Sulignat

Sulignat est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Sulignat

Église de la Nativité-de Notre-Dame de Sulignat.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Bourg-en-Bresse
Intercommunalité Communauté de communes de la Dombes
Maire
Mandat
Alain Genestoux
2020-2026
Code postal 01400
Code commune 01412
Démographie
Gentilé Sulignacois, Sulignacoise
Population
municipale
595 hab. (2019 )
Densité 55 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 10′ 42″ nord, 4° 57′ 51″ est
Altitude Min. 202 m
Max. 278 m
Superficie 10,80 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Châtillon-sur-Chalaronne
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Sulignat
Géolocalisation sur la carte : France
Sulignat
Géolocalisation sur la carte : Ain
Sulignat
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Sulignat
Liens
Site web sulignat.fr

    Les habitants sont les Sulignacois et les Sulignacoises.

    Géographie

    Carte du territoire.

    Localisation

    Sulignat est un petit village situé au centre-est de la France localisé dans le département de l'Ain de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Au niveau local, le village appartient à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse et au canton de Châtillon-sur-Chalaronne. L'altitude de la commune est aux environs de 260 mètres, sa superficie est de 10,80 km2.

    Communes limitrophes

    Points extrêmes

    • Nord : Le Pierrier, 46° 11′ 32″ N, 4° 58′ 40″ E
    • Est : Forêt de Longe, 46° 10′ 47″ N, 4° 59′ 20″ E
    • Sud : Chamaudry, 46° 09′ 12″ N, 4° 57′ 30″ E
    • Ouest : Les Grandes Raies, 46° 09′ 44″ N, 4° 55′ 53″ E

    Hydrographie

    • Le Renon traverse l'est vers Dagallier Bas. La rivière forme une frontière avec Neuville-les-Dames et Vonnas.
    • Le Bief Bourbon naît au sud-ouest la commune entre le Bois des Bones et les Renardières. Ce cours d'eau forme une partie de la frontière que le village partage avec Saint-Julien-sur-Veyle, Illiat et L'Abergement-Clémenciat, il se jette à Biziat dans la Petite Veyle.
    • Le Bief Berthelon prend aussi sa source dans la commune à l'ouest du bourg dans le hameau de Montessuy avant de se jeter dans le Bief Bourbon près de la frontière avec Biziat.

    Climatologie

    Le climat de Sulignat est un climat tempéré à légère tendance continentale. La station la plus proche est celle de Mâcon qui lui confère donc les données climatiques de la ville-préfecture qui sont les suivantes pour la période entre 1981 et 2010.

    Relevés Mâcon 1981-2010
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0 1 3,5 6 10 13,5 15,5 15 11,5 8 3,5 1 7,5
    Température moyenne (°C) 2 4,5 8 11 15 19 21 20,5 17 12 7 3,5 12
    Température maximale moyenne (°C) 5,5 8 12 16 20 24 27 26 22 16,5 10 6 16
    Ensoleillement (h) 61,9 91,5 154,9 182 212,9 245,3 267,7 242,4 185,6 116,9 70,3 50,5 1 881,9
    Précipitations (mm) 59 53 49 75 88 75,5 71 72 79,5 85,5 84 70 861,5
    Source : Météo-France/Infoclimat : Mâcon (1981-2010)[1]
    Température

    minimale

    Température

    maximale

    Hauteur de

    précipitations

    Nombre de jours

    avec précipitations

    Durée

    d’ensoleillement

    Nombre de jours avec

    bon ensoleillement

    7,4 °C 16,1 °C 859,3 mm 113,9 j 1881,9 h 73,25 j

    Voies de communication et transports

    Carte des axes de communication.

    Réseau routier

    Voies ferroviaires

    Aucune voie ne traverse la commune mais la ligne de Mâcon à Ambérieu, desservie par les TER de la région Rhône-Alpes[2], passe à proximité. Les trains TER de la ligne s'arrêtent à la gare de Vonnas.

    Transport aérien

    Urbanisme

    Typologie

    Sulignat est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40,9 %), zones agricoles hétérogènes (21,9 %), forêts (21,2 %), prairies (11,8 %), zones urbanisées (4,1 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Panneau d'entrée du village.

    Origine du nom

    Sulignat vient de Soliniacum qui est le dérivé du nom d'un homme nommé Solinus ou Solinianus[9].

    Noms successifs

    Les premières mentions du village date de 1272 sous les noms de Suligniacus ou Suligna[10]. En 1443, Sulligniacus est utilisé par les archives de l'Ain pour se référer au village. À la fin du siècle, on trouve en 1495 Suliniacus sur la pancarte des droits de cire.

    En 1563, Sullignaz est évoqué dans les archives de la Côte-d'Or, Sulligna est mentionné en 1656. On trouve le nom actuel de Sulignat vers 1734 dans la Description de Bourgogne. Toutefois, le Pouillé du diocèse de Lyon cite Sulligniat en 1743.

    Histoire

    Très ancienne paroisse, Sulignat faisait partie de la Bresse sous le vocable de la Nativité de Notre Dame, puis devint savoyarde en 1272.

    En 1601, après la fin de la guerre franco-savoyarde qui se termine par le traité de Lyon, Biziat intègre la France avec l'acquisition de celle-ci de la Bresse, du Bugey, du Valromey et du pays de Gex. Elle est par la suite intégrée à la province bourguignonne.

    Entre 1790 et 1795, elle devient une municipalité du canton de Châtillon-les-Dombes, et dépendait du district de Châtillon-les-Dombes. Durant cette période, Châtillon-sur-Chalaronne absorbe la commune, L'Abergement et Clémenciat, le village devient alors un hameau. Tandis que ces deux derniers quittent Châtillon pour former L'Abergement-Clémenciat en 1857, Sulignat redevient une commune en 1809 et M. Garron de la Bevière devient alors le premier maire.

    Durant la Seconde Guerre mondiale, un camp de maquisards portant le nom de Catane et formé par 75 hommes était installé dans les bois de Marmanant.

    Politique et administration

    Mairie.

    Administration municipale

    Lors des réunions du conseil municipal, le maire est entouré de ses quatre adjoints et de ses dix autres conseillers municipaux[11]. Ces conseillers se regroupent dans différentes commissions : budget, appels d’offres, éducation, action sociale, culture, associations, sports, loisirs, tourisme, communication, ruralité, aménagement durable du territoire, urbanisme, lotissement, autorisations d’urbanisme, patrimoine, bâtiment, juridique, cimetière.

    Maires successifs

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1995 1995 Yves Ravoux    
    1995 2001 Jean-Paul Janichon    
    2001 2008 Bernard Comas    
    2008 mai 2020 Bernard Jarnet[12]   Industriel, chef entreprise
    mai 2020 en cours Alain Genestoux[13]   Profession libérale

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15].

    En 2019, la commune comptait 595 habitants[Note 2], en augmentation de 6,82 % par rapport à 2013 (Ain : +5,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856 1861
    387498441480476531518501502
    1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
    574555593595570551525529505
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
    507456453470450431392395367
    1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017 2019
    348370434485558569556586595
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    École.

    L'école de la commune forme avec celles de Saint-Julien-sur-Veyle et de Biziat un RPI depuis le [18]. On y trouve trois classes regroupant les trois niveaux de la maternelle[19].

    Les élèves de cette école passant en 6e sont dirigés au collège du Renon de Vonnas. Enfin, le lycée de secteur de la commune est le lycée Lalande, situé à Bourg-en-Bresse.

    Manifestations culturelles et festivités

    Depuis 1977[20], le village accueille la fête de la Frite. Cette fête a lieu chaque 14 juillet où des frites fraîches sont en vente. De nombreuses animations sont aussi proposées durant cette journée.

    Sports

    Médias locaux

    • Le journal Le Progrès propose une édition locale aux communes de l'Ain. Il paraît du lundi au dimanche et traite des faits divers, des évènements sportifs et culturels au niveau local, national, et international.
    • Le journal Voix de l'Ain est un hebdomadaire publié les vendredis qui propose des informations locales pour les différentes régions du département de l'Ain.
    • La chaîne France 3 Rhône Alpes Auvergne est disponible dans la région.

    Numérique

    La commune ne dispose pas encore du très haut débit avec la fibre optique grâce au réseau public de fibre optique LIAin régi par le syndicat intercommunal d'énergie et de e-communication de l'Ain, les travaux étant reportés en 2020[21].

    Économie

    La commune accueille une quinzaine d’entreprises, des restaurants, des chambres d’hôtes, un gîte rural, un commerce multiservices et une douzaine d'exploitations agricoles[22].

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église de la Nativité-de-Notre-Dame fut construite vers 1001, elle perdit son clocher durant la Révolution française. Le bâtiment subit une transformation importante lors de sa restauration en 1865, le chœur devient l'entrée de l'édifice.
    • La grange de Biziat était une propriété de l'hôpital de Châtillon-sur-Chalaronne. Le bâtiment est caractéristique des anciennes constructions en pans de bois.
    • Près de l'église, la halle fut récemment construite sur la place du marronnier. Accueillant les toilettes publiques, elle fut édifiée avec les matériaux d'un ancien presbytère[22].
    • Le Château de Longes fut construit en 1240[23] et était à l'origine une maison forte. Entre 1660 et 1671, le bâtiment fut restauré et fut inscrit au titre des monuments historiques en 1991.
    • À la sortie du bourg en direction de Châtillon-sur-Chalaronne, le château d'eau est situé le long de la route D 2.
    • En face de l'église, un monument honore les soldats de la commune tués au combat.

    Personnalités liées à la commune

    Gastronomie

    Les spécialités culinaires sont celles de la région bressane, c'est-à-dire la volaille de Bresse, les gaudes, la galette bressane, les gaufres bressanes, la fondue bressane[24].

    La commune se situe dans l'aire géographique de l'AOC Crème et beurre de Bresse[25] et de l'AOC Volailles de Bresse[26].

    Elle a aussi l'autorisation de produire le vin IGP Coteaux de l'Ain (sous les trois couleurs, rouge, blanc et rosé)[27].

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Archives climatologiques mensuelles - Mâcon (1981-2010)
    2. Dépliant PDF de la ligne Mâcon-Bourg-Ambérieu.
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs », sur henrysuter.ch
    10. Dictionnaire topographique de l'Ain, p.419, sur archives.ain.fr.
    11. Le conseil municipal, sur sulignat.fr.
    12. Répertoire national des élus (RNE) - version de juillet 2020, consulté le 3 juillet 2020
    13. « Répertoire national des élus (RNE) - version octobre 2021 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    18. École RPI, sur le site de la commune.
    19. École RPI, sur biziat.fr.
    20. Fête de la frite, sur sulignat.fr.
    21. Carte du réseau de la fibre optique à Sulignat, sur reso-liain.fr.
    22. « Présentation de Sulignat », sur cc-chalaronne-centre.org,
    23. Présentation de Sulignat, sur ladombes.free.fr.
    24. Bourg-en-Bresse, ville départ, sur letour.fr.
    25. « Aire géographique de l'AOC Crème de Bresse. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?)
    26. « Aire géographique de l'AOC Volaille de Bresse. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?)
    27. « Sulignat, commune viticole », sur Vin Vigne (consulté le ).

    Voir aussi

    Article connexe

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