Travecy

Travecy [tʁavsi] est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
Le « e » du nom ne se prononce pas.

Travecy

La mairie.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Laon
Intercommunalité Communauté d'agglomération Chauny-Tergnier-La Fère
Maire
Mandat
Laurent Pené
2020-2026
Code postal 02800
Code commune 02746
Démographie
Population
municipale
658 hab. (2019 )
Densité 45 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 41′ 19″ nord, 3° 21′ 36″ est
Altitude Min. 47 m
Max. 92 m
Superficie 14,52 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Tergnier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Tergnier
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Travecy
Géolocalisation sur la carte : France
Travecy
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Travecy
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Travecy

    Géographie

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Avec les communes environnantes
    1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Travecy
    Remigny Vendeuil Mayot
    Liez Achery
    Tergnier Beautor La Fère

    Hydrologie

    Travecy est situé sur la rive droite de l'Oise. Le Canal de la Sambre à l'Oise, qui longe l'Oise, traverse également la commune. Un pont-levis est implanté sur la route menant à Achery.

    Urbanisme

    Typologie

    Travecy est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tergnier, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65 %), prairies (16,4 %), mines, décharges et chantiers (5,7 %), zones agricoles hétérogènes (4,8 %), zones urbanisées (4 %), forêts (3,4 %), eaux continentales[Note 3] (0,6 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Passé ferroviaire du village

    L'ancienne en 2021 devenue une habitation.
    L'ancienne et son bâtiment annexe.
    Travecy avait le privilège de posséder au nord une halte en bois dont il ne reste rien de nos jours et au sud la gare.
    Horaire des trains en 1946.

    De 1935 à 1963, Travecy a été traversé par la ligne de chemin de fer de Mézières-sur-Oise à La Fère, qui , venant de Vendeuil, traversait le village du nord au sud le long de l'Oise,et se dirigeait vers La Fère.
    Jusqu'en 1935 Vendeuil était le terminus de la ligne. Le tronçon de 7 km allant de Vendeuil à Travecy et La Fère fut mis en service qu'à cette date. Travecy avait le privilège de posséder deux arrêts: au sud, la gare qui existe encore de nos jours et au nord, Travecy-moulin qui était une simple halte en bois complètement disparue.
    Chaque jour, trois trains s'arrêtaient dans chaque sens devant la gare pour prendre les passagers qui se rendaient soit à Saint-Quentin, soit à Guise ou dans l'autre sens à La Fère. A une époque où le chemin de fer était le moyen de déplacement le plus pratique, cette ligne connaissait un important trafic de passagers et de marchandises.
    À partir de 1950, avec l'amélioration des routes et le développement du transport automobile, le trafic ferroviaire a périclité et la ligne a été fermée en 1963. Les rails ont été retirés. La gare a été vendue. Quelques tronçons de l'ancienne ligne subsistent encore de nos jours utilisés comme sentier de randonnée.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    Façade de l'église de Travecy.
    Saint Médard.

    La commune de Travecy est membre de la communauté d'agglomération Chauny-Tergnier-La Fère, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Chauny. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[8].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Laon, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[9]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Tergnier pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[9], et de la première circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[10].

    Administration municipale

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
      1877 Nicolet[11]    
    1877 après 1879 Frénoy[12]    
    mars 2001 2014 Bernard Verlinde[13]    
    2014[14] mai 2020 Élisabeth Sueur SE Fonctionnaire
    mai 2020[15] En cours
    (au 23 mai 2020)
    Laurent Pené    

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].

    En 2019, la commune comptait 658 habitants[Note 4], en diminution de 3,94 % par rapport à 2013 (Aisne : −1,61 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9089991 0091 0411 0311 0911 1291 1241 092
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0239991 042931944916884797806
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    803803810412587674750828849
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    855811642671614643614658677
    2019 - - - - - - - -
    658--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Voir aussi

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. « communauté d'agglomération Chauny-Tergnier-La Fère - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
    9. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Travecy », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    10. « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
    11. Almanach historique administratif et commercial de la Marne de l'Aisne et des Ardennes Matot-Braine, Reims, 1876, p160.
    12. Almanach historique administratif et commercial de la Marne de l'Aisne et des Ardennes Matot-Braine, Reims, 1879, p244.
    13. Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
    14. « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le )
    15. « À Travecy, Laurent Pené succède à Elisabeth Sueur à la tête de la commune », sur aisnenouvelle.fr, L'Aisne nouvelle, (consulté le ).
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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