Trélévern
Trélévern [tʁelevɛʁn] est une commune française du département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne.
Trélévern | |||||
L'église Saint-Léonore-et-Sainte-Anne. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Côtes-d'Armor | ||||
Arrondissement | Lannion | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Lannion-Trégor Communauté | ||||
Maire Mandat |
Yannick Quéguiner 2020-2026 |
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Code postal | 22660 | ||||
Code commune | 22363 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Trélévernais, Trélévernaise | ||||
Population municipale |
1 243 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 179 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 48′ 33″ nord, 3° 22′ 14″ ouest | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 92 m |
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Superficie | 6,94 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Lannion (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Perros-Guirec | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
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Liens | |||||
Site web | Site officiel de la commune de Trélévern | ||||
Ses habitants s'appellent les Trélévernais[1].
Géographie
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ploumanac'h », sur la commune de Perros-Guirec, mise en service en 1947[8] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de précipitations de 856,2 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Brieuc », sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à 50 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11 °C pour la période 1971-2000[12] à 11,2 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,4 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Trélévern est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lannion, une agglomération intra-départementale regroupant 11 communes[18] et 46 701 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lannion, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 40 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21],[22].
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[23]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[24],[25].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (55,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (42,1 %), zones urbanisées (27 %), terres arables (17,5 %), forêts (8,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,7 %), zones humides côtières (0,8 %)[26].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[27].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Parochia de Trieveleveron, Trielevaren, Tresveler,Treslever ou Trezlever[28].
La forme actuelle, Trélévern apparaît dès 1426[29].
La commune de Trélévern tire son nom de treb (village) et de la famille « Levern de Tréléver », située en Guimaëc (Finistère) ; Famille aujourd'hui éteinte et qui portaient pour armes : « bandé de six pièces d'hermines et de gueules »[30].
« Contrairement à ce que pourrait faire accroire la graphie Treleguern en 1395, où -gu- transcrit en fait un -v-, le toponyme ne contient pas le breton gwern « aul-naie, marais », mais un élément meren, lénifié en veren. Cet élément qui apparaît dans les anthroponymes Edmeren au XIe siècle, Glemeren au XIIIe siècle, est ici précédé d'un élément le, dont la forme initiale reste à déterminer. De toute évidence le vieux-breton treb village, en moyen-breton tref, est ici associé à un anthroponyme breton, sans doute à l'origine également de Créac'h-Lévern, village de Plonévez-Porzay »[31].
Histoire
La Révolution française
Au début de 1790, Trélévern élit sa première municipalité.
Les guerres du XXe siècle
Le monument aux morts porte les noms des 55 soldats morts pour la Patrie[32] :
- 36 sont morts durant la Première Guerre mondiale ;
- 13 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale ;
- 2 sont morts durant la guerre d'Algérie ;
- 3 sont morts durant la guerre d'Indochine ;
- 1 est mort hors conflit.
Le , la mairie est incendiée par les Allemands.
Héraldique
Blason | Bandé d'hermine et de gueules de six pièces. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[38].
En 2019, la commune comptait 1 243 habitants[Note 8], en diminution de 8,6 % par rapport à 2013 (Côtes-d'Armor : +0,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
L'église Saint-Léonore-et-Sainte-Anne
« L'église a retenti pendant plusieurs jours, vers la fin du XVIe siècle, sous la parole puissante de P.Maunoir, missionnaire d'un rare mérite, que Mgr Balthazar Grangier, avait appelé dans son diocèse.(...)[41] ».
Le territoire de Trévou-Tréguignec est enlevé de la paroisse de Trélévern par ordonnance royale du .
Le , fut bénie la première pierre de l'église Saint-Léonore et Sainte-Anne. Pendant les travaux, les offices ont été célébrés dans une église en bois. Cette église fut bénie le par M. Pennec, Vicaire Général à Saint Brieuc et M Goarin, Recteur.
Le chemin de croix a été sculpté par J. et Y. Paranthoën, père et fils, à partir des dessins de l'abbé Eugène Plétan, qui fut professeur de dessin au collège Saint-Joseph de Lannion et recteur de Trévou-Tréguignec. Cette œuvre est empreinte de l'influence des Seiz Breur. Ce n'est pas étonnant lorsque l'on sait que la chapelle du collège Saint-Joseph de Lannion a été réalisée par James Bouillé et décorée par Xavier de Langlais.
Château de Kergouanton
« Le manoir noble de Kergouanton appartenait au XVIIe siècle, à Pierre de Loz, Sieur de Kergouanton; fondateur de l'Hôtel-Dieu de Tréguier(...) » (contrat du ). Kergouanton était aussi une sorte d'hospice où les malheureux étaient reçus. « Pierre de Loz entendait trois messes par jour ; une à l'église paroissiale,la seconde dans une chapelle qu'il avait fait bâtir en l'honneur de son patron, à mi-chemin de son château au bourg, et la troisième dans la chapelle de Kergouanton. Après la mort de son épouse (Françoise de Kergroadez), digne femme qui s'était, elle aussi, consacrée tout entière aux pauvres durant les dernières années de sa vie, il se retira à l'hôpital de Tréguier, et se fit placer parmi les pauvres, sans aucune distinction. Il mourut le et fut inhumé dans la chapelle de l'établissement qu'il avait comblé de bienfaits pendant sa vie et qu'il dota richement à sa mort[41]. » En effet, par son testament du précédent, il avait laissé aux religieuses hospitalières de la Miséricorde de Jésus de nombreux biens dont son manoir de Kermouster en Langoat.
Sources
- Préfecture des Côtes-du-Nord ; Bulletin des Maires ; éléments d'histoire et d'archéologie, communes de l'arrondissement de Lannion ; Saint-Brieuc - 1979
- Le Patrimoine des communes des Côtes-d'Armor - Flohic Editions - 1998
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Journal officiel du 30 septembre 1934
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Ploumanac'h - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Trélévern et Perros-Guirec », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Ploumanac'h - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Trélévern et Trémuson », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Lannion », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Citée dès 1330 dans l'enquête du procès de canonisation de Saint-Yves, au diocèse de Tréguier.
- Archives le Loire-Atlantique, B 2980
- Régis de SAINT-JOUAN : Dictionnaire des communes. Département des Côtes d'Armor. Éléments d'histoire et d'archéologie. Conseil Général des Côtes d'Armor. Saint-Brieuc. 1990.
- Bernard TANGUY : Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses des Côtes-d'Armor. 1992.
- « MémorialGenWeb Relevé », sur www.memorialgenweb.org (consulté le ).
- Fiche Geneanet de François Touche
- « Yves Le Cun, ancien maire, est décédé », Ouest-France, (lire en ligne).
- Notice EVEN René par Alain Prigent, version mise en ligne le 4 mars 2009, dernière modification le 5 mars 2009
- « Trélévern. Yannick Quéguiner enfile l’écharpe de maire », Ouest-France, (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Benjamin Jollivet (1805-1867) auteur d'un ouvrage sur les Côtes-d'Armor en 1859 (chapitre consacré à Trélévern). Voir L'Écho de l'Armor et de l'Argoat à Guingamp
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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