Tartécourt
Tartécourt est une commune française, située dans le département de la Haute-Saône en région Bourgogne-Franche-Comté.
Tartécourt | |||||
L'église Saint-Charles. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Haute-Saône | ||||
Arrondissement | Vesoul | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Hauts du Val de Saône | ||||
Maire Mandat |
Patrick Lamarre 2020-2026 |
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Code postal | 70500 | ||||
Code commune | 70496 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
25 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 11 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 50′ 23″ nord, 5° 58′ 56″ est | ||||
Altitude | Min. 219 m Max. 299 m |
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Superficie | 2,29 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Vesoul (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Jussey | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Tartécourt se trouve en Haute-Saône et appartient au canton de Jussey, village situé à 10 km.
Le village est traversé par la route départementale n° 20 qui va de Magny-lès-Jussey à Port-sur-Saône.
La Ranguine ou ruisseau de la Tuilerie, venant de Magny-lès-Jussey passe derrière le village et se dirige vers Venisey.
La superficie du village est de 229 hectares dont 83 hectares de bois communaux et 22 hectares de bois appartenant à des particuliers.
Il existe deux zones d'habitations dont une ferme appelée Ferme de Bellevue située à environ 2 km du village à une altitude de 280 mètres, où vit la dernière famille d'agriculteurs qui subsiste à Tartécourt.
La superficie des zones agricoles utilisées est de 106 hectares.
Le village a une altitude de 225 mètres.
Communes avoisinantes
Magny-lès-Jussey à 3 km, au nord ; Venisey à 1,5 km, à l'est ; Cendrecourt à 7 km, à l'ouest ; Montureux-lès-Baulay à 7 km, au sud.
Urbanisme
Typologie
Tartécourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vesoul, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46 %), prairies (34,8 %), terres arables (19,2 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Le nom de la commune vient d'un nom de personne d'origine germanique "TRITO" employé avec l'appellatif ancien français "Cort/Court" du latin "curtius" (ferme fortifiée).
Toponymie :
- Tritecort en 1225
- Treitecort en 1256
- Tertecoriat en 1430
- Tertecourt en 1538
- Tartecourt en 1539
Les habitants de Tartécourt ne portent pas encore de nom spécifique.
Histoire
Tartécourt appartenait à l'abbaye de Cherlieu et en partie à la seigneurie de Montureux-lès-Baulay. En 1268, Liebaud de Bauffremont se dit seigneur de Bulgnéville, Senoncourt et Tartécourt. Le village ne figure pas dans le tableau qui en 1614, fut dressé pour le département des Contingents dus à la milice provinciale par les communautés établies.
C'est qu'alors y existaient seulement les deux ou trois meix[Quoi ?] que l'abbaye y avait fait bâtir au milieu des bois pour le logement des colons picards qu'elle y avait installés.
Le nombre des baraques s'étaient augmenté à mesure qu'avançaient les travaux de défrichement et ainsi se forma le village.
En fait, le village actuel semble avoir pour origine les maisons des ouvriers qui travaillaient au haut fourneau situé à l'emplacement du moulin près d'une grange de l'abbaye de Cherlieu. Ce haut fourneau installé par les moines dès 1730 fut transporté ensuite en 1781 à Betaucourt. Il n'en reste rien et seuls de gros amas de scories en indiquent l'emplacement.
Nombre d'habitants morts à la Première Guerre mondiale : 5.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription de la Haute-Saône.
Tartécourt fait partie depuis la Révolution française du canton de Jussey. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, celui-ci s'est étendu, passant de 22 à 65 communes[8].
Intercommunalité
La commune était membre de la petite communauté de communes du Pays jusséen, intercommunalité créée au et qui regroupait environ 4 300 habitants en 2009.
L'article 35 de la loi n° 2010-1563 du [9] « de réforme des collectivités territoriales » prévoyait d'achever et de rationaliser le dispositif intercommunal en France, et notamment d'intégrer la quasi-totalité des communes françaises dans des EPCI à fiscalité propre, dont la population soit normalement supérieure à 5 000 habitants.
Dans ce cadre, le schéma départemental de coopération intercommunale a prévu la fusion cette intercommunalité avec d'autres, et l'intégration à la nouvelle structure de communes restées jusqu'alors isolées[10]. Cette fusion, effective le , a permis la création de la communauté de communes des Hauts du val de Saône, à laquelle la commune est désormais membre.
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[13].
En 2019, la commune comptait 25 habitants[Note 3], en diminution de 24,24 % par rapport à 2013 (Haute-Saône : −1,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Vesoul », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales sur Légifrance.
- « Arrêté préfectoral du 23 décembre 2011, portant définition du schéma départemental de coopération intercommunale du département de la Haute-Saône » [PDF], Préfecture de la Haute-Saône (consulté le ), p. 5.
- « Patrick Lamarre, maire », L'Est républicain, (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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