Top Gun (film)
Top Gun est un film d'action américain réalisé par Tony Scott et sorti en 1986. Il met notamment en scène dans les rôles principaux Tom Cruise, Kelly McGillis et Val Kilmer.
Pour les articles homonymes, voir Top Gun.
Réalisation | Tony Scott |
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Scénario |
Jim Cash Jack Epps Jr. |
Musique | Harold Faltermeyer |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Paramount Pictures |
Pays de production | États-Unis |
Genre | Action |
Durée | 110 minutes |
Sortie | 1986 |
Série
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
L'action se déroule en partie à Topgun, une école de combat aérien de la marine américaine.
Aujourd'hui considéré comme un film culte des années 1980, il a propulsé la carrière de Tom Cruise, faisant de lui une star internationale. Il connait une suite, Top Gun : Maverick, sortie en 2022.
Synopsis
Dans l'océan Indien à la fin des années 1980, durant les dernières années de la guerre froide. Au cours d'une patrouille aérienne de routine, deux chasseurs F-14 Tomcat de l'US Navy embarqués sur le porte-avions USS Enterprise rencontrent deux chasseurs MiG-28 soviétiques, au comportement hostile. Les pilotes américains parviennent à mettre les avions soviétiques en fuite mais le leader de la formation, Bill « Cougar » Cortell, se retrouve en état de choc à la suite de l'accrochage. Le pilote de l'autre appareil américain, Pete « Maverick » Mitchell — un aviateur avec un tempérament de « chien fou », peu apprécié de sa hiérarchie et marqué par la disparition en vol de son père, le , lors de la guerre du Viêt Nam — retourne alors chercher Cougar, malgré les ordres reçus et le manque de kérosène de son avion, et l'aide à se poser sur le porte-avions.
Choqué à la suite de l'incident, Cougar renonce au pilotage. Le commandant du groupe aérien embarqué, qui avait prévu d'envoyer Cougar à l'United States Navy Fighter Weapons School (surnommée « Top Gun »), l'école d'aviation pour l'élite de l'aéronavale américaine, se voit contraint d'affecter à sa place Maverick et son navigateur Nick « Goose » Bradshaw, afin qu'ils y perfectionnent leur technique en combat aérien.
Intégrant la Fighter Town de Miramar, les deux compères se retrouvent rapidement en compétition face au duo composé de Tom « Iceman » Kazanski et son navigateur, Ron « Slider » Kerner pour la première place au classement de Top Gun. Les stagiaires sont entraînés par certains des meilleurs instructeurs au monde, notamment les commandants Heatherly « Jester » et Metcalf « Viper » — ce dernier ayant volé avec le père de Maverick au Vietnam —. Peu après, le jeune Maverick s'amourache d'un des instructeurs, l'astrophysicienne Charlotte « Charlie » Blackwood. Cette dernière est au départ plus intéressée par la mission de Maverick avec le MiG (afin de faire avancer sa carrière) que par les sentiments que l'aviateur lui montre. Mais Charlie finit tout de même par tomber sous le charme de Maverick, cédant à sa fougue aux commandes d'un avion comme dans la vie.
Au fur et à mesure de l'avancée de leur instruction qui doit durer cinq semaines, la tension monte entre les deux équipages vedettes, jusqu'à l'accident fatal. Lors de cette mission, le souffle du réacteur du jet d'Iceman provoque l'extinction coup sur coup des réacteurs de l'avion de Maverick, suivi d'une vrille à plat incontrôlable. L'équipage parvient à s'éjecter mais Goose perdra la vie en percutant la verrière. Bien qu'il ait été reconnu innocent par un tribunal militaire, Maverick perd alors toute confiance en lui et décide de tout plaquer, en dépit du soutien et des encouragements de Charlie. C'est finalement grâce à l'intervention du commandant de la base, Viper, qui révèle à Maverick les secrets de la disparition de son père, que l'aviateur retrouve la motivation pour terminer son stage à Top Gun, même si la victoire pour la première place lui échappe.
Après la cérémonie de remise des diplômes, où Iceman et Slider décrochent la coupe Top Gun, les aviateurs sont renvoyés en mission. Affectés de nouveau sur l'USS Enterprise, les pilotes sont chargés de porter secours à un navire de liaison, l'USS Layton, en perdition dans les eaux territoriales ennemies de l'océan Indien. Les équipages Iceman/Slider et Hollywood/Wolfman décollent vers le lieu du sauvetage ; Maverick, qui fait désormais équipe avec Sam « Merlin » Wells, l'ancien navigateur de Cougar, est quant à lui placé en alerte sur le pont d'envol. Mais, durant la mission, le F-14 de Hollywood et Wolfman est abattu par des avions soviétiques, arrivés sur la zone et ayant engagé les avions américains en combat aérien. Les deux aviateurs s'éjectent ; Maverick est peu après envoyé en renfort.
À peine arrivé dans la bataille, Maverick est coiffé par un MiG et décroche, à la suite d'une nouvelle vrille à plat due au souffle du réacteur de l'avion adverse. Il réussit cette fois à maîtriser la vrille, mais perd confiance et se retire de la mêlée. Cependant, grâce aux encouragements prodigués par Merlin et lorsqu'il évoque en pensée son ancien équipier Goose, Maverick reprend courage et réengage le combat. Les catapultes de l’Enterprise étant momentanément hors service, les deux F-14 sont forcés de se battre à deux contre six. Mais, appliquant les méthodes acquises à Top Gun et grâce au talent qui lui est propre, Maverick réussit à abattre trois avions ennemis successivement, tandis qu'Iceman se défait d'un quatrième adversaire, forçant les deux derniers avions soviétiques à abandonner le combat.
À leur retour sur le porte-avions, les aviateurs sont fêtés en héros par l'équipage et Maverick et Iceman se réconcilient. Plus tard, le commandant du groupe aérien embarqué propose à Maverick la mutation de son choix. Fort logiquement, ce dernier choisit de devenir instructeur à Top Gun. Sur place, il y retrouve Charlie, avec qui son histoire semble repartir.
Fiche technique
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
- Titre original : Top Gun
- Réalisation : Tony Scott
- Scénario : Jim Cash et Jack Epps Jr., d'après l'article de presse écrit par Ehud Yonay
- Musique : Harold Faltermeyer
- Décors : John DeCuir Jr.
- Photographie : Jeffrey L. Kimball
- Montage : Chris Lebenzon et Billy Weber
- Production : Don Simpson et Jerry Bruckheimer
- Production déléguée : Bill Badalato
- Production associée : Warren Skaaren
- Société de production : Paramount Pictures
- Sociétés de distribution : Paramount Pictures (États-Unis) ; UIP (France)
- Budget : 15 millions de dollars[réf. nécessaire]
- Pays de production : États-Unis
- Langue originale : anglais
- Format : couleur (Metrocolor) — 35 mm — 2,39:1 — son Dolby Stéréo
- Genre : action, drame, guerre
- Durée : 110 minutes
- Dates de sortie :
- États-Unis : (avant-première à New York) ; (sortie nationale)
- France : puis (ressortie en 3D)
- Classification :
- États-Unis : PG
- France : Tous publics (visa d'exploitation no 62200 délivré le )
Distribution
- Tom Cruise (VF : Patrick Poivey) : le lieutenant Peter Mitchell, alias « Maverick »
- Kelly McGillis (VF : Maïk Darah) : Charlotte Blackwood, alias « Charlie »
- Anthony Edwards (VF : José Luccioni) : l'enseigne de vaisseau 1ère classe Nick Bradshaw, alias « Goose »
- Meg Ryan : Carole Bradshaw
- Val Kilmer (VF : Jean-Paul Tribout) : le lieutenant Tom Kazansky, alias « Iceman »
- Rick Rossovich : l'enseigne de vaisseau Ron Kerner, alias « Slider »
- Tom Skerritt (VF : Jean-Claude Balard) : le commandant Mike Metcalf, alias « Viper »
- Michael Ironside (VF : Jean Barney) : le commandant Rick Heatherly, alias « Jester »
- John Stockwell (VF : Philippe Peythieu) : le lieutenant Bill Cortell, alias « Cougar »
- Tim Robbins (VF : Bernard Soufflet) : l'enseigne de vaisseau Sam Wells, alias « Merlin »
- Whip Hubley (VF : Éric Etcheverry) : le lieutenant Rick Neven, alias « Hollywood »
- Barry Tubb (en) (VF : Éric Legrand) : le lieutenant Henry Ruth, alias « Wolfman »
- Adrian Pasdar : le lieutenant Charles Piper, alias « Chipper »
- Clarence Gilyard, Jr. (VF : Tola Koukoui) : le lieutenant Marcus Williams, alias « Sundown »
- James Tolkan (VF : William Sabatier) : le commandant Tom Jordan, alias « Stinger »
- Version française
- Studio de doublage : Passeport Films[1]
- Direction artistique : Jean-Pierre Dorat
- Adaptation : Anne & Georges Dutter
Production
Genèse et développement
Le scénario s'inspire de l'article Top Guns d'Ehud Yonay, paru en mai 1983 dans le magazine California et parlant de l'école de la Marine Corps Air Station Miramar.
Avant de revenir à Tony Scott, la réalisation a été proposée à John Carpenter et David Cronenberg[2].
Distribution des rôles
Pour incarner le personnage de Maverick, plusieurs stars en devenir de l'époque furent sollicitées comme les acteurs Patrick Swayze, Emilio Estevez, Nicolas Cage, John Cusack, Matthew Modine, Matthew Broderick, Sean Penn, Michael J. Fox, Scott Baio, Tom Hanks, Charlie Sheen, Jim Carrey, Rob Lowe, John Travolta, Eric Stoltz et Robert Downey Jr.[2].
Pour incarner le rôle de Charlie Blackwood, les actrices Linda Fiorentino, Brooke Shields, Ally Sheedy, Debra Winger, Tatum O'Neal, Jodie Foster, Linda Hamilton, Daryl Hannah, Diane Lane, Sarah Jessica Parker et Carrie Fisher furent sollicitées. Mais les producteurs voulaient une inconnue du grand public et engagèrent finalement Kelly McGillis, après avoir vu sa performance dans Witness (1985).[réf. souhaitée]
Les acteurs Jon Voight et Louis Gossett Jr. ont, quant à eux, été sollicités pour le rôle de Viper[2].
Tom Cruise refusa tout d'abord de participer au film, notamment à cause des scènes de vestiaires et du pitch du film, qui pour lui évoquait un « Flashdance dans le ciel » mais finit par accepter, en échange d'un million de dollars[3].
Dans la scène du bar, l'homme qui a rendez-vous avec Charlie est Pete Pettigrew, dans la vie réelle un ancien pilote de l’United States Navy et un instructeur à Top Gun, par ailleurs consultant pour le film. Son indicatif de vol était « Viper », tout comme le personnage incarné par Tom Skerritt[2].
Tournage
Le tournage du film a eu lieu principalement en Californie (Oceanside, San Diego, Oakland, Coronado, Naval Air Station North Island), dans le Nevada (NAS Fallon), à Chicago ainsi que dans l'océan Pacifique[4].
Il a été marqué par le renvoi à trois reprises du réalisateur Tony Scott, qui sera finalement « repris » à chaque fois. Scott retravaillera cependant peu après avec le duo Jerry Bruckheimer-Don Simpson sur Le Flic de Beverly Hills 2 et Jours de tonnerre[2].
Le pilote de voltige aérienne Art Scholl (en) est présumé mort durant le tournage : durant une vrille dos à plat, son avion s'est échoué dans l'Océan Pacifique et son corps et l'avion n'ont pas été retrouvés ; le film lui est d'ailleurs dédié[5].
Musique
Original Motion Picture Soundtrack
Sortie |
[6] 1999 (édition spéciale)[7] 2006 (édition deluxe)[8] |
---|---|
Durée | 56:51 |
Genre | pop rock, synthpop, rock 'n' roll, power pop |
Format | LP, CD |
Compositeur | Harold Faltermeyer, Giorgio Moroder, ... |
Producteur | Don Simpson, Jerry Bruckheimer |
Label |
Columbia[6],[7] Sony Music Entertainment (2006)[8] |
Critique |
Singles
- Danger Zone
Sortie : 13 mai 1986 - Mighty Wings
Sortie : 1986 - Playing with the Boys
Sortie : 1986 - Take My Breath Away
Sortie : 15 juin 1986 - Heaven in Your Eyes
Sortie : 2 août 1986 - Top Gun Anthem
Sortie : 1986
La bande originale est initialement publiée en 1986 sur Columbia Records. Elle est composée de chansons de divers artistes. Très teinté pop rock et synthpop, l'album est notamment porté par les singles Danger Zone et Take My Breath Away[9].
Take My Breath Away[10], composée par Giorgio Moroder, écrite par Tom Whitlock[11] et interprétée par le groupe de new wave Berlin, sera un succès international et se classera à la première place des classements dans de nombreux pays[12],[13],[14],[15],[16],[17],[18].
Classements et certifications
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Accueil
Critique
Lors de sa sortie en salles, Top Gun rencontre une critique mitigée.
Sur le site agrégateur de critiques Rotten Tomatoes, le film est crédité d'un score de 54 % d'avis positifs, sur la base de 57 critiques collectées et une note moyenne de 5,85/10 ; le consensus du site indique : « Bien qu'il présente certaines des images aériennes les plus mémorables et les plus électrisantes prises avec un œil expert [et dirigées vers] l'action, Top Gun offre trop peu de choses à mâcher aux téléspectateurs non adolescents lorsque ses personnages ne sont pas dans les airs »[26]. Sur Metacritic, le film obtient une note moyenne pondérée de 50 sur 100, sur la base de 15 critiques collectées ; le consensus du site indique : « Avis mitigés ou moyens »[27].
Pour le critique américain Roger Ebert du Chicago Sun-Times, qui a attribué au film une note de 2,5 étoiles sur 4, « les films comme Top Gun sont difficiles à juger parce que les bonnes parties sont si bonnes et les mauvaises parties sont si implacables. Les combats aériens sont absolument les meilleurs depuis les scènes aériennes électrisantes de Clint Eastwood dans Firefox. Mais attention aux scènes où les gens se parlent »[28].
Box-office
Top Gun a été un succès au box-office et a propulsé la carrière de Tom Cruise et de Kelly McGillis. Il a rapporté à sa sortie en salle 177 millions de dollars aux États-Unis et plus de 353 millions dans le monde entier, pour un budget d'environ 15 millions de dollars. En France, le film totalise 3 570 719 entrées[29].
Impact sur le recrutement militaire
Le producteur John Davis affirma que Top Gun était une vidéo de recrutement pour l'US Navy telle que, après avoir vu le film, les spectateurs se disaient : « Whoa, je veux être un pilote ». Après la sortie du film, l'US Navy indiqua que le nombre de jeunes hommes souhaitant s’enrôler comme pilote augmenta de 500 %[30].
Le studio Paramount Pictures proposa à la Navy d'introduire une publicité pour le recrutement au début de la cassette de Top Gun, en échange d'une remise d'un million de dollars sur la dette de Paramount envers la Navy pour leur assistance à la production. Une note interne d'une agence de publicité au Pentagone indiqua de refuser l'offre, en notant que « le film est un outil de recrutement formidable pour les militaires, en particulier pour la Navy, et qu'ajouter une annonce de recrutement au début de ce qui est déjà une annonce de recrutement de deux heures serait redondant »[alpha 2],[30].
Distinctions
Source : Internet Movie Database[31]
Récompenses
- Oscars 1987 : Oscar de la meilleure chanson originale pour Take My Breath Away (paroles de Tom Whitlock et musique de Giorgio Moroder).
- Brit Awards 1987 : prix de la Meilleure bande originale.
- ASCAP Award 1987 : prix du Top Box Office Films pour Harold Faltermeyer, prix de la Meilleure chanson pour Take My Breath Away.
- Golden Globes 1987 : Golden Globe de la meilleure chanson originale pour Take My Breath Away.
- Goldene Leinwand 1987
- Grammy Awards 1987 : Grammy de la Meilleure performance pop instrumentale pour Top Gun Anthem de Harold Faltermeyer et Steve Stevens.
- Motion Picture Sound Editors Awards 1987 : prix du Meilleur montage des effets sonores et Meilleur montage des doublages.
- People's Choice Awards 1987 : prix du Meilleur film.
Nominations
- Oscars 1987 : Oscar du meilleur mixage de son, celui du meilleur montage et du meilleur montage de son.
- Golden Globes 1987 : Golden Globe de la meilleure musique de film pour Harold Faltermeyer.
- Nippon Akademī-shō 1988 : prix du meilleur film en langue étrangère.
Autour du film
Les MiG-28 présentés dans le film sont en réalité des Northrop F-5 Freedom Fighter, dont l'apparence a été modifiée. Le « MiG-28 » n'existe pas, les MiG réels portant des numéros impairs. Cette « contrefaçon » est logiquement due à l'impossibilité, pour une production américaine, d'obtenir un avion de chasse soviétique pour le tournage du film à une époque où la guerre froide perdure entre les deux nations.
Les avions « agresseurs », contre lesquels les héros s’entraînent à Miramar, sont des Douglas A-4F Skyhawk monoplaces. Ils furent utilisés jusqu'en 1999 et furent remplacés par des F-16 Fighting Falcon.
Dans la version française, le Grumman F-14 Tomcat est parfois appelé « F-Cat », comme lors de la scène de présentation de l'école quand le commandant Metcalf dit : « nous allons vous apprendre à pousser le F-Cat à ses extrêmes limites ». Il condense alors le nom de l'avion F-14 Tomcat en « F-Cat » (Cat pour « chat »). En revanche, le président du conseil militaire qui juge Maverick à la suite de son crash emploie le terme correct.
Le porte-avions qui apparaît dans le film est l'USS Enterprise (CVN-65), bien que Maverick et Goose semblent appartenir à la flottille de chasse VF-1 « Wolfpack », du fait des écussons sur les combinaisons et les insignes sur le casque de Goose. En revanche, les décorations d'escadrilles des avions du film sont totalement fantaisistes. On peut cependant apercevoir un alignement de F-14 appartenant également à la VF-1, avec leurs véritables marquages d'escadrille, sur le parking de la base de Miramar lors de certaines scènes du film. De plus, de nombreuses erreurs et incohérences apparaissent dans les scènes aériennes, avec des avions dont les numéros changent régulièrement entre les prises, tout comme la géométrie des ailes, ouvertes ou repliées, ou encore les masques à oxygène des pilotes, branchés ou débranchés, sans compter les dialogues des pilotes ne correspondant pas à la réalité des images et prises de vues.
Lors de la scène du combat final, quand l'avion de Maverick décolle depuis le pont d'envol du porte-avion, celui-ci est censé décoller de la catapulte tribord mais, lors de la séquence suivante, on peut constater que le pont d'envol au niveau de la proue est encombré d'avions « parqués » ; par ailleurs, l'avion d'où est filmé cette scène, censé être celui de Maverick en train de décoller, est en réalité en train de procéder à un passage à basse altitude sur le côté bâbord du bâtiment. Enfin, le tonneau qu'il exécute à ce moment-là est impossible en phase de décollage.
En , Legend3D (en) annonce, lors de la conférence International Broadcasting Convention (en) que le film sera converti en 3D, les séquences de combat aérien se prêtant particulièrement bien à cette technologie[32],[33]. Cette version 3D est diffusée à partir du [34].
Le personnage de Maverick est inspiré par celui de Randall « Duke » Cunningham, un pilote de F-4 Phantom II pendant la guerre du Viêt Nam[réf. souhaitée]. Il a abattu cinq MiG pendant l'année 1972, dont trois le . Il a notamment effectué à cette occasion une manœuvre en combat aérien similaire à celle de la fin du film. Il a aussi été instructeur à Top Gun et a terminé sa carrière comme Commander de l'US Navy.[réf. souhaitée]
Suite
Peu de temps après la sortie du film, le scénario d'une suite est développé. Cependant, le projet se heurte à des questions logistiques et au cachet demandé par Tom Cruise[2]. En , Tom Cruise confirme à nouveau le projet et évoque un début de tournage en 2018[35]. Joseph Kosinski, qui a déjà dirigé Tom Cruise pour le film Oblivion (2013), est annoncé comme réalisateur possible, peu de temps après[36]. Le film sort en 2022[37].
Notes et références
Notes
- Le titre est orthographié You've Lost That Lovin' Feeling sur les éditions « Special Expanded Edition » (1999) et « Deluxe Edition » (2006) de l'album Top Gun.
- citation originale : (en) « Both movies are already wonderful recruiting tools for the military, particularly the Navy, and to add a recruiting commercial onto the head of what is already a two-hour recruiting commercial is redundant. »
Références
- http://www.allodoublage.com/glossaire/definition.php?val=2658_top+gun
- Secrets de tournage - Allociné.fr
- Constance Dovergne, « Sexe, drogue et MTV. La folle histoire de Top Gun », sur Vanity Fair.fr, .
- (en) Filming locations sur l’Internet Movie Database
- (en-US) Jack Jones, « Famed Stunt Pilot Art Scholl Dies as Plane Plunges Into Sea », sur Los Angeles Times.com, .
- (en) Top Gun - Original Motion Picture Soundtrack sur Discogs
- (en) Top Gun (Special Expanded Edition) sur Discogs
- (en) Music From And Inspired By Top Gun sur Discogs
- (en) « Original Soundtrack - Top Gun », sur AllMusic (consulté le )
- Jessica Simpson Take My Breath Away, vidéo officielle sur Youtube.com
- (en-GB) « Remember Top Gun's song "Take My Breath Away" in 1986? Exclusive interview with John Crawford of Berlin », sur The Shortlisted, (consulté le )
- (nl) « Take My Breath Away - BERLIN »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Top30-2.radio2.be, VRT (consulté le ) : « Hoogste notering in de top 30 : 1 »
- (en) « Adult Contemporary - Volume 45, No. 4, October 18 1986 », sur Collectionscanada.gc.ca, Library and Archives Canada (consulté le )
- (en) « Berlin – Awards », sur AllMusic, Rovi Corporation (consulté le )
- (en) « CASH BOX Top 100 Singles – Week ending SEPTEMBER 13, 1986 » (version du 20 septembre 2012 sur l'Internet Archive), sur Cashboxmagazine.com,
- (en) « Billboard – Hits Of The World », Billboard, Nielsen Business Media, vol. 98, no 46, , p. 77 (ISSN 0006-2510, lire en ligne)
- (en) « The Irish Charts – All there is to know », IRMA (consulté le )
- (en) « Berlin », sur Officialcharts.com (consulté le )
- (en) Top Gun Soundtrack - Music Canada
- Les Certifications depuis 1973 (faire une recherche) - Infodisc.fr
- Les doubles albums platine « Copie archivée » (version du 19 novembre 2015 sur l'Internet Archive) - Infodisc.fr
- (en) Gold Disc Award - WebArchive.org
- (ja) オリジナル・サウンドトラック – トップガン - RIAJ
- (en) British album certifications - British Phonographic Industry. Inscrire « Top Gun - OST » dans la recherche
- (en) Top Gun OST - RIAA.com
- (en) « Top Gun (1986) », sur Rotten Tomatoes.com (consulté le ).
- (en) « Top Gun (1986) », sur Metacritic.com (consulté le ).
- (en) Roger Ebert, « Top Gun », sur rogerebert.com, .
- « Top Gun », sur JP box-office.com (consulté le )
- (en) David Robb, Operation Hollywood : How the Pentagon Shapes and Censors the Movies, New York, Prometheus Books, , 384 p. (ISBN 1-59102-182-0), p. 180–182.
- (en) Awards sur l’Internet Movie Database
- Maximilien Pierrette, « "Top Gun" reprend son envol en 3D ! », sur allociné, (consulté le ).
- (en) Carolyn Giardina, « Tom Cruise hit is being converted by Legend3D. », sur The Hollywood Reporter, (consulté le ).
- (en) Pamela McClintock, « Tom Cruise's 'Top Gun' Getting 3D Makeover for Exclusive Imax Run », sur The Hollywood Reporter, (consulté le ).
- « Top Gun 2 : Tom Cruise confirme la suite ! », sur Allociné, .
- « Top Gun 2 : déjà un réalisateur pour diriger Tom Cruise ? », sur Allociné, .
- « Top Gun avec Tom Cruise : applaudissement, émotion, hommage et fan service... les premières critiques de Maverick sont tombées et elles sont très enthousiastes ! », sur Allociné, (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
- Top Gun : Maverick, la suite
- United States Navy Strike Fighter Tactics Instructor program, programme de formation de pilotes militaires américains
- Les Gradés de Top Gun (téléfilm)
- Hot Shots!, film parodique de Top Gun
- Les Chevaliers du ciel, film français en vedette des pilotes militaires
- Furtif, film américain mettant en vedette des pilotes militaires américaines
- Incident du Golfe de Syrte (1981), incident similaire à l'engagement aérien à la fin du film
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- Ciné-Ressources
- Cinémathèque québécoise
- (en) AllMovie
- (en) American Film Institute
- (en) BFI National Archive
- (en) British Film Institute
- (it) Cinematografo.it
- (en) Internet Movie Database
- (en) LUMIERE
- (en) Movie Review Query Engine
- (de) OFDb
- (en) Oscars du cinéma
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database
- Ressource relative à plusieurs disciplines :
- (en) Metacritic
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