Ultra-Trail du Mont-Blanc
L'Ultra-Trail du Mont-Blanc ou UTMB est un évènement sportif composé de sept trails (course à pied) dont quatre en ultra-endurance en pleine nature et de très longue durée, qui traverse trois pays (France / Italie / Suisse), trois grandes régions alpines (Auvergne-Rhône-Alpes, la Vallée d'Aoste, le Valais) et dix-huit communes françaises, italiennes et suisses du pays du Mont-Blanc. Il emprunte principalement le sentier de grande randonnée Tour du Mont-Blanc.
Ne doit pas être confondu avec Marathon du Mont-Blanc.
Pour les articles homonymes, voir UTMB.
Sport | Course à pied |
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Création | 2003 |
Autre(s) nom(s) | Ultra-Trail du Mont-Blanc |
Éditions | 19 (en 2022) |
Catégorie | Ultra-trail |
Périodicité | Annuelle (fin août) |
Lieu(x) |
France Italie Suisse |
Statut des participants | Amateur et professionnel |
Distance | 171 km |
Dénivelée | 10 000 m D+ |
Site web officiel | utmbmontblanc.com |
Tenant du titre |
Kilian Jornet Katie Schide |
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Plus titré(s) |
Elizabeth Hawker (5) François D'Haene (4) Kilian Jornet (4) |
Origines
L'Ultra-Trail du Mont-Blanc a été créé en 2003 en remplacement d'une course de 150 km qui faisait le tour du massif du Mont-Blanc à effectuer en relais de sept personnes[1]. Cette course empruntait quelques sections de route. Mais le grave incendie du tunnel du Mont-Blanc en mars 1999 a empêché cette épreuve de se tenir jusqu'en 2002 pour finalement s'éteindre définitivement face à la faible participation[1].
En octobre 2002, neuf personnes dont Michel et Catherine Poletti décident de créer une épreuve pour remplacer celle-ci sauf que la course se déroulera en individuel. Catherine Poletti est la première directrice de la course, les huit autres figurant parmi les participants de la première édition en 2003[1]. Michel et Catherine Poletti tenaient une boutique de disques à Chamonix et étaient adeptes du ski nordique. Ils avaient par ailleurs été bénévoles en 1987 lors de championnats du monde de parapente et à plusieurs reprises sur le Marathon du Mont-Blanc[1].
Participation
Lors de la première édition courue en 2003, l'objectif était fixé à 300 participants. Ce fut un succès car 722 répondirent à l'appel et la participation a augmenté rapidement et nettement lors des éditions suivantes avec près de 1 400 concurrents en 2004 et environ 2 000 personnes en 2005[1]. Pour l'édition 2007, les inscriptions sont complètes en dix heures et en 2008 celles-ci furent clôturées en huit minutes sur la course de l'UTMB[2]. Face au succès grandissant de l'épreuve, les inscriptions sont limitées à 2 500 personnes pour éviter trop de bouchons sur les sentiers et d'autres courses naissent sur l'évènement: la CCC en 2006, la TDS en 2009...
Malgré l'instauration de points nécessaires pour pouvoir prendre le départ de l'une des courses en 2008, le succès de l'évènement ne se démentait pas, obligeant à procéder dès 2009 à des tirages au sort[2]. En 2017, l'organisation enregistra 18 000 demandes pour seulement un peu plus de 8 000 retenues (8 075 ont pu prendre le départ[3]). Avec 10 000 places disponibles après, 21 700 tentaient de s'inscrire en 2018 et encore 26 022 en 2019[2].
Lors des inscriptions en 2020, avant l'annulation causée par la crise de COVID-19, 111 nationalités étaient représentées. En dehors des Français, les pays les mieux représentés sont européens (Espagne, Italie, Royaume-Uni...) mais on compte d'importants contingents de coureurs chinois, américains et japonais[4].
Les courses
L'UTMB est un évènement qui comporte plusieurs épreuves et a lieu chaque année la dernière semaine d'août.
- 2003 - : L'UTMB (Ultra-Trail du Mont-Blanc) 171 km et 10 000 m de dénivelé positif[O 1]
- 2005 - : La CCC (Courmayeur-Champex-Chamonix) 101 km et 6 100 m de dénivelé positif[O 1]
- 2008 - : La PTL (La Petite Trotte à Léon) 300 km et 28 000 m de dénivelé positif (par équipe de 2 ou 3 personnes)[O 1]
- 2009 - : La TDS (Sur les Traces des Ducs de Savoie) 121 km et 7 300 m de dénivelé positif[O 1]
- 2014 - : L'OCC (Orsières-Champex-Chamonix) 56 km et 3 500 m de dénivelé positif[O 1]
- 2016 - : La YCC (Youth Chamonix Courmayeur) 15 km et 1 000 m de dénivelé positif[5]
- 2018 - : La MCC (De Martigny-Combe à Chamonix) 40 km et 2 300 m de dénivelé positif[6]
- 2022 - : L'ETC (Experience Trail Courmayeur) 15 km et 1300 m de dénivelé positif[7]
L'UTMB (Ultra-Trail du Mont-Blanc)
Épreuve « mythique[8] » créée en 2003, il s'agit de la course phare de l'évènement. Dès la première édition, elle a été qualifiée de « course de tous les superlatifs »[9],[10] et comptait 722 coureurs au départ[11]. Kilian Jornet la considère comme « la course la plus mythique et la plus prestigieuse au monde »[12]. Le tracé s'apparente à un tour complet du massif du Mont-Blanc, traversant trois pays (France, Suisse, et Italie)[8]. Aujourd'hui, pour l'UTMB, le nombre de coureurs a dû être limité à 2 300[8] ; ceux-ci doivent avoir participé préalablement à des courses qualificatives[8]. Ils doivent parcourir les 170 km sans étape pour 10 000 m de dénivelé positif[8] en moins de 46 heures et 30 minutes.
Lors de sa première édition, l'UTMB comptait 155 km. Puis, au fil des éditions, l'Organisation a cherché le meilleur parcours du point de vue à la fois des coureurs et des gens du pays[réf. nécessaire]. En particulier, l'organisation a cherché le lieu d'arrivée le plus motivant entre Vallorcine et Chamonix-Mont-Blanc. C'est la première raison de cette évolution des distances et dénivelés positifs. En 2006, il est passé à 158 km puis à 163 km en 2007 et enfin à 166 km en 2008. Cette année-là, un jeune Espagnol domine l'épreuve pour la première fois : Kílian Jornet[13]. La modification de 2012 (168 km) est simplement due à une amélioration des moyens de mesure, le parcours restant le même[14].
Les coureurs partent de Chamonix-Mont-Blanc le vendredi[15]. Ils rejoignent d’abord Les Houches, grimpent au-dessus du col de Voza, descendent vers Saint-Gervais, se dirigent ensuite vers Les Contamines-Montjoie puis les Chapieux par le col du Bonhomme. Le col de la Seigne (2 516 m)[16] les amène à Courmayeur à travers le val Vény et les concurrents entrent en Italie. Depuis 2015, les coureurs enchainent le col de la Seigne par le col des Pyramides calcaires (2 573 m). Vient ensuite le val Ferret par l'ascension vers le refuge Bertone, une longue section plus roulante avec le passage par le refuge Bonatti et une descente jusqu'à Arnouvaz, la montée du Grand col Ferret (2 537 m)[17]. De là, ils entrent en Suisse. Après La Fouly, les coureurs continuent de descendre avant de remonter vers Champex-Lac. Ils effectuent ensuite la montée des alpages de Bovine, culminant à (2 049 m) au Portalo[18] avant de descendre vers le col de la Forclaz puis Trient. Après l'ascension de la verticale des Tseppes[19] et Catogne (ne pas confondre avec Le Catogne, un sommet voisin plus élevé), les coureurs redescendent vers Vallorcine où ils font leur retour en France. Les coureurs sont ramenés dans la vallée de Chamonix par l'ascension du col de la Tête aux Vents (2 133 m)[20] et le passage à La Flégère avant la descente finale[21]. Au total, les participants franchissent dix cols de plus de 2 000 m d'altitude[22].
- Passage par le col du Voza (1 657 m) dans la première ascension, celle du Delevret (1 770 m).
- Ravitaillement nocturne près du refuge de la Balme (1 706 m) vers le km 40 en 2021.
- Final de l'ascension jusqu'au refuge Bertone vers le km 86.
- Ascension du Grand Col Ferret après Arnouvaz, sur la fin de la section en Italie.
- Après avoir franchi la Tête aux Vents, dernière grande difficulté, le début de la descente vers La Flégère au fond puis Chamonix plus bas.
La CCC (Courmayeur-Champex-Chamonix)
En 2005, en raison de la forte demande de participation, les organisateurs ont créé une seconde course, la CCC (Courmayeur-Champex-Chamonix). D'une distance de 86 km lors de sa première édition[23], elle est ensuite passée à 101 km (déclarée à 98 km jusqu'en 2011) et constitue la porte d'entrée dans le monde de l'ultra-endurance. La CCC, considérée par la plupart des coureurs comme « la petite », constitue pourtant elle aussi l’un des défis les plus difficiles de l’Hexagone en trail d'ultra-endurance. Le nombre de coureurs est limité à 1 900[24]. Ils s’élancent sur les 100 km aux 6 100 m de dénivelé, afin de parcourir en un maximum de 26 h 45 min le parcours[25].
Le parcours reprend celui de l’UTMB à partir de Courmayeur, en y ajoutant toutefois l’ascension de la tête de la Tronche (2 584 m) en début de parcours[26].
- Ascension de la tête de la Tronche sur la CCC 2009
- La tête de la Tronche (2 584 m) sur la CCC 2009
- Ici la section entre le refuge Bertone et Arnouvaz sur la CCC 2009.
La PTL (La Petite Trotte à Léon)
C'est une épreuve par équipe, qui surplombe le tracé de l’UTMB, avec des passages très engagés.
Ce n'est pas une course dans le sens où aucun classement n'est effectué.
Le tracé est le plus long des quatre. Au départ de Chamonix-Mont-Blanc le lundi à 22 h, les trailers ont à parcourir 284 km, sur environ 21 500 m de dénivelé positif. Le tout s'effectue en autonomie complète en 138 heures au maximum[27].
Non compétitive, elle se fait en équipe de deux ou trois coureurs (dont au moins un « finisher ») indissociables du début à la fin du parcours.
La TDS (Sur les Traces des Ducs de Savoie)
En 2009 l'organisation crée une 3e course : la TDS (Sur les Traces des ducs de Savoie) qui part de Courmayeur pour arriver à Chamonix-Mont-Blanc[28]. Contrairement à l'UTMB et la CCC, elle s'oriente vers le Beaufortain. Au début, son parcours s'étirait sur 112 km à la dénivellation positive de 7 150 m, le tout s'effectuant en 31 heures maximum. Le nombre de coureurs est limité à 1 600[29]. Dès 2013, le parcours est passé à 119 km et 7 250 m de dénivelé[30].
Le départ était donné depuis Courmayeur le jeudi à 7 h jusqu'en 2018. La première montée est celle du Col Chécrouit, poursuivie par l'arête du Mont-Favre à plus de 2 400 m et la descente sur le lac de Combal au km 15 où a lieu le second ravitaillement. Pour rejoindre le col du Petit-Saint-Bernard au km 66, les coureurs passent par le col de Chavannes (2 603 m)[31]. Autrefois, la course passait par le col de la Youlaz et La Thuile pour rejoindre ce même col marquant la frontière entre l'Italie et la France. Un ravitaillement s'y tient avant une grande descente vers Séez et Bourg-Saint-Maurice au km 51 où a lieu un autre ravitaillement et un point de contrôle. À partir de là, les trailers s'engagent vers un long tronçon aboutissant au Cormet de Roselend (1 968 m). Il commence par une montée pénible de deux forts, celui du Truc (à 1 545 m) puis celui de la Platte (à 1 993 m)[32]. Les kilomètres suivants sont moins pentus, mais après il faut à nouveau passer par une plus courte mais éprouvante ascension, celle du Passeur de Pralognan (2 567 m)[33]. Les premiers hectomètres de la descente de ce col se font grâce à une corde[34]. Quelques kilomètres plus loin, les coureurs rejoignent le ravitaillement du Cormet de Roselend (Beaufort) au km 66. Les coureurs rejoignent 19 km plus loin le ravitaillement du col du Joly (Hauteluce, 1 989 m) en marchant par le passage du curé, et le lieu-dit "La Gittaz". La plupart des concurrents évoluent désormais de nuit. Suit une descente de 10 km vers Les Contamines-Montjoie où se tient un nouveau ravitaillement au km 95. C'est là le point de départ de la dernière principale difficulté du parcours, le col du Tricot (2 120 m)[35]. Après une portion très raide aboutissant aux chalets du Truc, les coureurs effectuent une petite descente vers les chalets de Miage au pied d'une série de lacets pédestres finissant au col. Les coureurs entament ensuite une descente technique mais courte puisqu'il faut remonter un peu après la traversée d'un pont suspendu[36] avec une vue sur le glacier de Bionnassay plus haut. Après avoir atteint la gare de tramway de Bellevue, les coureurs descendent enfin véritablement jusqu'aux Houches où les attend le dernier ravitaillement. Dès lors, il ne reste plus que 8 km sur une large piste avec de faux-plats montants et descendants pour finir sur la ligne d'arrivée à Chamonix-Mont-Blanc.
Cependant le parcours est rallongé en 2019, avec 145 km et 9 100 m de dénivelé[37] avec plus de kilomètres encore dans le Beaufortain, le parcours passant notamment Hauteluce. Avec le durcissement en 2019 de l'attribution des points ITRA pour la qualification à l'UTMB, ce parcours rallongé permettrait notamment aux coureurs qui terminent la course d'obtenir comme les années précédentes une dotation de 6 points.
- Le col des Chavannes (2 603 m) au km 19,7 et sa descente
- Passage par le col du Petit Saint-Bernard (2 188 m) au km 36
- Le fort de la Platte (1 993 m) au km 56
- Ravitaillement nocturne au col du Joly, vers le km 85, en 2014.
- Le col du Tricot, dernière principale difficulté de la course
L'OCC (Orsières-Champex-Chamonix)
À partir de 2014, la course OCC est créée avec un départ de Orsières le jeudi matin, une distance prévue d'environ 53 km pour 3 300 m de dénivelé cumulé. Elle reprend des éléments de la fin de l'UTMB et de la CCC avec les montées de Bovine (La Giète) et les alpages de Catogne (Les Tseppes) à grimper[38]. Cependant, une fois le col des Montets franchi, les coureurs se dirigent vers Argentière pour monter vers le téléphérique de La Flégère (1 860 m) sans passer au préalable par la Tête aux Vents.
La MCC (De Martigny-Combe à Chamonix)
La MCC est une course créée en 2018. Elle se compose d'un parcours de 40 km pour un dénivelé positif de 2 300 m et une seule véritable grande ascension, celle du col de Balme (2 191 m). Elle part de Martigny-Combe et se termine à Chamonix.
Organisation
Direction
En avril 2020, Michel Poletti, le directeur général de l'UTMB annonce sa démission, à 65 ans et après 17 années à la tête de l'organisation. Il est remplacé par Frédéric Lénart, ancien membre exécutif du comité d'organisation de la course automobile des 24 Heures du Mans. En parallèle, Michel Poletti quitte également l'ITRA, dont il était le président depuis sa fondation, en 2013. Enfin, son épouse, Catherine Poletti, reste présidente d'UTMB Group[39].
Inscriptions
En raison du nombre de demandes d'inscription largement supérieur à celui des coureurs autorisés à prendre le départ, un système de tirage au sort détermine les participants. Pour l'édition 2013, les chances d'obtenir un dossard étaient d'environ une sur trois pour l'UTMB et d'une sur deux pour la CCC.
De 2008 à 2022, l'inscription à l'une des courses se faisait en justifiant des points acquis en finissant des courses qualificatives faisant partie du réseau ITRA. En finissant une de ces courses qualificatives, les coureurs obtenaient des points selon la longueur et le dénivelé de l'épreuve, 1 à 3 points jusqu'en 2015 puis 1 à 6 après, pour que les trails plus courts donnent également des points[40]. Terminer une course non membre de l'ITRA, même parmi les plus difficiles, le Grand Raid des Pyrénées par exemple, n'apportait pas de points en vue de l'UTMB.
Un coureur pouvant justifier de ces points ITRA pouvait se pré-inscrire au tirage au sort numérique (par Excel), effectué en général au mois de janvier. Un coureur refusé au tirage au sort une première fois avait une chance double l'année suivante et un coureur refusé deux fois était inscrit d'office, à condition d'avoir conservé les points ITRA nécessaires à une inscription.
Pour participer à l'UTMB en 2016, 15 points étaient nécessaires à acquérir en trois courses maximum à effectuer dans les deux ans précédant l'évènement, 7 points en deux courses pour la CCC et la TDS[40]. Mais deux durcissements de l'obtention de ces points (14 points étaient nécessaires en 3 courses maximum pour participer à l'UTMB 2015; puis en 2019 un barème plus difficile d'acquisition des points sur les courses, d'où par exemple le rallongement des Traces des Ducs de Savoie pour gagner le même nombre de points ITRA) n'ayant pas endigué l'accroissement des demandes d'inscriptions et pour éviter des pousser les coureurs à courir plus d'ultra-trails et au surentraînement, l'organisation a réfléchi dès les inscriptions pour l'édition 2020[41] à un nouveau système de qualification sur la base de Running Stones engrangés sur des événements sportifs partenaires de l'UTMB (Ushuaia by UTMB[2], Oman by UTMB[2], Val d'Aran by UTMB, Mozart 100...). Par ailleurs, en 2020, l'accès à l'UTMB ne demandait plus que 10 points[41] en deux courses maximum.
Plus un coureur en accumulait des running stones plus il pouvait prétendre à s'inscrire à des courses plus longues et difficiles de l'évènement UTMB puisque comme pour les points ITRA, les Running Stones acquis variaient selon la difficulté de la course.
Quatre catégories de courses apparaitront :
- les courses de 20 K donneront 1 running stone
- 50 K correspondra à 2 running stones
- 100 K donnera 3 running stones
- 160 K l’équivalent de 4 running stones[42].
Par exemple, une course de 80 km et 3 000 m de dénivelé sera considérée comme 110 K (100 m de dénivelé équivalent à 1 km, donc 80+30) et donnera donc 3 running stones.
Pour justifier ce changement, Catherine Poletti explique à un journaliste en 2021 : « Devant le succès de nos courses, on a créé un système de qualification depuis 2009 qui est devenu complexe. Ce système avec près de 4000 courses qualificatives dans le monde a notamment permis de développer de nombreuses courses. Mais on fait face au nombre exponentiel de demandes d’inscriptions à l’UTMB : 32000 en 2020, pour seulement 10000 places. Les coureurs sont chaque année plus nombreux à postuler, chaque année mieux qualifiés. On était arrivé à 15 points nécessaires collectés sur trois courses en moins de deux ans. On ne pouvait pas aller plus loin… » avant d'ajouter en réponse à une question : « Oui, on commençait à trop leur en demander. On poussait les gens à trop courir, avec un risque de surentrainement. Et puis, il y avait une autre problématique, c’est que certaines élites n’avaient pas leurs points de qualification. On a cherché le moyen de baisser cette obligation. Notre credo, avec le nouveau système, c’est de voyager moins pour voyager mieux. »[43].
Sponsoring
Columbia Sportswear a été le principal sponsor de la course jusqu'en 2021, remplaçant The North Face à partir de 2016. Le salon de l'UTMB comptait 146 exposants pour 2021[44].
Animations
Pour stimuler les coureurs du parcours de l'UTMB, la musique Conquest of paradise de Vangelis est diffusée juste avant les départs[44].
Depuis 2006, Ludovic Collet est le speaker officiel de l'évènement[45].
Moments importants de l'évènement
Performances marquantes
- Lors de la première édition en 2003, seuls 67 finishers terminent l'épreuve à l'église de Chamonix[46],[47].
- En 2006, lors de la première édition de la CCC, c'est une femme, Corinne Favre, qui remporte le classement scratch général, un fait inédit. Menant la course de bout en bout[47], elle a franchi la ligne d'arrivée dix-huit minutes devant son dauphin masculin[23].
- En 2008, Kilian Jornet, alors âgé de 20 ans et le plus jeune concurrent de l'UTMB, remporte l'épreuve en devançant d'une heure un ancien vainqueur, Dawa Sherpa. Sa victoire fut dans un premier temps contestée par certains de ses adversaires, car il ne disposait pas de sac, ce qui fit douter qu'il avait emporté tout le matériel obligatoire[47]. Mais son succès fut confirmé par les organisateurs, Kilian expliquant par ailleurs que la seule banane dont il disposait durant la course était optimisée pour y rentrer tout le matériel nécessaire, tel qu'il le faisait en ski-alpinisme[48].
- En 2012, Elizabeth Hawker établit son 5e succès dans le classement féminin de l'UTMB, un record.
- En 2013, l'américaine Rory Bosio arrive 7e du classement scratch en battant le record du temps de courses chez les femmes. En 2021, une autre américaine, Courtney Dauwalter égale le classement scratch établi 8 ans plus tôt par Rory Bosio en améliorant son temps de quelques minutes.
- En remportant Les Traces des Ducs de Savoie en août 2014, Xavier Thévenard est devenu le seul coureur à établir un triplé en ayant gagné trois courses de l'événement, à savoir la CCC, la TDS et l'UTMB.
- En 2016, Ludovic Pommeret remporte l'UTMB à l'issue d'une remontée mémorable. Alors qu'il figure au début de la course dans le groupe des favoris, il est à partir des Contamines-Monjoie diminué par des problèmes gastriques[49] et recule dans le classement, jusqu'à être pointé à la 53e place[50]. Alors qu'il songe à l'abandon, il retrouve sa famille au ravitaillement des Chapieux et retrouve l'énergie pour continuer l'épreuve. Puis il remonte un à un ses concurrents, prend la tête de la course sur les alpages sous le sommet de Catogne[50]avant de l'emporter à Chamonix.
- En 2019, l'Espagnol Pau Capell a établi le temps de référence sur le parcours de l'UTMB. François D'Haene avait certes remporté l'UTMB en 2014 avec quelques minutes en moins mais ce n'est que depuis 2015 que par temps sec les coureurs doivent franchir le col des Pyramides calcaires[51] après le col de la Seigne.
- En 2022, le Catalan Kílian Jornet bat le record de Pau Capell en passant sous la barre symbolique des 20 heures. Il égale le record de quatre victoires de François D'Haene[52].
Parcours de repli face aux conditions climatiques
À plusieurs reprises, l'évènement n'a pas été épargné par le froid et la pluie. Déjà, lors de la première édition, le vainqueur Dawa Sherpa témoignait de conditions dantesques: « Je ne suis pas très attiré par les grosses organisations et donc par ce qu’est devenu l’UTMB, mais en 2003, quand j’ai couru, c’était vraiment l’aventure. Personne n’avait encore couru sur le parcours. On avait trois possibilités de distance et on ne nous imposait pas une liste de matériel obligatoire comme aujourd’hui. On se protégeait comme on pouvait de la pluie. Je me souviens du passage au col de la Seigne, entre la France et l’Italie, il grêlait tellement que les contrôleurs s’étaient abrités sous des rochers à 300 mètres du chemin. Ils me faisaient des signes de loin pour me dire de redescendre. On était vraiment seul avec la nature ! »[45].
L'édition 2010 a été suspendue quelques heures après le départ pour des raisons de sécurité liées à la météo. En effet, l'organisation n'a pas voulu laisser les coureurs s'engager en pleine montagne avec des conditions qui empiraient. Ce fut une grande déception pour les coureurs ainsi que tous les bénévoles mobilisés. Conscients de cette déception et, grâce à un formidable élan de solidarité entre les communes, les administrations et les bénévoles, les organisateurs ont proposé une course de remplacement le lendemain de l'annulation, course raccourcie à 88 km pour laquelle 1 238 coureurs ont pris le départ 650 coureurs de l'UTMB se sont présentés, ainsi que 588 des coureurs de la TDS pour qui le départ a complètement été annulé[53].
En 2011, face aux orages et aux chutes de neiges sur les plus hauts cols, le parcours fut prolongé de quelques kilomètres en Suisse, passant de 166 km à 170 km (peut-être plus avec l'amélioration postérieure des moyens de mesure). Cependant, des changements notables furent décidés: d'abord un départ retardé de 5 heures[54]. Ensuite, le parcours fut poussé jusqu'à Martigny au lieu de passer par la montée de Bovine où les conditions de sécurité n'étaient plus assurées; puis l'organisation faisait monter les coureurs directement vers La Flégère sans passer par le col de la Tête aux Vents[54]. Les mêmes modifications de parcours furent instaurés sur la CCC avec en plus une montée au traditionnel refuge Bertone mais sans passer par la tête de la Tronche, et de même les alpages de Catogne furent évités. Ces ajustements ont tout de même permis à la CCC de garder une distance de 93 km pour 5 100 m de dénivelé[54].
La course fut également raccourcie à 103 km et 5 600 m de dénivelé en 2012, en raison de conditions climatiques défavorables les jours précédents l'épreuve, notamment des chutes de neige à partir de 1 800 m d'altitude[55], rendant les sentiers des plus hauts cols impraticables. De plus le parcours fut intégralement en France puisqu'il était inenvisageable de franchir le col de la Seigne à la frontière franco-italienne et le Grand col Ferret permettant de passer en Suisse.
Sur l'édition 2017, des modifications mineures furent apportées au parcours pour faire face à la pluie et au froid (jusqu'à −9 °C annoncés en altitude): après le col de la Seigne devaient descendre directement vers le lac Combal en évitant le col des Pyramides Calcaires, et enfin sur le final les coureurs montaient directement à La Flégère sans passer par le col de la Tête aux Vents[56]. Pour franchir le Grand col Ferret, les concurrents ont dû affronter la grêle, les bourrasques de vent et la neige[56].
Drames
En 2021, un drame s'est produit sur les Traces des Ducs de Savoie. La course est neutralisée après la chute mortelle d'un concurrent tchèque, Ondrej Tabarka, âgé de 35 ans[57], au Passeur de Pralognan. Seuls 293 coureurs passés avant rallient la ligne d'arrivée[58].
L'année suivante, une nouvelle chute mortelle s'est produite pour un coureur brésilien[59] sur le parcours de la Petite Trotte à Léon[60], dans la nuit entre le col du Tricot et le refuge de Plan Glacier[61].
Critiques
Avec près de 10 000 coureurs réunis au cours de l'évènement, l'UTMB est notamment critiqué pour son gigantisme[44],[62]. Certains le qualifient également de « machine à fric »[62].
Palmarès
UTMB
Édition | Date | Hommes | Femmes | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Rang | Athlète | Temps | Rang | Athlète | Temps | ||
1re | 1er | Dawa Sherpa | 20 h 5 min 59 s | 24e | Krissy Moehl | 29 h 38 min 24 s | |
2e | 1er | Vincent Delebarre | 21 h 6 min 18 s | 14e | Colette Borcard | 26 h 8 min 54 s | |
3e | 1er | Christophe Jaquerod | 21 h 11 min 7 s | 25e | Lizzy Hawker | 26 h 53 min 51 s | |
4e | 1er | Marco Olmo | 21 h 6 min 6 s | 25e | Karine Herry | 25 h 22 min 20 s | |
5e | 1er | Marco Olmo — 2e victoire | 21 h 31 min 58 s | 19e | Nikki Kimball | 25 h 23 min 45 s | |
6e | 1er | Kílian Jornet | 20 h 56 min 59 s | 14e | Lizzy Hawker — 2e victoire | 25 h 19 min 41 s | |
7e | 1er | Kílian Jornet — 2e victoire | 21 h 33 min 18 s | 11e | Krissy Moehl — 2e victoire | 24 h 56 min 1 s | |
8e[N 1] | 1er | Jez Bragg | 10 h 30 min 37 s | 19e | Lizzy Hawker — 3e victoire | 11 h 47 min 30 s | |
9e[N 2] | 1er | Kílian Jornet — 3e victoire | 20 h 36 min 43 s | 13e | Lizzy Hawker — 4e victoire | 25 h 2 min 0 s | |
10e[N 3] | 1er | François D'Haene | 10 h 32 min 36 s | 16e | Lizzy Hawker — 5e victoire | 12 h 32 min 13 s | |
11e | 1er | Xavier Thévenard | 20 h 34 min 57 s | 7e | Rory Bosio | 22 h 37 min 26 s | |
12e | 1er | François D'Haene — 2e victoire | 20 h 11 min 44 s | 14e | Rory Bosio — 2e victoire | 23 h 23 min 20 s | |
13e | 1er | Xavier Thévenard — 2e victoire | 21 h 9 min 15 s | 19e | Nathalie Mauclair | 25 h 15 min 33 s | |
14e[63] | 1er | Ludovic Pommeret | 22 h 0 min 2 s | 20e[63] | Caroline Chaverot | 25 h 15 min 40 s | |
15e[64],[N 4] | 1er | François D'Haene — 3e victoire | 19 h 1 min 54 s | 41e[64] | Núria Picas | 25 h 46 min 43 s | |
16e | 1er | Xavier Thévenard — 3e victoire | 20 h 44 min 16 s | 33e | Francesca Canepa | 26 h 3 min 48 s | |
17e[65] | 1er | Pau Capell | 20 h 19 min 7 s | 21e | Courtney Dauwalter | 24 h 34 min 26 s | |
édition annulée en raison de la pandémie de Covid-19 | |||||||
18e | 1er | François D'Haene — 4e victoire | 20 h 45 min 59 s | 7e | Courtney Dauwalter — 2e victoire | 22 h 30 min 54 s | |
19e | 1er | Kílian Jornet — 4e victoire | 19 h 49 min 30 s | 22e | Katie Schide | 23 h 15 min 12 s | |
- Lizzy Hawker, quintuple vainqueur féminine, ici en 2005
- Kílian Jornet, vainqueur des éditions 2008, 2009, 2011 et 2022, durant l'Ultra-Trail du Mont-Blanc 2008
- Jez Bragg, vainqueur en 2010, ici en 2013 aux côtés de Catherine Poletti.
- Xavier Thévenard, vainqueur en 2013, 2015 et 2018
- Courtney Dauwalter, vainqueur féminine en 2019
CCC
Édition | Date | Hommes | Femmes | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Rang | Athlète | Temps | Rang | Athlète | Temps | ||
1re | 2e | Alun Powell | 10 h 53 min 17 s | 1re | Corinne Favre | 10 h 35 min 55 s | |
2e | 1er | Julien Chorier | 10 h 19 min 46 s | 23e | Andrea Zimmermann | 12 h 28 min 5 s | |
3e | 1er | Guillaume Le Normand | 12 h 26 min 4 s | 12e | Lucy Colquhoun | 14 h 33 min 37 s | |
4e | 1er | Jean-Yves Rey | 11 h 40 min 47 s | 79e | Chantal Begue | 16 h 51 min 0 s | |
5e | 1er | Xavier Thévenard | 11 h 57 min 13 s | 29e | Maud Gobert | 14 h 7 min 38 s | |
6e | 1re | Emmanuel Gault | 10 h 10 min 25 s | 37e | Virginie Govignon | 12 h 47 min 11 s | |
7e[N 5] | 1er | Cristòfol Castanyer | 8 h 57 min 4 s | 34e | Ellie Greenwood | 11 h 17 min 24 s | |
8e | 1er | Jordi Bes | 11 h 23 min 1 s | 17e | Caroline Chaverot | 14 h 12 min 0 s | |
9e | 1er | Pau Bartolo | 11 h 21 min 16 s | 34e | Anne-Lise Rousset | 14 h 28 min 48 s | |
10e | 1er | Zach Miller | 11 h 53 min 32 s | 8e | Ruth Croft | 12 h 54 min 53 s | |
11e | 1er | Michel Lanne | 12 h 10 min 4 s | 14e | Mimmi Kotka | 13 h 42 min 46 s | |
12e[N 5] | 1er | Hayden Hawks | 10 h 24 min 30 s | 26e | Clare Gallagher | 12 h 13 min 57 s | |
13e | 1er | Thomas Evans | 10 h 44 min 32 s | 11e | Miao Yao | 11 h 57 min 46 s | |
14e | 1er | Luis Alberto Hernando | 10 h 28 min 49 s | 23e | Ragna Debats | 12 h 10 min 33 s | |
édition annulée en raison de la pandémie de Covid-19 | |||||||
18e | 1er | Thibaut Garrivier | 10 h 23 min 26 s | 39e | Marta Molist Codina | 12 h 50 min 48 s | |
19e | 1er | Petter Engdahl | 9 h 53 min 2 s | 24e | Blandine L'Hirondel | 11 h 40 min 55 s | |
TDS
Édition | Date | Hommes | Femmes | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Rang | Athlète | Temps | Rang | Athlète | Temps | ||
1re | 1er | Patrick Bohard | 14 h 1 min 48 s | 26e | Fernanda Maciel | 17 h 17 min 43 s | |
2e | édition annulée en raison des intempéries | ||||||
3e | 1er | Franck Bussière | 15 h 51 min 37 s | 56e | Jolanda Linschooten | 20 h 57 min 32 s | |
4e | 1er | Dawa Sherpa | 14 h 37 min 7 s | 34e | Agnès Hervé | 19 h 7 min 0 s | |
5e | 1er | Arnaud Julia Bonmati | 15 h 9 min 59 s | 14e | Nathalie Mauclair | 17 h 36 min 41 s | |
6e | 1er | Xavier Thévenard | 14 h 10 min 37 s | 34e | Teresa Nimes Pérez | 18 h 41 min 12 s | |
7e | 1er | Pau Bartolo | 14 h 26 min 40 s | 13e | Andrea Huser | 16 h 35 min 29 s | |
8e | 1er | Pau Capell | 14 h 45 min 44 s | 30e | Delphine Avenier | 18 h 46 min 24 s | |
9e | 1er | Michel Lanne | 14 h 33 min 9 s | 10e | Mimmi Kotka | 15 h 47 min 7 s | |
10e | 1er | Marcin Świerc | 13 h 24 min 0 s | 23e | Audrey Tanguy | 16 h 5 min 22 s | |
11e | 1er | Pablo Villa González | 18 h 3 min 6 s | 23e | Audrey Tanguy | 21 h 36 min 15 s | |
édition annulée en raison de la pandémie de Covid-19 | |||||||
12e | 1er | Erik-Sebastian Krogvig | 18 h 49 min 58 s | 26e | Manon Bohard | 23 h 11 min 14 s | |
13e | 1er | Ludovic Pommeret | 18 h 37 min 4 s | 13e | Martina Valmassoi | 22 h 42 min 47 s |
Le parcours a été rallongé à partir de 2019 d'où des durées de courses plus longues.
OCC
Édition | Date | Hommes | Femmes | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Rang | Athlète | Temps | Rang | Athlète | Temps | ||
1re | 1er | Nicolas Martin | 5 h 7 min 45 s | 19e | Sonia Glarey | 6 h 37 min 40 s | |
2e | 1er | Marc Pinsach Rubirola | 5 h 21 min 38 s | 37e | Célia Chiron | 6 h 41 min 53 s | |
3e | 1er | Xavier Thévenard | 5 h 28 min 37 s | 27e | Mercedes Arcos Zafra | 6 h 54 min 13 s | |
4e | 1er | Marc Lauenstein | 5 h 19 min 31 s | 41e | Eli Gordon Rodriguez | 6 h 12 min 16 s | |
5e | 1er | Erenjia Jia | 5 h 28 min 44 s | 18e | Ruth Croft | 5 h 53 min 9 s | |
6e | 1er | Stian Angermund-Vik | 5 h 19 min 24 s | 15e | Ruth Croft | 5 h 50 min 14 s | |
édition annulée en raison de la pandémie de Covid-19 | |||||||
7e | 1er | Jonathan Albon | 5 h 2 min 57 s | 20e | Blandine L'Hirondel | 5 h 45 min 8 s | |
8e | 1er | Manuel Merillas | 5 h 18 min 29 s | 30e | Sheila Avilés Castaño | 6 h 10 min 16 s | |
MCC
Édition | Date | Hommes | Femmes | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Rang | Athlète | Temps | Rang | Athlète | Temps | ||
1re | 1er | César Costa | 3 h 35 min 41 s | 18e | Kate Pallardy | 4 h 30 min 54 s | |
2e | 1er | César Costa | 3 h 40 min 46 s | 23e | Laure Desmurs | 4 h 41 min 25 s | |
édition annulée en raison de la pandémie de Covid-19 | |||||||
3e | 1er | Anthony Felber | 3 h 39 min 23 s | 23e | Lucille Germain | 4 h 23 min 20 s | |
4e | 1er | Ludvik Fernandes | 3 h 54 min 0 s | 10e | Candice Fertin | 4 h 24 min 22 s |
ETC
Édition | Date | Hommes | Femmes | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Rang | Athlète | Temps | Rang | Athlète | Temps | ||
1re | 1er | Jan Margarit Solé | 1 h 24 min 5 s | 20e | Ikram Rharsalla | 1 h 49 min 24 s |
Résultats par nation
UTMB
# | Nation | 1er | 2e | 3e | Podium |
---|---|---|---|---|---|
1 | France | 9 | 4 | 5 | 18 |
2 | Espagne | 5 | 6 | 7 | 18 |
3 | Italie | 2 | 0 | 1 | 3 |
4 | Népal | 1 | 2 | 0 | 3 |
5 | Suisse | 1 | 0 | 1 | 2 |
6 | Royaume-Uni | 1 | 0 | 1 | 2 |
7 | Etats-Unis | 0 | 3 | 4 | 7 |
8 | Hongrie | 0 | 1 | 0 | 1 |
8 | Allemagne | 0 | 1 | 0 | 1 |
8 | Suède | 0 | 1 | 0 | 1 |
8 | Lituanie | 0 | 1 | 0 | 1 |
8 | Roumanie | 0 | 1 | 0 | 1 |
9 | Japon | 0 | 0 | 1 | 1 |
# | Nation | 1re | 2e | 3e | Podium |
---|---|---|---|---|---|
1 | Etats-Unis | 8 | 0 | 2 | 10 |
2 | Royaume-Uni | 5 | 1 | 0 | 6 |
3 | France | 3 | 3 | 9 | 15 |
4 | Espagne | 1 | 7 | 5 | 13 |
5 | Suisse | 1 | 2 | 1 | 4 |
6 | Italie | 1 | 1 | 0 | 2 |
7 | Luxembourg | 0 | 2 | 1 | 3 |
8 | Suède | 0 | 1 | 1 | 2 |
9 | République Tchèque | 0 | 1 | 0 | 1 |
9 | Canada | 0 | 1 | 0 | 1 |
CCC
# | Nation | 1er | 2e | 3e | Podium |
---|---|---|---|---|---|
1 | France | 6 | 7 | 7 | 20 |
2 | Espagne | 3 | 0 | 2 | 5 |
3 | Royaume-Uni | 2 | 1 | 1 | 4 |
4 | Etats-Unis | 2 | 1 | 0 | 3 |
5 | Suisse | 1 | 0 | 0 | 1 |
5 | Suède | 1 | 0 | 0 | 1 |
6 | Grèce | 0 | 1 | 2 | 3 |
7 | Pologne | 0 | 1 | 0 | 1 |
7 | Japon | 0 | 1 | 0 | 1 |
7 | Canada | 0 | 1 | 0 | 1 |
7 | Chine | 0 | 1 | 0 | 1 |
7 | Nouvelle-Zélande | 0 | 1 | 0 | 1 |
8 | Italie | 0 | 0 | 3 | 3 |
# | Nation | 1er | 2e | 3e | Podiums |
---|---|---|---|---|---|
1 | France | 7 | 4 | 5 | 16 |
2 | Royaume-Uni | 2 | 3 | 1 | 6 |
3 | Espagne | 1 | 3 | 4 | 8 |
4 | Etats-Unis | 1 | 3 | 2 | 6 |
5 | Suède | 1 | 1 | 0 | 2 |
6 | Pays-Bas | 1 | 0 | 0 | 1 |
6 | Nouvelle-Zélande | 1 | 0 | 0 | 1 |
6 | Suisse | 1 | 0 | 0 | 1 |
6 | Chine | 1 | 0 | 0 | 1 |
7 | Italie | 0 | 1 | 1 | 2 |
7 | Népal | 0 | 1 | 0 | 1 |
9 | République Tchèque | 0 | 0 | 1 | 1 |
TDS
# | Nation | 1er | 2e | 3e | Podiums |
---|---|---|---|---|---|
1 | France | 5 | 7 | 7 | 19 |
2 | Espagne | 4 | 1 | 1 | 6 |
3 | Népal | 1 | 1 | 0 | 2 |
4 | Pologne | 1 | 0 | 0 | 1 |
4 | Norvège | 1 | 0 | 0 | 1 |
5 | Russie | 0 | 1 | 1 | 2 |
6 | Etats-Unis | 0 | 1 | 0 | 1 |
6 | Equateur | 0 | 1 | 0 | 1 |
7 | Italie | 0 | 0 | 2 | 2 |
8 | Royaume-Uni | 0 | 0 | 1 | 1 |
# | Nation | 1re | 2e | 3e | Podiums |
---|---|---|---|---|---|
1 | France | 6 | 3 | 4 | 13 |
2 | Italie | 1 | 3 | 2 | 6 |
3 | Espagne | 1 | 2 | 1 | 4 |
3 | Suisse | 1 | 0 | 1 | 2 |
4 | Pays-Bas | 1 | 0 | 0 | 1 |
4 | Brésil | 1 | 0 | 0 | 1 |
4 | Suède | 1 | 0 | 0 | 1 |
6 | Etats-Unis | 0 | 3 | 1 | 4 |
7 | Royaume-Uni | 0 | 1 | 0 | 1 |
8 | Hongrie | 0 | 0 | 2 | 2 |
9 | Allemagne | 0 | 0 | 1 | 1 |
Notes et références
Notes
- Épreuve de 166 km annulée du fait des intempéries et ramenée à 88 km
- Épreuve allongée à 170 km pour éviter des risques de glissement de terrain
- Épreuve raccourcie à 103 km en raison des conditions météorologiques défavorables sur le massif du Mont-Blanc
- Parcours modifié
- Epreuve raccourcie
- Données 2016.
Références
- Audrey Duquenne, « La naissance du mythe », magazine Nature Trail no 44, juillet-août 2021, p. 94-95
- Guillaume Lamy, « L'UTMB revoit ses règles d'inscription », sur lyoncapitale.fr,
- Fred Bousseau, « Bilan UTMB 2017 en chiffres », sur trails-endurance.com,
- « UTMB 2020 : record du nombre de demandes d'inscriptions, 111 nationalités au départ », sur lequipe.fr, L’Equipe,
- « YCC », sur utmbmontblanc.com.
- « MCC ».
- UTMB, « UTMB® - Sommet Mondial du Trail, », sur utmbmontblanc.com (consulté le )
- A. Josselin, « UTMB (Ultra-Trail du Mont-Blanc) », Joggeur, Éditions Larivière, no 1, , p. 98.
- « UTMB - Trails Endurance Mag », sur Trails Endurance Mag (consulté le ).
- Franck Grassaud, « L'Ultra-Trail du Mont-Blanc, "la course de tous les superlatifs" », sur france3.fr, France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, (consulté le ).
- « Catherine Poletti (UTMB) | Podcast MaBoite.com », sur maboite.com (consulté le )
- Kilian Jornet (trad. de l'espagnol par Patricia Jolly), Courir ou mourir : Journal d'un ultra-terrestre [« Córrer o morir »], Arthaud poche, (1re éd. 2013), 220 p. (ISBN 978-2-0813-4807-3, présentation en ligne), chap. 6 (« La victoire des sens »), p. 159.
- Résumé de l'article Une cure de jouvence du numéro de septembre-octobre 2008 in : Luc Beurnaux, « 100 numéros - 10 dates », Trails endurance, Outdoor Éditions, no 100, , p. 12.
- Programme officiel de l'UTMB, édition 2012, p. 10.
- Profil de l'UTMB 2009.
- « Carte IGN classique du col de la Seigne » sur Géoportail (consulté le 21 octobre 2021).
- « Carte IGN classique du Grand Col Ferret » sur Géoportail (consulté le 21 octobre 2021).
- « Bovine », sur chamonix-randos.com (consulté le )
- « Circuit 6 - Verticale des Tseppes », sur espacestrail.run/fr (consulté le )
- « Carte IGN classique de la Tête aux Vents » sur Géoportail (consulté le 21 octobre 2021).
- Parcours de l'UTMB 2009 sur le site officiel.
- Florence Puybareau, « Le boum du trail », Le Parisien Économie, no 923, , p. 3 (ISSN 0767-3558)
- « CCC 2006-86km-Victoire scratch de Corinne Favre », sur runraid.fr,
- Programme officiel de l'UTMB, édition 2012, p. 24.
- Profil de la CCC 2009.
- Parcours de la CCC 2009 sur le site officiel.
- Présentation de la petite trotte à Léon sur le site officiel.
- « L’Ultra-trail du Mont-Blanc, l’ovni planétaire de la course à pied ! », Le Dauphiné libéré, , (En ligne), consulté le 28 août 2012.
- Programme officiel de l'UTMB, édition 2012, p. 23.
- http://www.petzl.com/fr/outdoor/news/sur-terrain/2013/08/29/tds-2013-resultats-en-images.
- « Carte IGN classique du col de Chavannes » sur Géoportail (consulté le 21 octobre 2021).
- « Carte IGN classique du fort de la Platte » sur Géoportail (consulté le 21 octobre 2021).
- « Carte IGN classique du Passeur de Pralognan » sur Géoportail (consulté le 21 octobre 2021).
- http://team.fr.raidlight.com/blogs-article/sur-la-tds-28-aout-2013.16018/.
- « Carte IGN classique du col du Tricot » sur Géoportail (consulté le 21 octobre 2021).
- http://www.baudet.org/index.php?option=com_content&task=view&id=153&Itemid=2.
- Fred Bousseau, « TDS®, nouveau parcours en 2019 », sur www.trails-endurance.com,
- Présentation OCC.
- Ultra-trail : Michel Poletti n'est plus directeur général de l'UTMB et a démissionné de l'ITRA, sur L'Équipe, 28 avril 2020.
- Sabine Dechaume, « UTMB 2016 : Les inscriptions ouvriront le 16 décembre 2015 », sur lepape-info.com,
- « Nouveau système d’inscription pour l’UTMB », sur altitude.news,
- Frédéric Morand, « Nouveau circuit UTMB World Series : on décrypte ! », magazine Nature Trail no 44, juillet-août 2021, p. 98-99
- Frédéric Berg, « CATHERINE POLETTI : on en demandait trop aux coureurs », magazine Nature Trail no 44, juillet-août 2021, p. 100-101
- « L’UTMB de A à Z », magazine Nature Trail no 44, juillet-août 2021, p. 110-111
- « L’UTMB vu par…», magazine Nature Trail n°44, juillet-août 2021, p. 108-109
- Résumé de l'article L'Europe de l'ultra du numéro de septembre 2003 in : Luc Beurnaux, « 100 numéros - 10 dates », Trails endurance, Outdoor Éditions, no 100, , p. 10.
- Audrey Duquenne, « Les faits marquants », magazine Nature Trail no 44, juillet-août 2021, p. 96-97
- « UTMB 2008: confirmation de la victoire de Kilian Jornet », sur runraid.fr,
- « L’UTMB aux français avec Pommeret et Chaverot », sur u-trail.com,
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- Florian Kunckler, « Ultra-trail : Pau Capell vise-t-il le record du parcours de l'UTMB ? », sur lequipe.fr, L’Equipe,
- « UTMB - Toujours plus haut, toujours plus fort : Kilian Jornet remporte l'UTMB avec un nouveau record », sur Eurosport, (consulté le )
- http://www.endurance-mag.com/endurance/Actus-trail.php?id=1241
- Grégory Rohart, « Ultra trail du Mont-Blanc : un doublé espagnol ! », sur i-trekkings.net,
- Timothee Nalet, « Changements de parcours majeurs sur l’UTMB et la CCC 2012 ! », sur peignee-verticale.com,
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- Jérémy Laugier, « Ultra-Trail du Mont-Blanc : Quel impact a eu le premier décès d’un coureur depuis 2003 sur cette édition ? », sur 20minutes, (consulté le )
- Luc Beurnaux, « TDS – Bohard et Krokvig lauréats d’une édition endeuillée », sur Trails Endurance Mag, (consulté le )
- « UTMB 2022 : un ultra-traileur est mort sur la PTL suite à une chute », sur lequipe.fr, L'Equipe,
- Gilles Festor, « Accident mortel d'un concurrent sur l'UTMB : ce que l'on sait des circonstances du drame », sur lefigaro.fr, Le Figaro,
- « UTMB : un traileur brésilien meurt sur l'une des épreuves », sur ledauphiné.com, Le dauphiné libéré,
- Nathalie Lamoureux, « Ultra-Trail du Mont-Blanc : entre fascination et bouderie », sur lepoint.fr, Le Point,
- « DECRYPTAGE ET ANALYSE UTMB 2016 », sur Trail The World, (consulté le )
- « ANALYSE ET DECRYPTAGE UTMB 2017 », sur Trail The World, (consulté le )
- UTMB, « UTMB® Live, », sur utmbmontblanc.com (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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