Thun-l'Évêque

Thun-l'Évêque est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Thun (homonymie) et L'Évêque.

Thun-l'Évêque

L'église.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Cambrai
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Cambrai
Maire
Mandat
Jacques Denoyelle
2020-2026
Code postal 59141
Code commune 59593
Démographie
Gentilé Thun-Épiscopiens
Population
municipale
751 hab. (2019 )
Densité 132 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 13′ 38″ nord, 3° 17′ 20″ est
Altitude 84 m
Min. 36 m
Max. 76 m
Superficie 5,69 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Cambrai
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Cambrai
Législatives Dix-huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Thun-l'Évêque
Géolocalisation sur la carte : France
Thun-l'Évêque
Géolocalisation sur la carte : Nord
Thun-l'Évêque
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Thun-l'Évêque

    Ses habitants sont appelés les Thun-Épiscopiens[1].

    Géographie

    Communes limitrophes

    Géologie, hydrographie et relief

    L'écluse de Thun-l'Évêque sur le canal de l'Escaut

    [2]

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 693 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pecquencourt », sur la commune de Pecquencourt, mise en service en 1962[9] et qui se trouve à 18 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de précipitations de 743,8 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 42 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[13] à 10,8 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[15].

    Voies de communication et transports

    La commune est traversée par deux lignes de bus :

    • ligne 326 : BouchainCambrai
    • ligne 308 (scolaire) : dessert le collège Jean Moulin d'Iwuy

    Urbanisme

    Typologie

    Thun-l'Évêque est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cambrai, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (67,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,9 %), forêts (18 %), zones urbanisées (9 %), eaux continentales[Note 8] (6,5 %), zones agricoles hétérogènes (1 %), prairies (0,6 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].

    Toponymie

    Le village est mentionné au long des XIe au XIVe siècles sous les noms Tum, Tun, Thumus, Thum, Thun, Thum-l'Évêque en 1257, Thunch et Thunium Episcopi[23]. Mannier[24] rapproche Thun de l'anglo-saxon tun (enclos, habitation fermée), tandis que Boniface[23] voit dans les étymologies romanes, latines ou celtes une colline, un tertre, une forteresse. Le nom pourrait donc signifier un lieu fortifié, sur une hauteur.

    La paroisse appartenait aux évêques de Cambrai depuis 1007, quand l'empereur Henri II le leur donna. L'évêque Nicolas de Chièvres y fit construire une forteresse au XIIe siècle.

    Durant la Révolution, la commune porte le nom de Thun-l'Escaut[25].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Maire en 1802-1803 : Fr. Triboux[26].

    Kléber Lerouge, avant de devenir maire en mars 1977, est conseiller municipal à partir de 1959 (fonction qu'il occupe durant trente-sept ans, donc avec une interruption). Il reçoit la médaille de la ville en .

    Titulaires de la fonction de maire de Thun-l'Évêque
    IdentitéPériodeDuréeÉtiquette
    DébutFin
    Kléber Lerouge (d)[27],[28],[29]31 ans divers gauche
    Jacques Denoyelle (d)[30],[31]
    (né le )
    En cours14 ans et 6 mois

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[33].

    En 2019, la commune comptait 751 habitants[Note 9], en augmentation de 5,18 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    498501622631736678742782782
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    817824804814832852792814807
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    819761841577528525526519651
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    589536535594575537601610704
    2017 2019 - - - - - - -
    754751-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,5 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 371 hommes pour 383 femmes, soit un taux de 50,8 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[35]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90 ou +
    2,1 
    5,1 
    75-89 ans
    6,0 
    13,5 
    60-74 ans
    15,9 
    18,9 
    45-59 ans
    17,0 
    27,8 
    30-44 ans
    24,8 
    14,8 
    15-29 ans
    10,7 
    19,7 
    0-14 ans
    23,5 
    Pyramide des âges du département du Nord en 2018 en pourcentage[36]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,3 
    5,1 
    75-89 ans
    8,1 
    14,3 
    60-74 ans
    15,6 
    19,2 
    45-59 ans
    18,6 
    19,6 
    30-44 ans
    18,7 
    20,7 
    15-29 ans
    19,1 
    20,7 
    0-14 ans
    18,5 

    Culture locale et patrimoine

    Personnalités liées à la commune

    • Virgile Beguin, né à Thun-l'Évêque le , mort le , évêque du Belley en 1929, puis archevêque métropolitain d'Auch à partir de 1935.

    Héraldique

    Les armes de la commune de Thun-l'Évêque se blasonnent ainsi :
    D'or aux trois lionceaux d'azur, au chef de gueules chargé de Notre Dame de Grâce de carnation, à mi-corps, tenant à senestre l'Enfant Jésus du même, habillée aussi de gueules et d'azur.[37]


    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Louis Boniface, Etude sur la signification des noms topographiques de l'arrondissement de Cambrai, Valenciennes, Impr. Louis Henry, (lire en ligne)
    • Eugène Mannier, Études étymologiques, historiques et comparatives sur les noms des villes, bourgs et villages du département du Nord, Paris, Auguste Aubry, Libraire-Éditeur, (lire en ligne).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Autres références

    1. Nom des habitants de la commune sur habitants.fr.
    2. « Hydro » sur Géoportail (consulté le 26 janvier 2018.)..
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    9. « Station Météo-France Pecquencourt - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Thun-l'Évêque et Pecquencourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Pecquencourt - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Thun-l'Évêque et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Cambrai », sur insee.fr (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    22. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    23. Boniface 1866, p. 295.
    24. Mannier 1861, p. 311.
    25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    26. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 275, lire en ligne.
    27. « Thun-l'Évêque : la médaille de la ville à Kléber Lerouge pour 37 ans de mandat », La Voix du Nord, (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :
      « Kléber s’est engagé très tôt au service de la commune puisqu’il a été élu conseiller municipal en 1959. Puis il a tenu le rôle de maire pendant cinq mandats. »
    28. Annuaire des mairies du Nord (préf. Christian Poncelet et Jean-Louis Debré), Les Éditions Céline, , 282 p. (ISBN 2-35258-159-1), p. 250 :
      « Appartenance politique : DVG »
    29. Guide économique du Nord-Pas-de-Calais, La Voix du Nord, , 320 p. (ISBN 2-84393-090-1), p. 263
    30. « Le bilan de Jacques Denoyelle, maire de Thun-l’Évêque : « Ce qui m’anime c’est la volonté d’agir et de réaliser des choses pour mes concitoyens » », La Voix du Nord, (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :
      « Élu au conseil municipal de son village depuis 1995, Jacques Denoyelle a franchi pas à pas les étapes de conseiller puis d’adjoint avant d’être élu maire en 2008 – et par ailleurs président de la communauté de communes Sensescaut. »
    31. « Thun-l’Évêque : Jacques Denoyelle mènera « Agir ensemble pour l’avenir » », La Voix du Nord, (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :
      « Seule liste en lice à Thun-l’Évêque, Jacques Denoyelle, maire sortant, briguera un deuxième mandat. »
    32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    35. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Thun-l'Évêque (59593) », (consulté le ).
    36. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
    37. http://www.labanquedublason2.com/lecture_fiche_commune.php3?page=f59593 Banque du blason
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