Traves

Traves est une commune française, située dans le département de la Haute-Saône en région Bourgogne-Franche-Comté.

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Traves
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Haute-Saône
Arrondissement Vesoul
Intercommunalité Communauté de communes des Combes
Maire
Mandat
Fernand Stefani
2020-2026
Code postal 70360
Code commune 70504
Démographie
Gentilé Travésiens
Population
municipale
360 hab. (2019 )
Densité 29 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 36′ 47″ nord, 5° 58′ 18″ est
Altitude Min. 201 m
Max. 262 m
Superficie 12,29 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Vesoul
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Scey-sur-Saône-et-Saint-Albin
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Traves
Géolocalisation sur la carte : France
Traves
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Traves
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Traves
Liens
Site web http://traves.fr/

    Géographie

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Traves est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vesoul, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,6 %), prairies (26,5 %), terres arables (20,1 %), zones urbanisées (4,9 %), zones agricoles hétérogènes (4 %), eaux continentales[Note 3] (4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,8 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    La famille de Traves tenait la seigneurie du même nom. Au XIIe siècle Thiébaud II de Traves transmettait son fief à sa fille Alix. Celle-ci épousait Thibaud II de Rougemont, vicomte de Besançon, de qui elle aura Thibaud III. Ce dernier, père d'Humbert et d'Isabelle, transmet le fief de Traves à sa fille qui se marie avec Robert de Choiseul, fils de Renard II de Choiseul, qui prend le titre de baron de Traves. Puis succession dans les familles Toulongeon de Sennecey, Gouffier, Clermont-Gallerande et Gramont.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription de la Haute-Saône.

    Elle fait partie depuis 1801 du canton de Scey-sur-Saône-et-Saint-Albin[8]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, le territoire de ce canton s'est étendu de 17 à 46 communes.

    Intercommunalité

    La commune est membre de la communauté de communes des Combes, créée le .

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[9]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1991[10] En cours
    (au 24 juillet 2016)
    Thierry Dumont   Cadre
    Réélu pour le mandat 2014-2020[11]

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[13].

    En 2019, la commune comptait 360 habitants[Note 4], en augmentation de 1,41 % par rapport à 2013 (Haute-Saône : −1,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    520580628628750720711695698
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    609595563607542542536491454
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    428370344319332294278260309
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    332363345395367351356357359
    2017 2019 - - - - - - -
    362360-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    L'ex-Obersturmbannführer Joachim Peiper y a vécu de 1972 à 1976 dans une maison excentrée à l'ouest du village, où il est prétendu mort carbonisé dans l'incendie criminel de sa maison. Le corps n'a jamais pu être identifié avec certitude[19].

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Vesoul », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    9. « Les maires de Traves », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
    10. « Elections : Thierry Dumont dévoile sa liste », L'Est républicain, édition de Haute-Saône, (lire en ligne) « Élu conseiller municipal en 1983, et maire depuis 1991, Thierry Dumont se représente avec sept conseillers sortants et quatre nouveaux jeunes candidats ».
    11. « Quatrième mandat de maire pour Thierry Dumont », L'Est républicain, édition de Haute-Saône, (lire en ligne).
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    15. « Trail - À Traves dimanche 18 septembre, la Travésienne, 5e édition », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône, (lire en ligne).
    16. C.H., « Le PCF 70 en fête à Traves », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône, (lire en ligne).
    17. « L'église de la Décollation de Saint-Jean-Baptiste », notice no PA00102277, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    18. « Dalle perforée de menhir dite la Pierre percée », notice no PA00102276, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    19. Roger Martin (préf. Frédéric Pottecher), L'affaire Peiper, Éditions Dagarno, , 173 p. (ISBN 978-2-910019-07-5, présentation en ligne).
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