

En 1992, le Stade français est repris par Max Guazzini, l’un des fondateurs de la station de radio NRJ dont il était alors vice-président et directeur général des programmes. Ce passionné de rugby, originaire du Sud-Est et juriste de formation, décide de relancer à Paris le rugby de club de haut niveau, qui souffrait des déboires du Racing club de France. Le Stade Français végète depuis des années entre série régionales d'Ile de France et divisions fédérales. Il y injecte de l’argent, le restructure et le , provoque la fusion de la section rugby du Stade français avec celle du CASG Paris qui évolue alors en groupe B, et donne lieu à la naissance du Stade français CASG[3]. Le CASG Paris lui-même locataire du Stade Jean-Bouin, site qui reste la propriété de la Mairie de Paris, et organisateur historique du Challenge Jean Bouin pendant ses dernières années.

L’ère Laporte

Son premier coup de maître est l’engagement comme entraîneur de Bernard Laporte, qui entraînait alors le Stade bordelais. Avec lui à sa tête, le club franchit chaque année un échelon.
Pour sa première saison à la tête du club parisien, il remporte le titre de champion de France de groupe B en 1996.

Ayant rejoint le groupe A2 (ancêtre de l’actuelle Pro D2) en 1997, le club se renforce de manière significative avec notamment les arrivées de Hervé Chaffardon, capitaine des mammouths de Grenoble, privé du Bouclier de Brennus 3 ans plus tôt à la suite d’une finale polémique après une erreur d’arbitrage[4] et de la première ligne de Bègles-Bordeaux championne de France 1991. Premier de sa poule devant Montpellier, il monte immédiatement en groupe A1 de première division en 1998.

Dès sa première saison au plus haut niveau, le Stade français est sacré champion de France à l’occasion de la première finale disputée au Stade de France, en battant Perpignan en 1998. 1 an plus tard, Bernard Laporte sera appelé à diriger l’équipe de France mais restera proche du club.

XV de départ des champions de France 1998 :

1. Serge Simon 2. Vincent Moscato 3. Philippe Gimbert
4. David Auradou 5. Hervé Chaffardon
6. Marc Lièvremont 8. Christophe Juillet 7. Richard Pool-Jones
9. Christophe Laussucq 10. Diego Dominguez
11. Emori Bolo Bolo 12. Cliff Mytton 13. Franck Comba 14. Christophe Dominici
15. Arthur Gomes

Les années 2000

Le Stade français Paris au Parc des Princes en 2005.

Il remporte cinq autres titres nationaux (2000, 2003, 2004, 2007 et 2015), et dispute trois autres finales perdues : deux en 2005 après prolongations, l’une nationale, contre Biarritz, l’autre européenne, contre le Stade toulousain, et une autre en Coupe d’Europe (2001) — incontestablement le « Graal » du club — contre Leicester.

Le titre de 2000 arrive dans des circonstances étranges. Les joueurs ne s’entendant pas avec l’entraîneur d’alors, Georges Coste, ils fomentent un « putsch » qui se solde par le départ du Catalan en mai. C’est virtuellement sans entraîneur qu’ils arrivent en finale, même si Fabrice Landreau a pris les rênes techniques de l’équipe et que Bernard Laporte a avoué par la suite avoir suivi l'équipe à la demande de Max Guazzini.

L’Australien John Connolly, futur entraîneur en chef des Wallabies, amena le Stade en finale de la Coupe d’Europe en 2001. Il fut remplacé en 2002 par le Sud-Africain Nick Mallett, ancien joueur de Saint-Claude et de l’ACBB qu'il fit remonter en Première division, et ancien entraîneur des Springboks qu’il mena à une série record de 17 victoires consécutives en 1997 et 1998. Celui-ci fut à l’origine de deux nouveaux titres nationaux consécutifs en 2003 et 2004. C’est l’ancien capitaine du XV de France et du club, Fabien Galthié, qui lui succède. Sous sa houlette, dès sa première année en tant qu'entraîneur, le Stade dispute deux nouvelles finales, en coupe d'Europe face au Stade toulousain (défaite après prolongations 12-18) et en championnat face au Biarritz olympique (défaite 34-37 après prolongations également).

En 2005-06, le club est éliminé lors de la phase de poules de la Coupe d'Europe, puis tombe en demi-finale du championnat de France contre Toulouse (9-12).

Maillot extérieur du Stade français Paris pendant la saison 2006-2007, orné du lys.

En 2007, après une nouvelle désillusion en Coupe d'Europe (défaite d'un point sur le terrain de Leicester, futur finaliste, en quart de finale), le Stade renoue avec un titre en remportant le championnat de France contre l'ASM Clermont Auvergne (23-18). Handicapés par les blessures d'un bout à l'autre de la saison (avec jusqu'à une quinzaine de joueurs sur le flanc en même temps), les Parisiens réalisent l'exploit de demeurer en tête du championnat de la première à la dernière journée, avant de battre Biarritz double tenant du titre en demi-finale, puis Clermont, vainqueur du Challenge européen 15 jours auparavant et fort de tout son effectif. La finale vaudra pour le suspens qui verra le vainqueur changer quatre fois au cours du dernier quart d'heure, le Stade inscrivant l'essai décisif à trois minutes du terme par Radike Samo.

Ce treizième titre marquera la fin d'une époque pour le stade. En effet, de nombreux joueurs emblématiques de la dernière décennie prennent leur retraite (David Auradou, Agustín Pichot, Mathieu Blin et Mike James) ou quittent le club (Fabien Galthié, Sylvain Marconnet, Rémy Martin) au cours des saisons qui suivent. Si le club parvient néanmoins à se qualifier pour les demi-finales (toutes deux perdues) lors des saisons 2007/2008 et 2008/2009, les quatre suivantes sont très décevantes, car le club n'arrive pas à accrocher les phases finales du Top 14. En 2011 et 2013, les parisiens arrivent néanmoins à se qualifier pour la finale du Challenge européen, la petite coupe d'Europe, qu'ils perdent toutes les deux, 19 à 18 contre les Harlequins lors de l'édition 2011 et 34 à 13 contre le Leinster en 2013.

Après ces dures années de problèmes sportifs et financiers, la saison 2013-2014 marque le début du retour au premier plan du Stade français grâce à une politique de confiance aux jeunes qui commence enfin à montrer ses fruits, associée à une volonté de miser sur la continuité au niveau de l'effectif. Symboles du renouveau du club, Jules Plisson, Arthur Bonneval, Rabah Slimani et Alexandre Flanquart font leurs premiers pas en équipe de France et le club se montre enfin capable de rivaliser avec les cadors du championnat et de retrouver les phases finales du Top14 pour la première fois depuis 2009. Pourtant leader à la 18e journée, affaibli par les doublons et disposant d'un banc moins riche que ses adversaires, Paris connaîtra une fin de saison très décevante et finira à seulement un point du sixième, dernier qualifié en barrage.

Mais les joueurs ne connaîtront pas le même destin lors de saison suivante, 2014/2015, qui les voient retrouver enfin les phases finales et la qualification pour la grande Coupe d'Europe (ERCC). Année marqué également par le départ de deux joueurs emblématiques en la personne du demi de mêlée Jérôme Fillol et du troisième ligne Pierre Rabadan (17 ans au club dont 14 saisons professionnelles).

Le Stade français bat le Racing Métro et le Rugby club toulonnais (pourtant champion de France et triple champion d'Europe en titre) respectivement en barrage et en demi-finale avant de remporter finalement le 14e Brennus de leur histoire face à l'ASM Clermont Auvergne, comme en 2007.

La période moderne : soutien populaire, stades et communication

Ère Max Guazzini

Quand il devient président, Max Guazzini sait qu’il faut faire parler de son club pour qu'il se développe dans une ville aussi anonyme que Paris, où vit une population sinon peu rugbyphile dans sa majorité, du moins sans club auquel s'attacher. Petit à petit, grâce à des « coups médiatiques », entourant des performances sportives exceptionnelles sans lesquelles rien ne serait possible, le club se construit et s’enracine.

Comprenant que les Parisiens sont difficiles à fidéliser, Max Guazzini tente d’abord une nouvelle approche tarifaire afin d’attirer le chaland. En 1996, alors que le Stade évolue dans le groupe A2, il ouvre gratuitement Jean-Bouin. 7 000 spectateurs assisteront ainsi à des rencontres contre Lourdes ou Valence-d’Agen. Par la suite, les femmes pourront entrer sans payer à certains matchs. Il affirme à l’époque : « À Paris, aucun club n’a jamais fait d’entrées. Même quand le Racing était champion de France en titre, ou en passe de le devenir. Moi, je préfère avoir 7 000 personnes heureuses dans notre stade que 200 qui rapportent une poignée de francs. C’est une question de philosophie. » « Nous avons en Île-de-France plus de 20 % de la population de notre rugby et je trouve anormal que les stades soient vides. Ça ne pouvait plus durer ! »[5].

Parallèlement à la question des tarifs, Guazzini envisage le match comme l'élément principal d'une sortie en famille et travaille l'animation avant, pendant et après le match : pom-pom girls, musique, jingles ponctuant les points marqués, cloches qui sonnent à la fin de chaque mi-temps, voiture télécommandée apportant le tee au buteur, hymne du club entraînant (I Will Survive de Gloria Gaynor, bien avant qu’il soit repris par l’équipe de France de football) etc. Homme de show-business, il enrôle Mathilda May, Madonna et Naomi Campbell comme marraines. Cette stratégie vise ouvertement le public féminin et familial et fonctionne car beaucoup de femmes et d’enfants composent désormais le public du club.

Le calendrier des Dieux du Stade, dans lequel des joueurs célèbres posent pour des photos dénudées en noir et blanc, défraie la chronique dès sa première apparition en 2001. En un sens, il est le symbole de l’esprit du club, mêlant de l’innovation, un brin de provocation et un peu de business.

Comme tout grand club sportif, le Stade français est aussi une entreprise. Le club promeut ainsi la marque Stade français au travers d’une ligne de vêtements et d’objets dérivés de toute nature. Depuis 2005, le phare de la collection est le maillot rose, couleur considérée comme aux antipodes de la virilité affichée des rugbymen, qui déconcerte le monde du rugby en septembre 2005, lorsque les joueurs de l’équipe première du club l’endossent pour un match de championnat à Perpignan. Malgré la défaite sportive, le Stade français tient un succès commercial phénoménal. 20 000 exemplaires du maillot fabriqué par Adidas sont vendus en 2005-2006. L’année suivante, deux nouveaux dessinés par la maison Adidas sont lancés : l’un rose, l’autre bleu marine orné de lys roses (et non de fleurs de lys, à la connotation héraldique) (voir photo). Le motif du lys est décliné sur une coque pour téléphone portable[6] L’objectif du club pour 2006-2007 est de vendre 100 000 maillots au total.

Aux critiques qui affirment qu’il dénature le rugby avec ses « provocations » et son insistance sur la communication, notamment à ceux qui se déclarent garants de l’esprit traditionnel du sport, Guazzini répond que cela est nécessaire, car pour que le rugby devienne un sport réellement populaire et national, il doit aller au-delà de son public naturel : « La com’ ne doit pas s’adresser aux initiés. Ce ne sont pas eux qu’il faut draguer, ce sont les autres. Il faut capter l’intérêt de tous ceux qui ne connaissent pas le rugby. Ou mal… Ou pas assez… Il faut donc un regard décalé. [...] Le rugby n’est plus un sport amateur. [...] Il faut être créatif. (…) Les initiés qui parlent aux initiés, très peu pour moi. » Parlant des réceptions d’après-match, il égratigne au passage les gardiens du temple du Sud-Ouest : « C’est un peu dépassé l’éternelle tente avec les bandas, le foie gras et le saucisson. Il ne faut pas se limiter à la culture Sud-Ouest qui ne représente quand même pas toute la France. »[7].

Le Stade français Paris s'essaie au rose (ici Christophe Dominici au premier plan).

Guazzini reste néanmoins attaché à certaines traditions. Dès son arrivée en 1992, il impose ainsi aux joueurs de porter le blazer et la cravate officiels du club. « Je ne tolère aucun laisser-aller. La tradition rugby c’est blazer-cravate et je trouve ça très bien. »

Il faut environ dix ans pour que le club trouve enfin son enracinement populaire. Le Stade joue presque tous ses matches à domicile à guichets fermés. Devant les limites du stade Jean-Bouin (10 000 places environ), et toujours désireux de promouvoir son club en l’attente d’un stade plus grand, Guazzini se veut toujours plus ambitieux. En avril 2005, il souhaite organiser un premier match au Parc des Princes, situé en face du stade Jean-Bouin, à l'occasion du quart de finale de la Coupe d’Europe contre Newcastle. Le succès est total : le match se joue à guichets fermé (48 000 spectateurs environ).

Guazzini veut donc logiquement remettre cela à l’occasion d'un match de championnat contre Toulouse et d'un match de Coupe d'Europe contre Leicester à l'automne. Mais cette fois-ci, les dirigeants du Paris Saint-Germain s'y opposent, craignant les dégâts que les rugbymen causeraient à la pelouse. Guazzini, vexé et choqué par le peu de solidarité du voisin, affirme qu’il remplira le Stade de France. Grâce à une stratégie commerciale agressive (la moitié des places est proposée à 5 ou 10 €, des sponsors sont démarchés) et une communication efficace, il parvient à ses fins : le 15 octobre 2005, le Stade français Paris bat le record mondial d'affluence pour un match de championnat de rugby à XV de saison régulière (79 502 spectateurs). Il récidivera trois fois : contre Biarritz (4 mars 2006, 79 604 spectateurs), puis toujours contre Biarritz (14 octobre 2006, 79 619 spectateurs) et enfin contre Toulouse (27 janvier 2007, 79 741 spectateurs).

Au-delà de la politique tarifaire, le dispositif d’animation est très renforcé au Stade de France : milliers de drapeaux bleus ou roses posés sur les sièges, chanteurs et musiciens célèbres (les Tambours du Bronx le 15 octobre 2005, Michel Delpech le 27 janvier 2007), artistes de cirque, karaoké géant, défilé des enfants de écoles de rugby de la région parisienne (27 janvier 2007) arrivée du ballon à chaque fois différente et spectaculaire, apporté une fois sur un char tiré par deux chevaux (15 octobre 2005), une fois par Miss France 2006 émergeant d'un œuf géant au centre du terrain (27 janvier 2007), danseuses du Moulin rouge, combats de catch, les Gipsy Kings (13 mai 2007), feu d'artifice après la rencontre etc. Chaque match est prétexte à de nouvelles idées originales.

Les détracteurs font remarquer qu'il n'est pas difficile de remplir le Stade de France avec une politique tarifaire aussi basse. Pierre Blayau, le président du Paris Saint-Germain, qui refusa de prêter le Parc des Princes en 2005, affirma même à cette occasion : « Je trouve leur communication [...] un peu excessive. [...] Je ne sais pas combien de demandes j'aurais eues si on avait programmé un PSG-Lyon avec des billets à trois, cinq ou sept euros. Peut-être 400 000 »[8].

Le Stade français au Stade Charléty en 2012.

La nouvelle direction du Paris Saint-Germain a toutefois accepté d'accueillir à nouveau le Stade français à l'occasion d'un match de Coupe d'Europe contre les Sale Sharks, le 10 décembre 2006 (44 112 spectateurs). Quant au match de Coupe d'Europe contre Leicester, il se joua finalement au stade Charléty. Le stade Roi-Baudouin à Bruxelles et le stade Félix-Bollaert de Lens avaient offert leurs services, mais le maire de Paris Bertrand Delanoë, très proche de Guazzini et bailleur de fonds du club, avait mis son veto, affirmant que le Stade français était un club parisien et qu'il se devait donc de jouer à Paris[9].

Depuis 2004-2005, le Stade français Paris a joué dix fois hors de Jean-Bouin en championnat, dont cinq fois au Stade de France et quatre au Parc des Princes, auxquels s'ajoutent la saison 2010-2011 joué quasi intégralement au stade Charléty. Trois rencontres supplémentaires devraient se tenir au Stade de France lors de la saison 2007-08 contre Clermont-Ferrand, Toulouse et Biarritz. Néanmoins, ces matchs de gala ne peuvent être organisés plus de deux à trois fois par an et ne masquent pas ce qui, selon Max Guazzini, est le problème principal du Stade français Paris : l’absence d’un vrai stade consacré exclusivement au rugby, base indispensable pour développer sérieusement le club en accueillant le public dans des conditions de confort raisonnable. Guazzini démarcha pendant de longues années la mairie de Paris dans ce but, affirmant que le club risquait de redescendre en Pro D2 et menaçant de démissionner s’il n’avait pas gain de cause. Après maintes discussions et recours, le projet de nouveau stade est définitivement adopté par la mairie de Paris le 29 mars 2010. Le permis de construire est délivré le 12 mai et la destruction de l'ancien stade commence dès la saison 2009/2010 terminé. Doté d'une capacité de 20 000 places, le nouveau Jean Bouin est inauguré le 30 août 2013 par une belle victoire (38-3) contre le Biarritz Olympique.

En avril 2011, le magazine le 10 Sport annonce la mise en vente du club par son propriétaire Max Guazzini[10]. En effet, le club est en proie de graves problèmes financiers, notamment à cause du dépôt de bilan de sa régie publicitaire et actionnaire minoritaire Sportys.

Ère Thomas Savare

Animations du Stade français au nouveau Jean-Bouin (2014).

À cette date, Thomas Savare, directeur général du nouvel actionnaire, le groupe Oberthur Fiduciaire, prend la présidence du club à la place de Max Guazzini. Il investit 11 millions d'euros dans le club, se sépare de Bernard Laporte et choisit l'ancien troisième ligne du club parisien Richard Pool-Jones comme vice-président. Durant sa campagne européenne 2012-2013, le Stade français a multiplié les délocalisations en jouant des matchs de Challenge européen au Stade Océane du Havre, au MMArena du Mans et au Stade du Hainaut de Valenciennes[11]. En outre, une rencontre de championnat face à Toulon s'est déroulée le 30 mars 2013 au Stade Pierre-Mauroy de Lille[12].

Au cours des exercices suivants, le Stade français reste régulièrement déficitaire conduisant son actionnaire principal à des réinvestissements significatifs. Cette situation engendre des tensions significatives au sein de la famille actionnaire d'Oberthur Fiduciaire. En septembre 2014, les sœurs de Thomas Savare, Marie et Emmanuelle, également actionnaires du groupe Oberthur Fiduciaire et opposées à cet investissement décident ainsi de s'opposer dans la presse à la poursuite de cet investissement, qu'elle juge sans finalité économique et qualifie de puits sans fonds. De son côté, Thomas Savare parle d'un « investissement passion » et indique continuer à œuvrer pour que le club atteigne l'autofinancement[13].

Fusion avortée avec le Racing 92

Le lundi 13 mars 2017, le président du club, Thomas Savare, annonce le projet de fusion avec le club voisin du Racing 92 pour la saison 2017-2018[14]. Le lendemain, les joueurs du Stade français décident, après s'être réunis, de déposer un préavis de grève pour une durée illimitée pour demander l'annulation de la fusion. Ils ne participent plus ni aux entraînements ni aux matchs[15]. Devant les fortes réticences, les deux présidents décident de renoncer au projet quelques jours plus tard. Le 19 mars, Jacky Lorenzetti puis Thomas Savare s'en expliquent chacun leur tour dans un communiqué[16],[17].

Ère Hans-Peter Wild

Le 14 mai 2017, Thomas Savare annonce son choix de confier le club de la capitale à l'entrepreneur suisse, le Dr Hans-Peter Wild, et remet les clés à son successeur[18]. L'offre de l'homme d'affaires suisse a été préférée à la proposition faite par d'anciens joueurs et un pool d'investisseurs[19]. Le fondateur de Capri-Sun, grand fan de rugby et amoureux de Paris, annonce son envie d'être à la tête du club parisien pour le long terme. Il souhaite faire grandir le club tant au niveau national qu'au niveau international.

Pour mener à bien son projet, il nomme Hubert Patricot, ancien président de la division Europe de Coca-Cola Enterprises, à la présidence du club[20] et Fabien Grobon à la direction générale[21].

Le projet sportif

Dès le rachat du club, le Dr Hans-Peter Wild confie à Robert Mohr le soin d’initier le nouveau projet sportif. Dès le milieu de la saison 2017-2018 commencée avec les équipes et joueurs en place ou encore disponibles sur le marché des transferts, de nombreux changements sont initiés : le nouveau projet sportif se construit à compter d’avril autour d’Heyneke Meyer, ancien sélectionneur de l'équipe d'Afrique du Sud, qui s’allie les services de techniciens reconnus du rugby (Pieter de Villiers, Mike Prendergast) et de Paul O'Connell, deuxième ligne irlandais qui cumulent 108 capes avec sa sélection. Il renforce également l’effectif professionnel avec l’arrivée de nouvelles recrues pour la saison 2018-2019, dont les internationaux Gaël Fickou, Yoann Maestri ou Nicolás Sánchez.

Sous la direction de Pascal Papé, ancien joueur du Stade français Paris et ancien capitaine du XV de France, le club adopte une approche transversale de la formation des jeunes et du développement du groupe professionnel (de 14 ans à la reconversion : transversalité des équipes, partage d’expériences, suivi dans la durée). Le parcours des joueurs est repensé pour une recherche systématique de la performance avec plus de discipline et d’exigence au quotidien[réf. nécessaire]. La préparation de la saison 2018-2019 marque un changement net notamment dans la préparation physique des joueurs et la mise sur pied d’un nouveau plan de jeu pour gagner[réf. nécessaire].

Le Stade Français face au Racing 92 en septembre 2021.

Un autre chantier urgent du Dr Hans-Peter Wild est de repositionner la marque et de repenser le logo du club pour marquer la transition et écrire un nouveau chapitre de son histoire. Pour cristalliser une histoire d’amour avec la capitale qui dure depuis 135 ans, le Stade français Paris intègre désormais « Paris » au cœur de son blason qui conserve sa forme. La couleur rose, emblème de la différence assumée du club et de sa créativité, est conservé ; les éclairs, éléments importants de l'ADN du club, évoluent et incarnent dynamisme et reconquête[réf. nécessaire].

Le nouveau projet sportif et le nouveau logo sont à la fois un hommage au passé prestigieux du club et un appel à des ambitions nouvelles : c’est la (R)évolution présentée au stade Jean-Bouin le 16 mai 2018, date anniversaire du premier titre de champion de France de l’ère Guazzini (en 1998, contre Perpignan). Lors de cet événement réunissant plusieurs milliers de personnes, les anciens joueurs du Stade français Paris sont mis à l’honneur en introduction et les nouvelles ambitions du club pour les 5 années à venir sont présentées[réf. nécessaire].

En 2018, Robert Mohr laisse le poste de directeur sportif du club à Heyneke Meyer et devient lui responsable du développement sportif[22]. Le 10 janvier 2019, il est relevé de ses fonctions et mis à l'écart par le club[23].

La saison 2019-2020 au Top 14 démarre très mal, le club étant lanterne rouge après neuf journées[24]. Le président Hubert Patricot démissionne le pour laisser la présidence directe du club au propriétaire Hans-Peter Wild[25]. Le , Thomas Lombard, ancien joueur du club de 1997 à 2004, est nommé directeur général par le président. Il commence sa mission à temps plein après la Coupe du monde de rugby à XV, le . Dominique Martin prends les fonctions de directeur administratif et financier dès le 18 octobre[26]. Le , le directeur sportif Heyneke Meyer présente alors sa démission au président avec effet immédiat[27].

Le Stade français Paris est éliminé par le Racing 92 (38-21), à la Défense Arena, en barrage du Top 14 2021.

Identité visuelle

Couleurs et maillots

Le Stade français joue traditionnellement en bleu et rouge et les couleurs du CASG Paris sont le bleu ciel, le blanc et le bleu marine. Après la fusion entre les sections rugby des deux clubs omnisports, le nouveau club décide d'adopter les couleurs du Stade français, en jouant avec un maillot bleu, un short rouge mais conserve des chaussettes blanches.

Dans les années 2000, les éclairs de la foudre en couleur rouge font leur apparition sur le maillot bleu avant de devenir l'une des marques symbolisant le club.

Quelques années plus tard, le Stade français évolue avec un maillot rose, couleur inédite dans le rugby, qui deviendra en quelques saisons une de ses couleurs principales au détriment du rouge historique.

Le club alterne depuis 2006 entre des ensembles bleu marine à parement rose, rose et bleu ou encore blanc, marine et rose. En 2019 le club utilise un ensemble collector bleu, rouge et blanc pour un match contre le Stade Toulousain. C'est la première fois que rouge couleur historique du club fait son retour après son abandon en 2007. Le rouge est de nouveau utilisé pour la troisième tenue du club à dominante blanche lors de la saison 2020-2021.

À l'intersaison 2003, la mention du CASG, entité ayant pris part à la fusion de 1995, disparaît de l'identité visuelle du club[28],[29].

Le , à l'occasion des 20 ans du premier titre de l'ère professionnel et dans le cadre de sa présentation au public (R)Évolution, un nouveau logo est adopté[30].

Résultats sportifs

Palmarès

Palmarès du Stade français
Compétitions nationales Compétitions internationales Compétitions nationales disparues Équipes de jeunes

Historique des saisons

Historique des saisons en championnat de France
Saison Championnat Nb équipe/poule Division Classement Phase finale Titres
2021-2022Top 1414Première division11e-
2020-2021Top 1414Première division6eBarrage-
2019-2020Top 1414Première division14e--
2018-2019Top 1414Première division8e--
2017-2018Top 1414Première division12e--
2016-2017Top 1414Première division7e--
2015-2016Top 1414Première division12e--
2014-2015Top 1414Première division4eFinaleChampion de France
2013-2014Top 1414Première division7e--
2012-2013Top 1414Première division10e--
2011-2012Top 1414Première division7e--
2010-2011Top 1414Première division11e--
2009-2010Top 1414Première division8e--
2008-2009Top 1414Première division4eDemi-finale-
2007-2008Top 1414Première division3eDemi-finale-
2006-2007Top 1414Première division1erFinaleChampion de France
2005-2006Top 1414Première division2eDemi-finale-
2004-2005Top 1616Première division1erFinale-
2003-2004Top 168Première division4eFinaleChampion de France
2002-2003Top 168Première division2eFinaleChampion de France
2001-2002Top 168Première division4eQualification-
2000-2001Pro D111Première division2eQuart de finale-
1999-2000Pro D112Première division2eFinaleChampion de France
1998-1999Pro D18Première division1erQuart de finale-
1997-1998Pro D110Première division1erFinaleChampion de France
1996-1997Groupe A2 ?Seconde division ?--
1995-1996Groupe B ?Seconde division ?--

Les finales du Stade français

On accède à l'article qui traite d'une saison particulière en cliquant sur le score de la finale.

Championnat de France
Date de la finale Vainqueur Finaliste Score Lieu de la finale Spectateurs
Racing club de France Stade français 4-3 Bagatelle, Paris 2 000
Stade français Racing club de France 7-3 Bécon-les-Bruyères 1 200
Stade français Inter NOS 18-0 Bécon-les-Bruyères 1 500
Stade français Olympique 16-0 Vélodrome, Courbevoie ...
Olympique Stade français 12-0 Vélodrome, Courbevoie ...
1897 Stade français Olympique 1 ... ...
1898 Stade français Racing club de France 2 ... ...
Stade bordelais UC Stade français 5-3 Stade Sainte-Germaine, Le Bouscat 3 000
Stade français Stade bordelais UC 0-3 3 Stade Sainte-Germaine, Le Bouscat ...
Stade français SOE Toulouse 16-8 Prairie des Filtres, Toulouse 5 000
Stade bordelais UC Stade français 3-0 La Faisanderie, Saint-Cloud 2 000
Stade bordelais UC Stade français 12-3 Stade Sainte-Germaine, Le Bouscat 6 000
Stade bordelais UC Stade français 9-0 Parc des Princes, Paris 4 000
Stade bordelais UC Stade français 14-3 Stade Sainte-Germaine, Le Bouscat 12 000
Stade français Stade bordelais UC 16-3 Colombes 10 000
Stade toulousain Stade français 19-9 Stade des Ponts Jumeaux, Toulouse 20 000
Stade français USA Perpignan 34-7 Stade de France, Saint-Denis 78 000
Stade français US Colomiers 28-23 Stade de France, Saint-Denis 78 000
Stade français Stade toulousain 32-18 Stade de France, Saint-Denis 78 000
Stade français USA Perpignan 38-20 Stade de France, Saint-Denis 79 722
Biarritz olympique Stade français 37-34 AP 4 Stade de France, Saint-Denis 79 475
Stade français ASM Clermont Auvergne 23-18 Stade de France, Saint-Denis 79 654
Stade français ASM Clermont Auvergne 12-6 Stade de France, Saint-Denis 79 000

1 Le titre fut décerné à l'issue d'une poule finale comprenant 5 clubs. Le Stade français eut 10 points, l'Olympique 8.
² Le titre fut décerné à l'issue d'une poule finale comprenant 6 clubs. Le Stade français eut 10 points, le Racing 6.
³ En 1901, le Stade bordelais gagna la finale à la régulière sur le score de 3-0. Mais l'USFSA annula le résultat et décida que la finale devait être rejouée à Paris, le Stade bordelais avait en effet fait jouer trois joueurs irrégulièrement. Le Stade bordelais refusant cette décision, le Stade français fut déclaré vainqueur sur tapis vert.
4 Plus grand nombre de points marqués en finale.

Stade français - Biarritz olympique, demi-finale de la coupe d'Europe 2005.
Coupe d’Europe
Date de la finale Vainqueur Finaliste Score Lieu de la finale Spectateurs
Leicester Tigers Stade français Paris 34-30 Parc des Princes, Paris 44 000
Stade toulousain Stade français Paris 18-12 AP Murrayfield, Édimbourg 51 326
Challenge européen
Date de la finale Vainqueur Finaliste Score Lieu de la finale Spectateurs
Harlequins Stade français Paris 19-18 Cardiff City Stadium, Cardiff 12 236
Leinster Rugby Stade français Paris 34-13 RDS Arena, Dublin 20 396
Stade français Paris Gloucester RFC 25-17 Murrayfield Stadium, Edimbourg 24 494

Joueurs et personnalités du club

Présidents successifs

Directeurs généraux successifs

Liste des entraîneurs

Période Entraîneur en chef Adjoint(s) Titre(s)
1988-1994 Eugenio Stefan
1993-1994 Patrick Tagand
1994-1995 François Anne
1995-1996 Bernard Laporte Patrick Chenut
Bernard Udari
Champion de France groupe B 1996
1996-1997 Denis Charvet
Luc Stofft
Daniel Servais
1997-1998 Daniel Servais
Frederic Aubert
Champion de France 1998
1998-Décembre 1999 Pierre TrémouilleCoupe de France 1999
Décembre 1999-Mai 2000 Georges Coste Pierre Trémouille
Mai - Juillet 2000Auto-gestionEntraînements dirigés par :
Fabrice Landreau (avants)
Diego Dominguez (arrières)
Champion de France 2000
2000-2002 John Connolly Paul Healy (arrières)
2002-2004 Nick Mallett Steve Meehan (arrières)Champion de France 2003
Champion de France 2004
2004-2005 Fabien Galthié Fabrice Landreau (avants)
Steve Meehan (arrières)
2005-2008 Fabrice Landreau (avants)Champion de France 2007
2008-jusqu'à septembre 2009 Ewen McKenzie Christophe Dominici (arrières)
Fabrice Landreau (avants)
De septembre 2009 jusqu'à juin 2010 Jacques Delmas Didier Faugeron (arrières)
2010-2011 Michael Cheika Didier Faugeron (arrières)
Chris Whitaker
2011-2012 Christophe Laussucq (arrières)
Mario Ledesma (avants)
Chris Whitaker
2012-2013 Richard Pool-Jones Christophe Laussucq (arrières)
David Auradou (avants)
2013-2014 Gonzalo Quesada Patricio Noriega (avants)
Jeff Dubois (arrières)
2014-2015 Simon Raiwalui (avants)
Jeff Dubois (arrières)
Champion de France 2015
2015-2016 Simon Raiwalui (avants)
2016-2017 Simon Raiwalui (avants)
Greg Cooper (arrières)
Challenge européen 2017
2017-Janvier 2018 Greg Cooper Olivier Azam (avants)
Julien Dupuy (arrières)
Janvier - Juillet 2018 Olivier Azam
Julien Dupuy
John Haggart (défense)
2018-2019 Heyneke Meyer Pieter de Villiers (avants)
Paul O'Connell (touche)
Mike Prendergast (arrières)
John McFarland (défense)
Julien Dupuy (skills, jusqu'au 10 janvier 2019)
Juillet - Novembre 2019 Pieter de Villiers (avants)
Dewald Senekal (touche)
Ricardo Loubscher (arrières)
John McFarland (défense)
Laurent Sempéré (assistant avants)
12 novembre 2019 - 2020 Laurent Sempéré
Julien Arias
2020-2021 Gonzalo Quesada Laurent Sempéré (avants)
Julien Arias (arrières)
2021-2022 Kobus Potgieter (adjoint)
Laurent Sempéré (avants)
Julien Arias (arrières)
2022-2023 Kobus Potgieter (adjoint)
Laurent Sempéré (avants)
Julien Arias (arrières)
Paul Gustard (défense)
James Kent (skills)

Effectif 2022-2023

Nom Poste Naissance Nationalité Sélection nationale Dernier club Arrivée au club
(année[Note 3])
Moses Alo-EmilePilier Samoa- BSHS2018
Paul Alo-EmilePilier Samoa Melbourne Rebels2015
Clément CastetsPilier France-Stade toulousain2021
Vasil KakovinPilier GéorgieRacing 922020
Giorgi MelikidzePilier Géorgie Kharebi Rustavi2015
Nemo RoelofsePilier Afrique du Sud-USON Nevers2021
Mickaël IvaldiTalonneur France-LOU Rugby2022
Laurent PanisTalonneur France-Formé au club2014
Lucas PeyresblanquesTalonneur France-Biarritz olympique2022
Pierre-Henri Azagoh2e ligne FranceRC Massy2019
Matthieu De Giovanni2e ligne France-Formé au club2014
Paul Gabrillagues2e ligne FranceFormé au club2014
Baptiste Pesenti2e ligne FranceRacing 922022
JJ van der Mescht2e ligne Afrique du Sud- Sale Sharks2021
Romain Briatte3e ligne France-SU Agen2021
Ryan Chapuis3e ligne France-Formé au club2018
Giovanni Habel Kuffner3e ligne Samoa-Section Paloise2022
Mathieu Hirigoyen3e ligne France-Biarritz olympique2022
Marcos Kremer3e ligne Argentine Jaguares2020
Giorgi Tsutskiridze3e ligne GéorgieStade aurillacois2022
Sekou Macalou3e ligne FranceRC Massy2015
Julien Ory3e ligne FranceRC Toulon2022
Arthur CovilleDemi de mêlée France-RC Vannes2017
Louis DruartDemi de mêlée France-US Montauban2022
James HallDemi de mêlée Afrique du Sud-Oyonnax rugby2019
Morgan ParraDemi de mêlée FranceASM Clermont2022
Léo BarréDemi d'ouverture France-RC Massy2020
Nicolas SanchezDemi d'ouverture Argentine Jaguares2018
Joris SegondsDemi d'ouverture France-Stade aurillacois2019
Alex ArrateCentre France-Biarritz olympique2018
Théo DacharyCentre France-RC Toulon2022
Julien DelbouisCentre France-RC Massy2018
Harry GloverCentre Angleterre-US Carcassonne2021
Jeremy WardCentre Afrique du Sud- Sharks2022
Stéphane AhmedAilier France-US Montauban2022
Paul ChampAilier France-Formé au club2021
Lester EtienAilier France-RC Massy2018
Nadir MegdoudAilier AlgérieRouen NR2022
Sefanaia NaivaluAilier Australie Queensland Reds2019
Kylan HamdaouiArrière France-Biarritz olympique2018
Sione TuiArrière Australie-US Carcassonne2019
Telusa VeainuArrière Tonga Leicester Tigers2020

Joueurs emblématiques

1883-1913 : Les origines et les premiers titres

1920-1946 : l'entre-deux guerres

1992-2011 : l'ère Guazzini

2011-2017 : l'ère Savare

2017- : l'ère Wild

Évolution du budget

  • 2010-2011 : 19,28 M€[36]
  • 2011-2012 : 21,27 M€[36]
  • 2012-2013 : 22,81 M€[36]
  • 2013-2014 : 24,968 M€[37]
  • 2014-2015 : 25,28 M€
  • 2015-2016 : 27,65 M€[38]
  • 2016-2017 : 27,6 M€[39]
  • 2017-2018 : 30,16 M€[40]
  • 2018-2019 : 34 M€[41]

La section féminine

Le Stade français Paris a également une section féminine créée en 2011. Les joueuses sont appelées les « Pink Rockets ». Elles évoluent depuis 2018 en 1re division.

Notes et références

Notes

  1. Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
  2. En 1901, le Stade bordelais gagne la finale à la régulière sur le score de 3-0. Mais l'USFSA annule le résultat et décide que la finale doit être rejouée à Paris, le Stade bordelais a en effet fait jouer trois joueurs irrégulièrement. Refusant cette décision, le Stade français est déclaré vainqueur.
  3. Pour les joueurs formés au club, année de leur première apparition en équipe professionnelle.

Références

  1. Le Stade français veut renouer avec les sommets - Le Figaro avec Sport24, 8 août 2014
  2. Georges Pastre, Les Boucliers du printemps, Histoire générale du rugby, Tome I, Midi Olympique, 1968.
  3. « Présentation - Paris Jean Bouin, section rugby », sur parisjeanbouin.fr (consulté le ).
  4. Clément Garioud, « Ces sombres affaires qui ont entaché la réputation du rugby français », sur https://actu.fr, (consulté le )
  5. Récupéré le 13 février 2007.
  6. Un Sony Ericsson Stade français - Récupéré le 13 février 2007.
  7. Midi Olympiquemag, no 84, février 2007.
  8. Stade français-Toulouse : Pierre Blayau trouve la communication "excessive" sur Yahoo! sports
  9. Un match déjà gagné ; L'Humanité ; 15 octobre 2005 (article en ligne)
  10. Le Stade français! est à vendre! - Le 10 Sport, 7 avril 2011
  11. Challenge Européen : Le Stade français se délocalise
  12. Rugby : Stade français-Toulon se jouera à Lille le 30 mars
  13. Le Stade français divise la famille Savare, L'Équipe, p. 11, 30 septembre 2014. Consulté le 30 septembre 2014.
  14. « Le Racing 92 et le Stade français vont fusionner ! », sur www.rugbyrama.fr, Rugbyrama, (consulté le )
  15. « Les joueurs du Stade français en grève contre la fusion avec le Racing », sur www.lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le )
  16. Thibault Perrin, « Top 14 - La fusion entre le Racing 92 et le Stade Français n'aura pas lieu », sur lerugbynistere.fr, Le Rugbynistère, (consulté le ).
  17. « La fusion n'aura pas lieu. », sur www.stade.fr, (consulté le ).
  18. F.B. et M.R., « Hans-Peter Wild choisi pour reprendre le Stade Français », L'Equipe.fr, (lire en ligne, consulté le )
  19. Romain et Dézèque, « Rugby : Thomas Savare choisit Hans-Peter Wild pour reprendre le Stade Français », francebleu.fr, (lire en ligne, consulté le )
  20. « Hubert Patricot, un ancien de Coca-Cola, à la présidence exécutive du Stade Français », sur www.lequipe.fr, (consulté le )
  21. GEM Alumni, « Nomination : Fabien Grobon prend la direction générale du Stade Français » , sur Gem Alumni, (consulté le )
  22. « Stade Français : Julien Dupuy reste dans le staff technique », sur www.leparisien.fr, Le Parisien, (consulté le )
  23. « Stade Français : Robert Mohr et Julien Dupuy écartés », sur www.lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le )
  24. « Stade français : La chute sans fin », sur Le Figaro / Sport 24,
  25. « Hubert Patricot quitte la présidence du club », sur www.stade.fr, (consulté le ).
  26. « Stade français : Wild annonce des changements... Lombard arrive, Meyer confirmé », sur www.rugbyrama.fr, (consulté le ).
  27. « Heyneke Meyer a présenté ce matin sa démission avec effet immédiat », sur www.stade.fr, (consulté le ).
  28. « Les clubs | Top 16 » (version du 2 avril 2003 sur l'Internet Archive), sur lnr.fr.
  29. « Les clubs | Top 16 » (version du 14 août 2003 sur l'Internet Archive), sur lnr.fr.
  30. « Le Stade Français Paris fait sa (R)Évolution », sur stade.fr, (consulté le ).
  31. « Stade toulousain bat Stade français », L'Auto, (lire en ligne).
  32. Vincent Péré-Lahaille, « Top 14 - Julien Arias (Stade français) : "Le Racing va vouloir nous faire redescendre sur terre" », sur Rugbyrama.fr, (consulté le ).
  33. « Un ancien joueur emblématique du Stade-Français va se faire licencier ! - Minute Sports », sur Minute Sports, (consulté le ).
  34. Des joueurs qui "symbolisent le Stade français"
  35. capitaine titulaire avec le XV de France
  36. « Toulon: 4e budget du Top 14 », sur http://www.blog-rct.com/ (consulté le )
  37. « Top 14 : les budgets des clubs pour la saison 2013-2014 », sur /www.lerugbynistere.fr (consulté le )
  38. « Les budgets des clubs pour la saison 2015-2016 », sur www.lerugbynistere.fr (consulté le )
  39. « Le budget de toutes les équipes du Top 14 rugby, en 2016-2017 », Sportune, (lire en ligne, consulté le )
  40. « Classement des budgets du Top 14 saison 2017-18 : Clermont devient le plus gros budget devant le Stade Toulousain », sur www.parlonsrugby.com, (consulté le )
  41. « Top 14 - Le classement des budgets pour la saison 2018-2019 » (consulté le )

Annexes

Bibliographie

  • La première venue du Rosslyn Park FC à Paris (premier match international de foot-ball - rugby, en avril 1892 - La Revue des sports, 23 avril 1892, p.290)
  • Dieux du stade. Les rugbymen du Stade français Paris et leurs invités photographiés nus, de François Rousseau, éd. Stade français, 2004
  • Stade français - Un club à la une, éd. L'Équipe, 2006
  • Le Rugby et le Stade français, tome 1 et 2, collectif dont Didier Dorsemaine, éd. Atlantica, 2006 (le tome I reprend celui de 2000)
  • Stade français Rugby - Ils rient, ils pleurent, ils espèrent, par Jean-Louis Galharret-Borde; éd Atlantica, 2011

DVDthèque

  • Dieux du Stade. Making of des calendriers, éditions 2004-2005 (coffret) et 2006, par ULM

Liens externes

  • Portail du rugby à XV
  • Portail de Paris
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.