Thulay
Thulay est une commune française située dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté.
Thulay | |||||
Mairie de Thulay | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Doubs | ||||
Arrondissement | Montbéliard | ||||
Intercommunalité | Pays de Montbéliard Agglomération | ||||
Maire | vacant | ||||
Code postal | 25310 | ||||
Code commune | 25562 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
213 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 96 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 25′ 30″ nord, 6° 51′ 44″ est | ||||
Altitude | Min. 394 m Max. 541 m |
||||
Superficie | 2,23 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Montbéliard (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Maîche | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
| |||||
Les habitants de Thulay sont appelés les Renards.
Géographie
Communes limitrophes
Seloncourt | ||||
Bondeval | N | Hérimoncourt | ||
O Thulay E | ||||
S | ||||
Roches-lès-Blamont |
Urbanisme
Typologie
Thulay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbéliard, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 137 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (59,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (59,4 %), zones agricoles hétérogènes (34,9 %), prairies (5,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Turlay en 1170 ; Turlaie en 1182 ; Tollar en 1196 ; La Grange de Turlay, Theulay au XVe siècle ; Tulay en 1765 ; Tulay en 1840[8].
Nommé aussi Tulay, Turlay ou Tollar, ce village est cité pour la première fois en 1170 dans une charte par laquelle Valner, chevalier de Damjustin, donne sa terre à l'abbaye Notre-Dame de Belchamp : "terram suam quam habuit apud Turlay". Dix ans plus tard ce village est désigné sous le nom de "colonge" (exploitation sur laquelle un colon a été établi par le propriétaire du lieu) dans une bulle du pape Lucius III. Dans le courant du XIIIe siècle il est la propriété d'Elvis de Thulay épouse de Thibaud Ier de Vergy, seigneur de Belvoir. De là, la "grange de Thulay", comme elle est à nouveau nommée, passe dans la maison de Neuchâtel et est rattachée à la châtellenie de Blamont. Celle-ci est acquise par Ulrich VI de Wurtemberg, comte de Montbéliard, en 1506. En 1524 Ulrich donne la jouissance du lieu à Jean-Henri et Nicolas Mégnin ainsi qu'à Jean Monnier, tous trois d'Hérimoncourt. En 1587 le hameau est incendié. En 1660 Jeanne Vuillin, accusée de sorcellerie, est décapitée et immolée. En 1693 les héritiers des frères Mégnin vendent leurs droits à Adam Mégnin et à Jacques Cousandier. Dans le même temps le duc de Montbéliard donnait en fief le territoire à Jean-Rodolphe de Sponeck. En 1750 la communauté de Thulay se compose de neuf familles réparties dans cinq maisons[9].
Héraldique
|
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : Parti : au 1) d’or aux trois demi ramures de cerf de sable posées en fasce et rangées en pal, au 2) de gueules aux deux bars adossés d’or ; sur le tout, au chef de sinople chargé d’un loup courant d’argent.
|
---|
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14].
En 2019, la commune comptait 213 habitants[Note 3], en diminution de 4,91 % par rapport à 2013 (Doubs : +2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Bibliographie
- Les villages ruinés du comté de Montbéliard, avec quelques autres d'origine moderne, Charles Duvernoy, 1847, p. 46 à 48. Google livres
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Jean COURTIEU, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 6, BESANÇON, CÊTRE, .
- Les villages ruinés du comté de Montbéliard
- Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
- « Le maire Philippe Boiteux est décédé », sur estrepublicain.fr,
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
Voir aussi
Liens externes
- Portail du Doubs
- Portail des communes de France