Flavignac

Flavignac est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Flavignac

L'église de Flavignac, au bord de l'étang Saint-Fortunat.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Haute-Vienne
Arrondissement Limoges
Intercommunalité Communauté de communes Pays de Nexon-Monts de Châlus
Maire
Mandat
Christian Desroche
2020-2026
Code postal 87230
Code commune 87066
Démographie
Gentilé Flavignacois
Population
municipale
1 075 hab. (2019 )
Densité 35 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 42′ 19″ nord, 1° 05′ 35″ est
Altitude Min. 276 m
Max. 410 m
Superficie 30,79 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Limoges
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Yrieix-la-Perche
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Flavignac
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Flavignac
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Flavignac
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Flavignac
Liens
Site web flavignac.fr

    Elle est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.

    Ses habitants s'appellent les Flavignacois et les Flavignacoises[1].

    Géographie

    Situation de la commune de Flavignac dans le canton de Châlus et en Haute-Vienne.

    Situé à une vingtaine de kilomètres de l'agglomération de Limoges, le territoire de la commune fait partie du plateau de Limoges même si sa partie sud repose sur les premiers contreforts des monts de Châlus. Le terroir communal est traversé par le ruisseau de l'Arthonnet, affluent de l'Aixette et par le ruisseau du Brouillet qui alimente l'étang Saint-Fortunat à proximité du bourg. L'altitude varie de 276 à 410 mètres (environ 320 m pour l'étang Saint-Fortunat).

    La commune se situe sur le Plateau du Limousin, dans le Massif central.

    Flavignac est une des communes les moins forestières de la Haute-Vienne et du Limousin et les terres agricoles y sont plutôt de bonne qualité. Depuis la fin du XIXe siècle, l'agriculture s'est progressivement organisée autour de l'élevage bovin (certains élevages de la commune (Faye) ont contribué à la sélection de la race bovine limousine). On trouve aujourd'hui plusieurs exploitations de 100 hectares ou plus, dont le développement a été favorisé par le remembrement foncier des années 1960. Plusieurs entreprises de produits du sol et de services liés à l'agriculture existent sur la commune.

    Depuis la fin du XXe siècle, après une lente érosion démographique amorcée vers les années 1890, la commune regagne de la population, notamment en raison de la proximité de la ville de Limoges qui entraîne l'arrivée de nouvelles familles dont les actifs travaillent à Limoges. Fin 2008, l'Insee annonce officiellement que la commune a dépassé à nouveau les 1 000 habitants, depuis 2007.

    La commune compte encore les commerces et services essentiels et un tissu artisanal assez développé (voir ci-dessous).

    La commune a adhéré en 1998 au parc naturel régional Périgord-Limousin et en 2002 à la communauté de communes des monts de Châlus.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 11,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 1 105 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nexon », sur la commune de Nexon, mise en service en 1970[8] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,6 °C et la hauteur de précipitations de 1 026 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, mise en service en 1973 et à 20 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[12] à 11,4 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,8 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Flavignac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Limoges, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 127 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (49,3 %), prairies (43,3 %), forêts (3,7 %), zones urbanisées (2,3 %), terres arables (1,4 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Panneau en français et occitan.

    En occitan, le nom de la commune est Flavinhac.

    Histoire

    Flavignac doit son nom et probablement son origine à une villa rurale gallo-romaine appartenant à un gallo-romain portant le gentilice Flavinius (Flavinius + -acum → Flavinhacum). Des vestiges en ont été retrouvés en 1978 lors de l'aménagement de l'actuelle salle des fêtes. Avant l'époque carolingienne, une église installée sur le domaine, a donné naissance à une nouvelle paroisse par partition de la très ancienne paroisse Saint-Jean Baptiste de Nexon. Autrefois consacrée à saint Martial, premier évêque du diocèse, l'église associe désormais, et ce, sans doute, depuis sa reconstruction du XVe siècle, la Vierge aux cultes secondaires de Martial et Jean-Baptiste.

    En 855, puis en 954, Flavignac est attesté comme le site éponyme d'une vicaria, vaste circonscription administrative, confiée à un fonctionnaire, le vicarius, représentant du comte.

    Après le Xe siècle, le lieu paraît perdre de son importance et devient un simple chef-lieu de paroisse. Après l'an mille, le territoire correspondant à l'ancienne circonscription carolingienne est tenu, pour sa partie sud par les principes de Lastours alors que le Nord paraît sous la domination de la forteresse vicomtale d'Aixe-sur-Vienne. Une petite famille appelée de Flavignac est attestée dans l'entourage des Lastours dès le XIe siècle ; elle tient un repaire noble et fort face à l'église jusqu'à son extinction vers 1280, (son dernier représentant, le clerc Bozon de Flavignac, fit différents legs à son abbaye, Solignac, et à la paroisse de Flavignac). Le bourg semble marquer la limite septentrionale du fief des Lastours. À partir de la fin du XIIIe siècle, l'héritage des Flavignac est récupéré par une branche cadette de la famille de Lur, encore attestée au XIVe siècle sous le nom de Lur de Flavignac. C'est à la fin du XIIIe siècle et au XIVe siècle que se développe sur la paroisse une nouvelle seigneurie près d'un prieuré de l'abbaye Saint-Martial de Limoges, fondé dans la fin du XIe siècle : Les Cars. D'abord aux mains de la famille de Barry, le fief des Cars est bientôt détenu par une très vieille famille de chevaliers, proches des vicomtes de Limoges et attestés depuis longtemps à la forteresse de Ségur-le-Château, les Pérusse.

    Les Pérusse des Cars vont rapidement devenir une des plus puissantes familles du Périgord Limousin. Le seigneur des Cars partageait avec le curé de Flavignac les dîmes de la paroisse de Flavignac et de son annexe des Cars.

    À partir du XVe siècle, une nouvelle famille prend de l'importance : les Loménie. Ces propriétaires fonciers qui trouvent leur origine dans un petit tènement appelé en 1254 "de Lolmeno", "de l'orme" ont profité des liens très étroits entretenus par les membres de la famille avec le prieuré Saint-André de Faye, dépendant de l'abbaye de Solignac et situé à un kilomètre au nord du bourg. Au fur et à mesure de leur ascension sociale et politique, les Loménie s'opposeront de façon plus ou moins directe aux Pérusse des Cars.

    Après la Révolution, l'ancienne paroisse annexe des Cars devient une commune indépendante. À la suite de longues procédures, l'ancienne paroisse et commune de Texon, rattachée dans un premier temps à la commune de Lavignac, est définitivement fondue à celle de Flavignac en 1829.

    Les Hospitaliers

    Au Busseroles était une seigneurie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem rattachée à la commanderie de Limoges et au membre de Puybonnieux[21].

    La Rebeyrolle est un étang et un moulin qui appartenaient autrefois aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem de Puybonnieux (commune de Pageas).

    Sainte-Catherine autrefois appelé "La Combe", puis "La Combe-Sainte-Catherine", après la fondation de la petite chapelle Sainte-Catherine dans un écart du village au XVe siècle par Gautier de Pérusse des Cars, et enfin "Sainte-Catherine" à partir du XVIIIe siècle. La chapelle, très modeste, dépendait des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem de Puybonnieux (commune de Pageas) et du curé de Flavignac. Elle a disparu dans le courant du XIXe siècle.

    Vidalie est un ancien village aujourd'hui aggloméré au bourg. Doit probablement son nom à la famille Vital ou Vidal attestée dans ce secteur au XIIIe siècle de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le dimanche 24 janvier 1790, les habitants de Flavignac (les hommes seulement) se réunissent dans l'église pour constituer la première municipalité. À l'issue des opérations, rendues longues et difficiles par le fait que peu de personnes savent lire et écrire, Jacques Defaye est élu en tant que premier maire de Flavignac ; mais, appelé à d'autres fonctions, il cède sa place à Jean Boury, lui-même remplacé dès 1792 par Martial Beyrand puis par Chazelat[22] . À partir du début de l'Empire, les maires sont nommés, et non plus élus. Dès la fin de l'Empire, les maires se succèdent au gré des changements de régime. En 1815, lors des Cent-Jours, le maire Lapisse est remplacé en mai par l'ancien chirurgien major des armées napoléoniennes Jean-Baptiste Lelong qui ne conserve pas ses fonctions au-delà du mois de juillet. L'ancien maire Lapisse retrouve son poste et, Restauration oblige, ne tarde pas à signer les actes de Lapisse. En 1830, Charles X est destitué, Louis-Philippe devient roi des Français : ces faits paraissent bien lointains aux habitants de Flavignac qui essaient tout de même de suivre avec prudence les évènements parisiens en désignant "un maire et un adjoint provisoires". En août, le préfet entérine le choix des habitants ; le maire et l'adjoint sont cependant démis de leurs fonctions deux ans plus tard. Le préfet nomme alors Pierre Boury, un avocat éclairé qui aura une action particulièrement novatrice dans les domaines de l'hygiène publique, de l'éducation et de la défense des intérêts de la commune. Il fait d'ailleurs voter par le Conseil l'achat de livres pour poser les premières bases d'une bibliothèque publique : il désigne même des personnes pour faire la lecture aux gens qui ne savent pas lire. Nommé à nouveau en 1834, il refuse d'exercer ses fonctions malgré l'insistance du sous-préfet. Il s'ensuit une période assez curieuse : Pierre Doudet, son adjoint, fait fonction de maire pendant de nombreux mois, puis lassé et malade, finit par démissionner en juillet 1839. La famille Puyramant de Lapisse retrouve alors la mairie jusqu'au rétablissement de la République et du suffrage universel en 1848. Le nouveau maire, Jean-François de Labrouhe de Laborderie, démissionne, pour la deuxième fois de sa carrière, lorsque Louis-Napoléon Bonaparte devient Napoléon III en 1852. Flavignac ne connaît alors qu'un seul maire durant tout le Second Empire, Pierre-Léon Desbordes-Desroche, nommé en 1852, mais finalement démis en 1870. Durant le Second Empire, la municipalité se préoccupe surtout des voies de communication avec la construction ou l'aménagement de nombreuses routes.

    Dans les années suivantes, les changements sont alors à nouveau plus fréquents. Un nouveau conseil est installé le 4 septembre 1870 : le préfet choisit le nouveau maire en son sein, Charles Audoin. Cependant, deux mois plus tard, le conseil, ayant refusé d'obtempérer aux ordres du préfet et de voter un impôt extraordinaire au profit de la Garde nationale, est dissous par le représentant de l'État qui nomme une commission municipale. Deux jours plus tard la commission plus docile vote l'impôt demandé. Au printemps 1871, le maire Audoin est remplacé par son adjoint faisant fonction de maire. Un nouveau conseil est alors élu avec à sa tête un jeune maire Amédée Vignéras, grand propriétaire terrien, originaire de Lavignac, réélu par la suite à plusieurs reprises. À partir de 1888, ce sont d'autres grands propriétaires terriens, les Labrouhe de Laborderie, qui tiennent la mairie jusqu'en 1921, si l'on excepte le bref intermède de 1892-1896. La fin du XIXe siècle est marquée par un fort développement démographique et économique et une profonde transformation du bourg : les foires sont très actives et nécessitent la construction d'un champ de foire à proximité du bourg. C'est autour de ce nouvel espace assez vaste, aéré et facile d'accès que, progressivement, va s'organiser le bourg dans la première moitié du XXe siècle. En 1927, par exemple, le bureau de poste est construit par la commune en bordure de la place.

    Avec la mort en 1921 de René de Labrouhe de Laborderie, une page se tourne. L'ère des grands propriétaires fonciers se termine. La guerre de 1914-1918 a bouleversé l'économie des campagnes. Le conseil municipal apparaît moins comme l'émanation d'une classe particulière. Désormais, tous les maires ont un véritable métier et depuis la fin du XIXe siècle, les électeurs ont régulièrement à choisir entre plusieurs listes de candidats.

    Liste des maires successifs[23]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mai 1905 mars 1921 René de Labrouhe de Laborderie    
    mars 1921 mai 1929 Louis Faucher   Pharmacien
    mai 1929 mai 1935 François Lamberty   Agriculteur
    mai 1935 juin 1941 René Buisson   Prisonnier de guerre à partir
    de juin 1941, commerçant
    juillet 1941 démis en juillet 1943 Louis Pantaléon   Adjoint délégué faisant fonction
    de maire
    août 1943 été 1944 Léon Sazerat   Conseiller délégué faisant fonction
    de maire, commerçant
    septembre 1944 mai 1945 Marcel Teyssier   Chef d'un groupe de résistants
    de Flavignac
    mai 1945 octobre 1947 Marcel Teyssier   Scieur
    octobre 1947 mars 1965 François Lamberty   Agriculteur
    mars 1965 septembre 1970 Jean-Louis Carreau   Menuisier
    octobre 1970 mars 1971 René Lamberty PS Agriculteur
    mars 1971 mars 1989 Gaston Vergnaud UDR, puis RPR Commerçant
    mars 1989 juin 1995 Marcel Darthout SE puis RPR Employé France Télécom
    juin 1995 mars 2008 Jean François Boyer   Pharmacien
    mars 2008 mars 2014 Claudine Pradier PS Agricultrice
    mars 2014 En cours Christian Desroche PS  

    Plus jeune maire élu de Flavignac, René Buisson bat, le jour anniversaire de ses 28 ans, François Lamberty, qui avait lui-même battu le pharmacien Louis Faucher aux élections de 1929. Cependant, René Buisson, mobilisé dès le début de la guerre en septembre 1939 et fait prisonnier de guerre en juin 1941, n'exerce pas son mandat très longtemps. Dès juillet 1941, le premier adjoint, Louis Pantaléon fait fonction de maire. Ce dernier, démis d'office deux ans plus tard par le préfet, représentant le Gouvernement de Vichy, est remplacé par un conseiller choisi par cette même administration : Léon Pierre Sazerat reste en place, semble-t-il, jusqu'au début de l'été 1944. Vers la mi-juin, il informe le préfet, qu'ayant reçu des ordres précis et pressants de la Résistance, il ne peut plus répondre favorablement aux ordres et réquisitions de la préfecture. En fait dès ce moment-là, la plupart des communes situées à plus d'une quinzaine de kilomètres de Limoges ne sont plus sous le contrôle de l'administration préfectorale. Faute de documentation précise, il n'est pas possible d'établir la chronologie exacte de la transmission des pouvoirs municipaux entre fin juin et début septembre 1944, moment où Marcel Teyssier, chef d'un groupe de résistants local, occupe la mairie. Le 21 septembre, le nouveau préfet, mis en place par le comité de Libération, nomme une délégation municipale avec Marcel Teyssier comme maire. Quelques jours plus tard, deux adjoints, dont Louis Pantaléon, sont à leur tout désignés. Aux élections de 1945, Marcel Teyssier, de sensibilité communiste, est élu maire. Après l'intermède du conflit, la SFIO retrouve peu à peu ses positions : François Lamberty, simple conseiller entre 1936 et 1947, redevient maire en 1947 et ce jusqu'en 1965. La commune entame alors une période de modernisation avec le transfert de la mairie pour permettre l'agrandissement de l'école, avec la construction des réseaux d'eau potable qui dure jusqu'au début des années 1970 et aussi avec un remembrement foncier radical, commencé vers 1960 et achevé vers 1970, qui bouleverse les exploitations agricoles et laissera des traces dans de nombreux esprits pendant des décennies.

    En 1971, la commune connaît un nouveau tournant avec la victoire de Gaston Vergnaud qui bat le petit-fils de François Lamberty, René, devenu maire à la suite du décès en cours de mandat de Jean-Louis Carreau. Gaston Vergnaud, qui se réclame du gaullisme, poursuit une dynamique politique de modernisation (assainissement, modernisation de l'école, brutale transformation du champ de foire, construction de l'étang Saint-Fortunat et de ses équipements touristiques et sportifs, lotissements, foyer des jeunes, salle des fêtes, zone d'activités...) ; il bénéficie pour cela de soutiens politiques et financiers importants de la part du pouvoir en place à Paris qui cherche alors à implanter et conforter des élus de droite dans les terres limousines et périgourdines, traditionnellement de gauche. En 1989, Gaston Vergnaud se retire en soutenant Marcel Darthout qui ne fait qu'un seul mandat, sa liste étant battue aux élections de juin 1995. En effet, en 1995, une liste groupant diverses personnalités de gauche et de droite, y compris d'anciens colistiers de M. Darthout, est conduite par Jean François Boyer. Le nouveau et jeune maire s'emploie à redresser la situation financière de la commune, à restructurer les services municipaux et surtout à mettre à niveau les bâtiments communaux vieillissants (groupe scolaire, salle des fêtes, bureau de poste, églises, bâtiments de l'étang Saint-Fortunat, etc.). Parallèlement, pour encourager le développement économique, démographique et social de la commune, de nouveaux équipements sont créés (ateliers municipaux, assainissement, restaurant scolaire, centre de loisirs, halte-garderie, bibliothèque, aménagements de places et espaces verts, effacements de réseaux, etc.). En 2001, la liste qu'il conduit est entièrement élue dès le premier tour, ce qui est tout à fait exceptionnel dans une commune où se présentent toujours deux listes ou plus depuis la fin du XIXe siècle. Il annonce fin 2007 qu'il ne briguera pas un nouveau mandat lors des élections de 2008. En mars 2008, Claudine Pradier devient la première femme maire de Flavignac.

    Équipements communaux

    • Mairie
    • École publique : l'enseignement primaire fait l'objet d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) entre les communes de Flavignac, Lavignac et Les Cars, sur deux sites (Flavignac et Les Cars)
    Flavignac, école.
    • Restaurant scolaire
    • Centre de loisirs
    • Bibliothèque
    • Salle des Fêtes
    • Maison des associations
    • Foyer des jeunes
    • Installations sportives : stades, tennis
    • Étang Saint-Fortunat : plage, aire de jeux
    • Camping
    • Ateliers municipaux du Cavaillier

    Commerces, services, activités

    Flavignac, commerces et services.

    La commune est dotée des commerces et services de proximité essentiels. Certains établissements ont bénéficié de réfection complète (La Poste) voire de réimplantation dans des locaux plus vastes et mieux adaptés (pharmacie). À l'initiative des médecins, depuis les années 1990, plusieurs professionnels de santé sont regroupés au sein du cabinet médical (devenu depuis la Maison de Santé Pluridisciplinaire Ambroise-Paré). Cette structure qui comprend deux médecins, quatre infirmiers, deux masseurs kinésithérapeutes, etc., a largement anticipé en Limousin et en Haute-Vienne, et a fortiori dans le secteur de Châlus (87230), le concept de Maison médicale tout à fait d'actualité aujourd'hui.

    • commerces
      • boulangerie
      • droguerie, jardinage
      • tabacs presse café restaurant
      • cafés
      • miels et produits dérivés
      • meubles
      • produits du sols
    • services
      • la Poste
      • coiffeurs
      • garages
      • carburants
      • taxi
    • services de santé
      • Maison de santé
      • médecins
      • infirmiers
      • kinésithérapeutes
      • psychologue
      • pharmacie
    • métiers du bâtiment
      • maçons
      • travaux publics
      • peinture
      • électricité
      • menuiserie
      • ébénisterie
    • activités liées à l'agriculture
      • fermes d'élevages bovins et ovins
      • haras
      • apiculture
      • maraîcher
      • travaux agricoles
      • produits du sol
      • entretien parcs et jardins
    • autres activités
      • bijoux création fantaisie
      • chambres d'hôtes
      • brocante
      • cours de musique
      • atelier de spectacles
      • fabrication de mobilier cafés restaurants

    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[25].

    En 2019, la commune comptait 1 075 habitants[Note 8], en augmentation de 3,37 % par rapport à 2013 (Haute-Vienne : −0,93 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2021 1151 1271 3211 5281 4361 4971 5841 408
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6401 5421 5721 5001 4701 5401 6281 6321 644
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6341 6021 5321 3701 2801 2351 2471 1961 200
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 1651 0059699639099559961 0371 054
    2019 - - - - - - - -
    1 075--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Église de l'Assomption-de-la-Très-Sainte-Vierge

    Église de Flavignac.

    Église[28] de l'Assomption-de-la-Très-Sainte-Vierge (XVe et XVIe siècles) : cette église existait déjà au IXe siècle. Jusqu'au XIIIe siècle, au moins, elle était placée sous le vocable de Saint-Martial ; à cette époque, l'édifice non voûté ne comportait sans doute que deux travées et un chœur en abside. Il n'en reste aujourd'hui qu'une partie du mur nord de la nef et les deux colonnes rondes engagées, situées avant le transept. Ces colonnes marquaient autrefois le départ du chœur. À partir du milieu du XVe siècle, l'édifice est complètement reconstruit et considérablement agrandi avec l'adjonction de la chapelle Notre-Dame-de-Pitié au sud, le remplacement de l'ancien chœur par un transept et un nouveau chevet, l'ajout à l'ouest d'une nouvelle travée. C'est probablement au XVIe siècle que fut construit contre le pignon ouest l'original clocher-tour hexagonal actuel. Enfin une sacristie fut ajoutée vers 1700 contre le mur nord du chevet. Le portail et la tour d'escalier paraissent dater vers 1500 ; ils participent avec l'ensemble de la façade sud à l'embellissement de la place dont la réorganisation commença dès le milieu du XVe siècle après le déplacement du cimetière qui occupait jusqu'alors l'essentiel de cet espace public. L'église abrite un intéressant mobilier (retables et autels des XVIIe et XVIIIe siècles, statues et tableaux des XVe-XVIIIe siècle...) dont un ensemble de reliquaires et objets liturgiques allant du XIIIe siècle au XXe siècle (plusieurs protégés au titre des Monuments historiques) formant le trésor récemment installé dans le clocher. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historique en 1926[29].

    L'église est normalement ouverte tous les jours de 10 h à 17 h.

    Trésor de l'église de Flavignac : le noyau du trésor de l'église de Flavignac est formé par plusieurs reliquaires retrouvés par hasard dans un placard du chœur en 1949. Parmi ceux-ci se trouvaient la monstrance-reliquaire en forme de clocher en cuivre doré de la fin du XIIIe siècle, la monstrance-reliquaire en cuivre gravé du XVe siècle et les deux bras-reliquaires (XVe et XVIIIe siècles). La grande châsse de saint Fortunat abrite le crâne d'un martyr de Rome ; cette relique fut offerte à l'église à la fin du XVIIe siècle. Depuis une cinquantaine d'années, la commune de Meilhac a déposé la jolie châsse du martyre de sainte Valérie, provenant de l'église disparue de Saint-Martinet ; c'est l'une des trente-trois châsses émaillées de l'Œuvre de Limoges illustrant ce thème et connues dans le monde. Parmi les pièces offertes récemment à la commune, figure également une monstrance reliquaire de la Vraie Croix probablement d'origine italienne datant vers 1800. Différents objets ont été adjoints à ces reliquaires dont un ensemble important provenant de la petite église de Texon, rattachée à Flavignac au XIXe siècle. Ces éléments illustrent le mobilier liturgique d'une modeste église rurale à la fin de l'Ancien Régime. La très belle statue de saint Pierre (XVe siècle) provient de la même église.

    Le trésor est visible aux heures d'ouverture de l'église.

    Église Saint-Pierre-ès-Liens de Texon

    Flavignac, église de Texon.

    Texon et l'église Saint-Pierre-ès-Liens[30] (XVe siècle). Le village de Texon est joliment situé dans la vallée de l'Arthonnet sur un replat dominant la rivière. L'origine de cette ancienne et minuscule paroisse, qui n'eut qu'une existence éphémère en tant que commune (1791-1809), reste inconnue. Le lieu est attesté pour la première fois au XIIe siècle dans le cartulaire de l'abbaye de Solignac. La paroisse fut souvent surnommée « Texon Le Pauvre » : outre le Bourg (quelques maisons entourant l'église), elle ne comptait que deux autres villages (Eyveaux et l'Estrade). L'église date du XVe siècle. Elle est formée d'un chœur voûté communiquant avec la nef par une sorte d'arc triomphal. Couverte d'un toit à deux pentes, elle présente au-dessus de la porte d'entrée un clocheton abritant une cloche ancienne, objet d'une véritable épopée dans la première moitié du XIXe siècle, connue sous le nom de « l'affaire de la cloche de Texon ». En 1809, l'administration décida la suppression de la commune de Texon et son rattachement à la commune de Lavignac. Le conseil de cette commune décida alors la destruction de l'église de Texon et le transfert de la cloche à Lavignac. Ce n'est qu'après de nombreuses interventions, une expédition armée des Texonnais, un procès, une confiscation par la préfecture et un décret du président de la République que la cloche fut rendue à son clocher au milieu du siècle. Entre-temps, en 1829, les autorités administratives avaient décidé, en raison des nombreuses demandes des habitants, de rattacher l'ancienne commune et paroisse à Flavignac. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historique en 1977[31].

    Pont des Graules

    Pont des Graules ou planche de Cessat[32]. Ce ponceau, formé de plusieurs dalles de granit posées sur des piles non maçonnées, servait aux piétons pour traverser à pied sec l'Arthonnet, immédiatement en aval d'un ancien gué. Il permettait notamment aux habitants de Cessat de se rendre à Faye ou au bourg. Il est impossible à dater mais est mentionné dans un livre terrier de 1552.

    Château de Faye

    Château de Faye [33] et jardins, deuxième moitié du XVIIIe siècle, architecte Joseph Brousseau. Installé à côté de l'ancien prieuré Saint-André de Faye, dépendant de l'abbaye de Solignac, le château actuel a remplacé un manoir datant probablement de la fin du Moyen Âge ou du XVIe siècle, qui fut le fief de la famille de Loménie. La bâtisse construite à l'initiative, des Villoutreix de Faye, descendants des Loménie, sur les plans de l'architecte Joseph Brousseau, et par les soins du frère de celui-ci, Mathurin, entrepreneur, se compose d'un vaste logis principal quadrangulaire, flanqué de deux ailes surbaissées. Le rez-de-chaussée a conservé des décors Louis XVI. L'emprise des anciens jardins à la française est encore perceptible. Dans le premier quart du XIXe siècle, le château passa à la famille de Labrouhe de Laborderie qui le conserva jusque dans les années 1950. Il fut alors vendu au syndicat C.G.T. de Seine-Maritime qui en fit une colonie de vacance. Dans les années 1990, il fut acheté par ses actuels propriétaires qui y entreprennent des restaurations extérieures et intérieures de qualité (ne se visite pas).

    Colombier de la Ribière

    Colombier seigneurial de La Ribière[34], XVe siècle. Ce colombier, en forme de tour, présente la particularité, rare aujourd'hui dans la région, d'être couvert en lauze sans charpente, la toiture reposant directement sur la voute en brique. Au sommet, une sorte de lanternon protège la fuie. Ce colombier seigneurial (armoiries au-dessus de la porte) accompagnait l'ancien château de la Ribière (détruit dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle). Il date probablement de la fin du Moyen Âge, lorsque la famille de Saint-Fiel occupait les lieux. En mauvais état, privé, ne se visite pas.

    Autel gallo-romain de Texon

    Flavignac, autel gallo-romain de Texon.

    Il s'agit d'un autel taurobolique gallo-romain. Cet autel en granit, qui mesure environ un mètre de hauteur, est placé devant l'église. Il présente sur sa face principale différentes sculptures (tête de taureau, bonnet phrygien, cymbales, bâton) évoquant le sacrifice du taurobole dans le culte à la déesse Cybèle et au berger Attis.

    C'est l'un de la cinquantaine d’autels de ce type recensés sur le territoire de l'ancienne Gaule. Il n'est pas à son emplacement d'origine. En effet, il était autrefois utilisé renversé sur une face latérale comme « pierre des morts » pour poser les cercueils avant leur entrée dans l'église. C'est ce qui explique la présence sur une des faces latérales (face supérieure de la « pierre des morts ») d'une sorte de jeu de marelle gravé datable des XVIe ou XVIIe siècles.

    Sépulture gallo-romaine

    Flavignac, sépulture gallo-romaine.

    Sépulture à incinération de la Ribière, gallo-romaine. Trouvée et fouillée en 1950 à La Ribière. Le coffre funéraire a été remonté sous forme d'un petit monument près de l'école.

    Le mobilier (urne funéraire et balsamaire en verre, poignard en bronze à tête de félin, lampe à huile...) est conservé à la mairie.

    Jardin du presbytère

    Le petit jardin du presbytère a été créé par la commune en 2002, face à l'église sur une partie de l'ancien jardin du presbytère, il rassemble une collection de plantes vivaces, dont un ensemble de géraniums, d'euphorbes, etc. Visite libre.

    Étang Saint-Fortunat

    L'étang Saint-Fortunat est une retenue d'environ six hectares. Elle fut mise en eau en 1973 tout près du bourg sur une partie d'une ancienne propriété acquise par la commune. Il reprend en fait l'emplacement d'un très vieil étang attesté au XVe siècle. À vocation de loisirs, il est doté d'une plage (baignade surveillée en juillet-août), d'aires de jeux, d'un camping...

    Le site est très fréquenté par les citadins d'Aixe-sur-Vienne ou Limoges. L'image de l'église et du bourg se reflétant dans ce lac est devenue une vue classique et pittoresque des monts de Châlus.

    Villages et lieux-dits

    • Basgros : dans le bois voisin, se trouve le rocher à légende de Basgros.
    • Bas-Texon : (sur l'ancienne paroisse de Texon).
    • La Bastide: appartenait aux Guyot de La Bastide au XVe siècle. Maison de maître très remaniée.
    • Beausoleil : ferme créée au XIXe siècle.
    • Belair : ferme créée au XIXe siècle.
    • Beyrand : la maison de maître des XVe-XVIIe siècle, située en limite du village, appartenait à un juge de la seigneurie des Cars au XVIIIe siècle.
    • La Borde.
    • Les Bouèges.
    • Brelaudie : aujourd'hui aggloméré au bourg. Village mentionné dès le XIIIe siècle.
    • Briat ou Abriat : lieu disparu, près de Beausoleil. Dépendance du prieuré de Faye au XIIIe siècle.
    • Le Brouillet : aujourd'hui aggloméré au bourg. Le cimetière qui jouxtait l'église y fut déplacé au XVe siècle. Il y avait dans ce cimetière une chapelle Sainte-Radegonde, Sainte-Agnès, Saint-Michel, déjà en ruine au XVIIIe siècle. Le lieu a donné son nom au ruisseau qui alimente l'étang Saint-Fortunat.
    • Les Brousses : au XIIIe siècle, dépendance du prieuré de Faye. Village disparu avant la fin du XVIIIe siècle qui se situait entre Chazelas et les Flacques.
    • Le Buisson : vers 1280, Bozon de Flavignac lègue à l'église de Flavignac des terres dans ce village. La paroisse y possèdera un tènement jusqu'à la Révolution. C'est aujourd'hui le siège du Haras du Gazon (Ecurie Igor Pierre Blanchon).
    • Busseroles : maison de maître qui appartint notamment au XIXe siècle aux Puyramant de Lapisse.
    • Le Cavaillier : ateliers municipaux.
    • Cessat : dépendance de l'abbaye de Solignac au XIIIe siècle.
    • Cessaguet.
    • Les Chabannes.
    • Château-Gaillard : ferme moderne.
    • Chazelas : siège de la compagnie de spectacles de clowns Ap'nez.
    • Les Cheyroux.
    • Chez Tirebas[35] : lieu disparu près de Faye.
    • Les Chouettes.
    • Le Clos de Quinsac: aujourd'hui zone d'activités. Possession de la cure aux XVe-XVIIIe siècle.
    • Les Condamines.
    • La Croix de Pierre : aujourd'hui aggloméré au bourg. Carrefour de vieux chemins marqué par une croix en pierre attestée au début du XVe siècle. Il existait au XVIIIe siècle une chapelle en ruine dédiée à la Sainte-Trinité avec son enclos près du Carrefour le long du chemin de Lambaudie ; elle avait disparu au début du XIXe siècle.
    • L'Estrade : (sur l'ancienne paroisse de Texon). Tirerait son nom d'une ancienne voie romaine proche.
    • L'Etang : ancien relais de poste.
    • Eygouttiéras.
    • Eynanças.
    • Eyveau : (sur l'ancienne paroisse de Texon).
    • La Farge: probablement le site d'une ancienne forge qui utilisait la force hydraulique de retenues sur le ruisseau du Brouillet et sur le ruisseau des Forges.
    • Faye : le village situé au milieu d'un plateau de bonnes terres, est probablement d'origine très ancienne. Il est entré assez tôt (vers l'an mille ?) en possession de l'abbaye de Solignac qui y a fondé le prieuré Saint-André de Faye, dont on peut voir encore quelques vestiges. À proximité se trouvait la terre de Loménie, dépendant du prieuré et berceau de la famille du même nom. Celle-ci posséda le château de Faye jusqu'en 1690, moment où il passa à la famille de Villoutreix. Le château actuel date de la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Les élevages de Faye participèrent au XIXe siècle à la sélection de la race bovine limousine. Le village comptait il y a encore quelques années trois importantes exploitations agricoles consacrées à l'élevage.
    • Les Flacques : possession du prieuré de Faye au XIIIe siècle.
    • Les Fontaines.
    • Foulenoux : possession de l'abbaye Sainte-Marie de la Règle de Limoges au Moyen Âge.
    • La Gane : ferme créée au XIXe siècle.
    • Les Garennes : ferme moderne.
    • Le Goulet.
    • Les Grands Clos.
    • Les Grands Monts.
    • Hameau Saint-Fortunat : ensemble HLM créé vers 1975.
    • Lambaudie : domaine acquis par Jean de Loménie en 1456. Maison de maître.
    • Les Landes de Busserolles.
    • Les Landettes.
    • Lascaux.
    • Leugratte.
    • Le Maine.
    • La Maison Neuve de Busseroles.
    • La Maison Neuve de Cessat.
    • La Maison Neuve de Lambaudie.
    • La Maison Neuve de Texon et l'Hôpital.
    • La Malatie : lieu disparu peu éloigné de la Croix de Pierre (auj. appelé aussi Brelaudie-Haut, aggloméré au Bourg). C'était au XVe siècle, et probablement avant, le site d'une maison pour les malades (infirmerie).
    • Le Mas du Champ.
    • Masgoudier.
    • Monrosier : autrefois Montcuq. Dépendance du prieuré de Faye au XIIIe siècle. Maison de maître appartenant autrefois à une famille de notaires royaux, les De Loménie dit "de Montcuq". En 1972, en raison d'une homonymie fâcheuse, le nom du village a été changé par décision administrative en Monrosier.
    • Moulin d'Eyveau : moulin disparu sur l'ancienne paroisse de Texon.
    • Moulin des Grolles.
    • Moulin de Laborde : encore habité vers 1970, aujourd'hui à l'état de vestiges.
    • Moulin de Lambaudie.
    • Moulin des Maingoux : s'appelait jusqu'au XVe siècle le "Moulin du Rodal". Possession du prieuré de Faye au XIIIe siècle. Tenu longtemps par une branche de la famille de Loménie, dont de nombreux membres portaient le prénom Aymeric (d'où le diminutif "Mingot" qui a donné le nom moderne). Cette branche de la famille de Loménie paraît être à l'origine des Loménie de Brienne. Vers 1910, le moulin a été transformée en une minoterie encore existante dans son état du début du XXe siècle. Le site est aussi aujourd'hui celui d'une pépinière de plantes vivaces (M.-F. Morel) et de jardins en cours d'aménagement.
    • Moulin de la Rebeyrolle : voir la Rebeyrolle.
    • Moulin Neuf : ce moulin et son étang appartenait au seigneur des Cars avant la Révolution.
    • la Nation : aujourd'hui quartier du bourg. Pré dépendant autrefois du prieuré de Faye et vendu à la Révolution comme bien national, d'où le nom moderne.
    • Le Païsseix.
    • Les Palennes: près de ce lieu existait encore au début du XVIIIe siècle le "Vieux Cimetière" de Flavignac.
    • La Petite Lambaudie.
    • La Petite Estrade.
    • Le Peyrat.
    • Pognade.
    • Le Pont des Chèvres : maison créée au XXe siècle. Tire son nom d'un ancien ponceau sur le ruisseau de la Bastide.
    • Pouyalou
    • La Pradelle.
    • Puy Gourcy.
    • Puy Hoby (ou "Puy Auby", autrefois Podium Albani).
    • Le Puymazeautier.
    • Le Puyrenon : maison de maître. Le lieu appartenait dans la première moitié du XVIIIe siècle à une branche de la famille de Loménie dite "du Puyrenon".
    • La Rebeyrolle : étang actuel situé en aval de l'ancien moulin est moderne ; l'étang primitif était naturellement en amont du moulin.
    • La Ribière : le lieu était une possession ancienne du prieuré Saint-André de Faye. Vers 1500, cependant, il s'agit d'une coseigneurie entre l'abbaye de Solignac et la famille de Saint-Fiel. De cette époque date le colombier seigneurial armorié et couvert de lauzes. Jusqu'au milieu du XVIIIe siècle existait au sommet du site un château, alors en ruines, formé d'un "pavillon" ou logis quadrangulaire ; il fut démoli dans la deuxième moitié du siècle. Sa porte d'entrée paraît être en réemploi dans la maison de la métairie de la Ribière (porte de style gothique). C'est près de ce lieu que fut exhumée une tombe à incinération gallo-romaine complète en 1950 : le couvercle du coffre en granit servait de temps immémorial de borne limite.
    Flavignac, village de Texon.
    • La Ribière de Texon : (sur l'ancienne paroisse de Texon).
    • Sainte-Catherine : autrefois appelé "La Combe", puis "La Combe-Sainte-Catherine" et enfin "Sainte-Catherine" à partir du XVIIIe siècle. Elle a disparu dans le courant du XIXe siècle.
    • La Terrade.
    • Texon : ancienne paroisse et commune rattachée à Flavignac en 1829. Le site pittoresque a conservé son église et son cimetière.
    • Tivagnas.
    • Les Tuileries : lieu disparu près de Brelaudie. Une tuilerie y a fonctionné jusqu'au XIXe siècle.
    • Vidalie : ancien village aujourd'hui aggloméré au bourg. Doit probablement son nom à la famille Vital ou Vidal.

    Personnalités liées à la commune

    • François de Loménie, évêque de Marseille (1624-1639), mort le 27 février 1639 au Château de Faye à Flavignac.
    • Étienne-Charles de Loménie de Brienne, né le 9 octobre 1727 à Paris, mort le 19 février 1794, ministre des finances de Louis XVI, fut le dernier prévôt en titre du prieuré de Faye.
    • Jean-Baptiste Lelong, médecin chirurgien major des armées de Napoléon Ier, maire de Flavignac en 1815, puis 1830-1832.
    • Jacques Chibois, né à Limoges le 22 juillet 1952, issu d'une famille de meuniers des Mingoux à Flavignac, chef cuisinier étoilé.

    Jumelages

    Ce jumelage a été conclu entre les deux communes en 1982. Ce fut l'un des premiers partenariats entre une commune du Limousin et une commune de Moyenne Franconie, dans le cadre du jumelage entre les deux régions.

    Pèlerinage de Compostelle

    En raison de l'augmentation de la fréquentation de la voie de Vézelay (la via Lemovicensis), la commune a créé en 2005 un refuge pour les pèlerins.

    Il est situé place Saint-Fortunat, juste en face l'église de Flavignac

    Voir aussi

    Bibliographie

    • J. F. Boyer, "Flavignac, du domaine agricole antique au bourg rural de la fin du Moyen Âge", dans Le village des Limousins, Étude sur l'habitat et la société rurale du Moyen Âge à nos jours (J. Tricard, éd.), Limoges, 2003, p. 61-74.
    • J. F. Boyer, "La terre et la famille de Loménie à Flavignac, main-basse sur un prieuré de l'abbaye de Solignac", Bull. de la Société archéologique et historique du Limousin, t. 125, 1997, p. 331-346.
    • Bulletin municipal de Flavignac, depuis 1983.
    • J. Bureau, Monographie de Flavignac, Limoges, 1914, rééd. 2007.
    • P. de Labrouhe de Laborderie, Monographie du château et de la terre de Faye (922-1958), Saint-Germain-en-Laye, s.d. [1958].

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Nom des habitants », sur www.habitants.fr (consulté le ).
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Nexon - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Flavignac et Nexon », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Nexon - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Flavignac et Limoges », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Limoges-Bellegarde - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Limoges-Bellegarde - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Limoges-Bellegarde - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Limoges », sur insee.fr (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. Marie-Claire Pontier, Archives départementales de la Haute-Vienne : Fonds des commanderies de l'ordre de Malte (1195-1791) - Inventaire analytique, Limoges, (lire en ligne), p. 24 (39H57,39H60), 26 (39H66).
    22. Archives départementales de la Haute-Vienne, « Registre des naissances E sup 62/E11 1793-an VIII »
    23. « Les maires de la commune » (consulté le ).
    24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    28. « Mérimée : Église », sur www.culture.gouv.fr (consulté le ).
    29. « Eglise de l'Assomption de la Très-Sainte-Vierge », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    30. « Mérimée : Ancienne église de Texon », sur www.culture.gouv.fr (consulté le ).
    31. « Ancienne église Saint-Pierre-ès-Liens de Texon », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    32. « Mérimée : Pont dit romain sur l'Arthonnet », sur www.culture.gouv.fr (consulté le ).
    33. « Mérimée : Château de Faye », sur www.culture.gouv.fr (consulté le ).
    34. « Mérimée : Colombier de la Ribière », sur www.culture.gouv.f (consulté le ).
    35. Bulletin de la société d'agriculture, sciences et arts de la Haute-Vienne : L'agriculteur du centre, , p. 328
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