Teutberge d'Arles

Teutberge d'Arles, appelée aussi Theutberge ou Thiberge, née vers 887 et morte avant , est la fille de Théobald d'Arles, comte d'Arles et de Berthe, fille illégitime du roi Lothaire II ; elle est la sœur d'Hugues d'Arles (c.882-†947), comte d'Arles et de Vienne puis marquis de Provence et roi d'Italie, et de Boson d'Arles (885-†936), comte de Provence.

Teutberge d'Arles
Biographie
Naissance
Décès
Père
Mère
Fratrie
Conjoint
Garnier de Troyes (d)
Enfants

Biographie

Teutberge épouse en 908[1] Garnier (ou Warnarius), (né vers 885, mort le en combattant les Vikings à la bataille de Calaus mons (Chaumont ou peut-être Chalmont, entre Milly-la-Forêt et Barbizon[2], ou Chalaux, sur la rivière du même nom, dans la Nièvre, ou encore à l'embouchure de l'Arconce près du lieu-dit Caro, devenu depuis Carrouges[3]), comte (ou vicomte) de Sens, vicomte de Troyes de 895 à 896.

Le couple a pour enfants[4],[5] :

Notes et références

  1. Probablement plus tôt compte tenu que son fils Manasses est nommé archevêque d’Arles dès 914 ; dans une charte du Cartulaire de Cluny (No 726), il nomme ses deux parents, Garnier et Teutberge. Ce mariage ne peut guère être postérieur à 890, en raison des règles d'accession à l'archiépiscopat.
  2. Philippe Lauer Robert Ier et Raoul de Bourgogne, rois de France (923-936) 1910 « Tandis que Roegnvald pénétrait dans la Bourgogne, pillant tout sur son passage, les comtes Garnier de Sens, Manasses II de Dijon, avec les évêques Josselin de Langres et Anseis de Troyes, prévenus peut-être sous main par le marquis Hugues, avaient rassemble leurs vassaux. Ces seigneurs se porterent a la rencontre des Normands qui se retiraient vers la France du nord, charges de butin. Le choc eut lieu sur les confins du Gatinais, à Chalmont, le 6 décembre. La lutte fut acharnée. Il s'agissait pour les Normands d'assurer leur retraite, et les Bourguignons étaient décidés à leur faire expier les ravages qu'ils avaient faits chez eux. Huit cents Normands restèrent, dit-on, sur la place. Du côté bourguignon, le comte Garnier ayant eu son cheval tué sous lui fut pris et mis a mort ».
  3. En Charolais tel que les Grandes Chroniques de France l'écrivent et où de nombreux témoignages sculptés dans la pierre des églises romanes, le suggèrent avant leur rédaction.
  4. « Robert de Vermandois, p. 193-207, par Jean-Noël Mathieu : notamment la note 44 p. 202 », sur Annales de Bourgogne, t. 79 1/2, nos 313-314, janvier-juin 2007, publié en mars 2008
  5. « Vicomtes et comtes de Sens », sur Racines & Histoire
  6. (en) The primary source which confirms her parentage and marriage has not so far been identified. She is named "matris mee Theotberg" in the Sep 948 donation to Cluny of her son "Manases archiepiscopus Arelatensis" made for her soul, presumably indicating that she was then deceased. m WARNARIUS [Garnier] Vicomte de Sens, son of --- (-killed in battle 6 Dec 924). Comte de Troyes 895/96. (cf. comtes de Provence)
    On sait par ailleurs que Manassès est un neveu d’Hugues d’Arles
  7. La filiation de l'évêque Manassès peut sembler chronologiquement impossible vu la date de mariage de Teutberge. En revanche, il pourrait être son frère, ce qui rendrait son accession au siège archiépiscopal beaucoup plus logique. Cela dit, les dates de mariage et de naissance sont souvent données de manière très imprécise pour une époque si reculée et troublée. Teutberge a bien pu être nubile et mariée au tout début du Xe siècle. Quant à l'accession du tout jeune Manassès au trône épiscopal de saint Trophime (d'Arles) en 914, ce n'est pas absolument impossible en ces temps lointains : Jean XII est bien devenu pape à 16/18 ans, et Benoît IX vers 20 ans ! Le nom Manassès évoque Manassès de Chalon à la fin du IXe siècle, père de Gilbert de Bourgogne : or il est très probable que cette famille bourguignonne soit étroitement apparentée à Garnier de Sens et de Troyes ; cet élément va donc dans le sens d'une filiation de l'évêque Manassès vers le couple Garnier/Teutberge.
  8. Georges de Manteyer, « Les origines de la maison de Savoie en Bourgogne (910-1060) », dans Mélanges de l'école française de Rome, (lire en ligne), chap. 19, p. 363-540
  9. « Humbert aux Blanches Mains (970-1042) », sur Hélène & Thierry
  10. Christian Settipani, Les origines maternelles du comte Otte-Guillaume, Annales de Bourgogne, 66,

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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