USS Omaha (CL-4)

L'USS Omaha (CL-4) est un croiseur léger, navire de tête de sa classe construit pour l'United States Navy au début des années 1920. Le croiseur est le deuxième navire à porter le nom d'Omaha, plus grande ville de l'État du Nebraska.

Pour les autres navires du même nom, voir USS Omaha.

USS Omaha

L'Omaha au New York Navy Yard le .
Type Croiseur léger
Classe Omaha
Histoire
A servi dans  United States Navy
Commanditaire États-Unis
Chantier naval Vigor Shipyards (en), Tacoma
Commandé
Quille posée
Lancement
Armé
Mise en service
Statut Désarmé le , démoli en février 1946
Équipage
Équipage 29 officiers et 429 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 169,32 m
Maître-bau 17 m
Tirant d'eau 4,34 m
Déplacement 7 620 tonnes
Port en lourd 9 660 tonnes
Propulsion 12 chaudières White-Forster
4 turbines Parsons
4 hélices
Puissance 90 000 ch
Vitesse 35 nœuds (65 km/h)
Caractéristiques militaires
Blindage Ceinture blindée = 76 mm
Pont = 38 à 102 mm
Cloisons = 38 à 76 mm
Château = 38 mm
Armement En 1945
Rayon d'action 10 000 miles à 15 nœuds
Aéronefs 2 hydravions à flotteurs
2 catapultes installées à l'arrière avec une grue
Carrière
Indicatif CL-4
Coût $1 541 396

L'Omaha est mis sur cale aux chantiers navals de Vigor Shipyards (en) à Tacoma (État de Washington) le , il est lancé le et admis au service actif le .

Historique

L'Omaha passant par le canal de Panama en 1925–1926.

À sa mise en service, l'Omaha est affecté à l'Atlantic Fleet, menant essentiellement des missions d'entrainement. Il effectua également des croisières et des missions en Méditerranée, dans le Pacifique et dans les Caraïbes.

Bien qu’isolationnistes, les Américains maintiennent dans l'entre-deux-guerres une présence navale en Europe sous la forme d'un stationnaire. Le , dans la rade de Villefranche, le Raleigh est relevé par son sister-ship Omaha. Ce dernier reste en Europe jusqu'en , lorsque les derniers navires américains quittent l'Europe, l'Omaha ayant également relevé le Trenton à Lisbonne où il fut basé du au [1].

Le , est mise sur pied sous l'autorité du contre-amiral Jonas H. Ingram, la Task Force 3 avec les croiseurs USS Memphis, Milwaukee, Cincinnati et Omaha, formant la 2e division de croiseurs et cinq destroyers. Ils patrouillent depuis Recife et Bahia[1].

Peu avant l'entrée en guerre des États-Unis, le , alors qu'il effectuait une patrouille de neutralité avec le destroyer USS Somers dans l'Atlantique au niveau de l'Équateur, il repéra un navire au comportement suspect. En voyant le pavillon américain, il afficha le nom de Willmoto à la poupe avec Philadelphie comme port d'attache. Jugeant cette identité suspecte, le commandant du croiseur envoya une équipe de prise à bord alors que l'équipage du navire avait pris place dans les canots de sauvetage. Plusieurs explosions retentirent et en dépit des risques, les marins américains parvinrent à stopper le sabordage du forceur de blocus Odenwald. Le navire ramené à Porto Rico fut le dernier navire qui rapporta une prime à l'équipage de l'Omaha et du Somers, soit un total de 3 000 dollars[1].

Après l'attaque de Pearl Harbor, l'Omaha continua ses patrouilles dans l'Atlantique Sud avec pour principale mission d'intercepter les forceurs de blocus allemands. Le , il fut endommagé lors d'une collision avec le Milwaukee, retournant à Rio de Janeiro pour des réparations. Le , il secourut avec l'USS Jouett quatorze survivants de l'U-177 coulé peu avant par un Consolidated PB4Y-1 Liberator du Bombing Squadron (VB) 107, qui opérait à partir de l'île de l'Ascension. L'Omaha les débarquèrent à Bahia le , avant d'être emmenés à Recife en tant que prisonniers de guerre.

L'Omaha au large des côtes du sud de la France le , arborant le camouflage Measure 12.

La mission qui s'acheva en fut suivie par un déploiement en Méditerranée en . Le , le convoi arriva à Gibraltar. L'Omaha prit la mer le depuis Palerme, en Sicile, en compagnie des cuirassés Nevada et Arkansas. Il participa ainsi le à la couverture du débarquement de Provence (opération Dragoon), protégeant ensuite le la pénétration des armées américaines et françaises en bombardant notamment Toulon et l'île de Porquerolles, occupée par une garnison allemande.

Le croiseur fut également présent à la reddition des Allemands à Gien le et bombarda des cibles dans la région de Toulon le . Peu de temps après, il regagna l'Atlantique Sud et termina la guerre par des missions de patrouilles[1].

Le croiseur léger regagna Philadelphie le et fut désarmé le , avant d'être rayé du Naval Vessel Register le puis démantelé à l'arsenal de Philadelphie en .

Commandants notables

Nom Date Promotion finale
Captain Frederick Joseph Horne (en) Admiral
Captain Cyrus Willard Cole (en) Rear Admiral
Captain Lyal Ament Davidson (en) Vice Admiral
Captain Theodore Edson Chandler Rear Admiral

Décorations

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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