Thurins
Thurins [tyʁɛ̃] est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ne doit pas être confondu avec Turin, ville italienne.
Thurins | |
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![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Lyon |
Intercommunalité | CC des Vallons du Lyonnais |
Maire Mandat |
Claude Claron 2020-2026 |
Code postal | 69510 |
Code commune | 69249 |
Démographie | |
Gentilé | thurinois, thurinoises |
Population municipale |
3 053 hab. (2019 ![]() |
Densité | 158 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 40′ 57″ nord, 4° 38′ 29″ est |
Altitude | Min. 306 m Max. 791 m |
Superficie | 19,36 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Lyon (banlieue) |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Vaugneray |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.thurins-commune.fr |
Géographie
Thurins se situe à 390 m d’altitude et à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de Lyon dans un espace appelé Monts du Lyonnais. La commune est limitrophe de Saint-Martin-en-Haut, Rontalon, Messimy, Yzeron et Soucieu-en-Jarrest.
S'étendant sur 19,4 km2, le village compte 3015 habitants au recensement de 2015. La densité de population est de 156 habitants/km².
Hydrographie
Transports en commun
Une ligne des Transports en commun lyonnais (TCL) dessert la commune :
- La ligne 11 reliant la station Gare d'Oullins de la ligne B du métro de Lyon à Thurins en passant notamment par Chaponost.
En outre, une ligne du réseau Les cars du Rhône traverse aussi la commune :
- La Ligne 2Ex, reliant Lyon - Gorge de Loup à Chazelles-sur-Lyon.
Urbanisme
Typologie
Thurins est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant 124 communes[6] et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lyon est la deuxième plus importante de la France en termes de population, derrière celle de Paris[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[9],[10].
Occupation des sols
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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (32,9 %), forêts (24 %), prairies (17,8 %), cultures permanentes (17,1 %), zones urbanisées (8,2 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].
Histoire
Thurins a gardé de l'occupation romaine qui dura du Ier siècle au Ve siècle des traces matérielles et patentes. Ces traces, à Thurins, sont rares, et y existent pourtant. On peut encore voir, sur le Garon, au pied du hameau de la Côte, un petit pont, à moitié ruiné, mais dont l'arc solidement cintré, semble bien se rapporter à l'époque romaine. Dans la direction opposée, au hameau du Jarricot, existe un bois de pins qu'on a pris l'habitude d'appeler le bois de Saint-Romain, mais qu'en réalité, on avait toujours appelé le Camp des Romains auparavant. Sur la montagne la plus proche de ce bois aurait existé un petit château-fort dont les vieillards d'aujourd'hui ont encore vu les ruines et d'où viendrait à la montagne le nom du Châtelet, sous lequel elle est désignée dans les cartes d'état-major. C'est du haut du Châtelet et du Camp des Romains que les vainqueurs des Gaulois auraient, pendant l'occupation, surveillé nos campagnes. S'ils en défendaient les habitants contre toutes agressions possibles, ils savaient aussi, car ils étaient pratiques, les faire travailler.
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Thurins-le-Français[13].
Héraldique
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Les armes de Thurins se blasonnent ainsi : D'or à la tour de gueules ouverte et ajourée de sable accompagnée de trois roses aussi de sable.
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Politique et administration
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].
En 2019, la commune comptait 3 053 habitants[Note 3], en augmentation de 3 % par rapport à 2013 (Rhône : +5,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
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- Église Saint-Martin qui se trouve sur la place centrale du village date de 1835.
- Mairie du village.
- Les doigts framboise.
- L'escale.
- Restaurant Hôtel Bonnier.
- Auberge de la Côte.
- Stade municipal.
- Salle des sports.
- Barrage et lac de Thurins.
Folklore
- Depuis 1972, l'association théâtrale "Thurins Théâtre" met en scène des pièces de théâtre diverses et variées. Ces représentations se font tous les ans entre le mois de Mai et le mois de Juillet.
Thurins Théâtre propose des cafés théâtre un an sur deux en alternance avec des représentations en plein air dans lesquels tous les bénévoles se donne corps et âmes pour créer des décors de toute beautés. Plus d'informations sur : www.thurinstheatre.com
- Chaque année durant le deuxième dimanche du mois de septembre, a lieu la fête du fruit qui attire des milliers de visiteurs autour d'activités de découvertes, de spectacles et d'animations. En effet, Thurins se considère comme la capitale de la framboise et le montre principalement au travers de cette manifestation.
- Depuis 2011, des interclasses sont organisées chaque 2e dimanche de juillet. Les équipes regroupent les personnes nées en 0, 1, 2… et s'affrontent dans différents jeux tels que les boules de pétanque carrées, le tir à la corde ou des courses à ski.
- Depuis 2016, le GFCT, grande soirée internationale de Full Contact est organisé, par l ‘association « Thurins Full Contact » et son président Cédric Balmont, à la salle des sports de Thurins. Au cours de cette soirée est organisée plusieurs tournois internationaux , baptisés tournois des 4 Nations (4 combattants(e) de 4 nationalités différentes s’affrontent pendant la soirée pour remporter la ceinture du Tournois) . Ainsi qu’un championnat du monde Pro (ISKA)
Bibliographie
- De Christian Fougerouse :
- Barthélemy Delorme : un Américain de Thurins (1825-1901), éditions Manoirante, 2011 ;
- Les Cambarres : histoire et économie rurale d'un lieu-dit en ruine à Thurins en lyonnais du XVIIe au XXe siècle, éditions universitaires européennes ;
- La première mondialisation en milieu rural français : le cas du village de Thurins en lyonnais (1742-1914), éditions universitaires européennes ;
- Noix et noyers à Thurins en lyonnais : un authentique terroir artisanal, éditions universitaires européennes ;
- Le patrimoine fruitier du terroir de Thurins en lyonnais (1673-1914), éditions universitaires européennes.
- La biodiversité des vaches à Thurins en lyonnais (1732-1914), éditions universitaires européennes.
- Chèvres et brebis à Thurins en lyonnais (1734-1914), éditions Manoirante, 2013.
- La basse cour des fermes à Thurins en lyonnais (1183-1914), éditions CEi, 2019.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Sandre, « le ruisseau de l’Artilla ».
- Sandre, « ruisseau de la Goutte de Bellevue ».
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Lyon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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