Un cœur pour la paix
Un cœur pour la paix est une ONG française. Cette organisation aide les peuples israéliens et palestiniens dans le domaine de la santé et de l’éducation, affirmant qu’un enfant, quelle que soit son origine, est une cause à placer au-delà des discordes et des partis pris[3],[4]. Son siège se trouve à Paris, en France.
La vie d’un enfant est l’avenir |
Fondation |
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Zone d'activité | |
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Type | |
Forme juridique | |
Objet social |
Promouvoir, encourager, développer la coopération et la compréhension entre les populations israélienne et palestinienne notamment dans le domaine de la santé et de l'éducation |
Domaine d'activité |
Autres organisations fonctionnant par adhésion volontaire |
Siège | |
Pays |
Fondatrice | |
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Secrétaires généraux |
Agnès Plasse |
Personnes clés |
Élie Vannier Jean-Jacques Azaria Rein |
Site web |
RNA | |
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SIREN |
Historique
En mai 2005, un groupe de médecins français rencontre en Israël le Pr Jean-Jacques Azaria Rein, chef de service de cardiologie pédiatrique de l’hôpital Hadassah, qui explique : « Il y a beaucoup d’enfants palestiniens souffrant de cardiopathie congénitale en Cisjordanie et à Gaza alors qu’il n’y a pas de service de chirurgie cardiaque pédiatrique sur place. Donc, il faut les opérer ici[5]. De plus, ils n’ont pas l’équivalent de la sécurité sociale. Et une opération coûte très cher … »[6],[7],[8].
Un Cœur pour la Paix est née en octobre 2005, lorsqu'un enfant palestinien était opéré d’une malformation cardiaque. Depuis le début, l’hôpital Hadassah finance la moitié de ces interventions chirurgicales tandis que « Un cœur pour la paix » finance l’autre moitié grâce aux dons récoltés.
Actions
L’action de l’association repose sur 5 piliers :
Dépistage
Il est difficile de connaître le nombre exact d’enfants souffrant de malformations cardiaques, mais il est probable[Pour qui ?] qu’un nombre significatif[Combien ?] de ces enfants ne soient pas aujourd’hui dépistés. En se[Qui ?] basant sur des approximations épidémiologiques, ils seraient 300 enfants chaque année à naître avec une pathologie cardiaque nécessitant une intervention.
Un Cœur pour la Paix organise une action de dépistage deux jours par semaine en Cisjordanie pour diagnostiquer les enfants et les suivre en post opératoire.
Chirurgie
Les enfants sont soignés gratuitement par des équipes mixtes de médecins israéliens et palestiniens travaillant ensemble à l'hôpital Hadassah.
L’association a développé de nombreux contacts avec des médecins généralistes et des cardiologues pédiatriques en Cisjordanie. Elle travaille avec l’hôpital du Croissant-Rouge palestinien, l’hôpital Yamama à Bethléem, les cliniques pour des enfants des Nations unies disséminées en Cisjordanie et les cliniques pour enfants de l’Autorité palestinienne en Cisjordanie.
Enseignement
Dans le cadre du programme « Un Cœur pour la Paix », l’association forme des médecins à l’échocardiographie et au cathétérisme. Cette formation d'une durée d'un an se déroule dans le cadre du programme de formation à Hadassah.
L'association forme aussi des techniciens à l'échocardiographie, au holter et à l'électrocardiographie d'effort.
197 généralistes ont été sensibilisés au besoin de diagnostiquer précocement des malformations cardiaques.
Prophylaxie
Une information sur le risque des mariages endogamiques est donnée aux familles lors des consultations de cardiologie pédiatrique.
Interactions
« Un cœur pour la paix » développe des contacts avec de nombreux médecins généralistes et cardiologues pédiatriques en Cisjordanie.
L'association travaille avec l'hôpital du Croissant-Rouge palestinien, l'hôpital Yamama à Bethléem, les cliniques pour des enfants des Nations unies présentes en Cisjordanie et les cliniques pour enfants de l'Autorité palestinienne présentes elles aussi en Cisjordanie.
Bilan de l’association (2015)
• 619 enfants palestiniens atteints de malformations cardiaques sévères opérés gratuitement à l’hôpital israélien Hadassah de Jérusalem par des équipes mixtes de médecins israéliens et palestiniens, 40 % des enfants viennent de Gaza, 60 % de Cisjordanie[9].
• 1 200 échocardiographies réalisées chaque année en Cisjordanie.
• 4 médecins palestiniens formés à l’échocardiographie et ou au cathétérisme.
• 197 médecins généralistes formés au besoin de dépistage précoce.
• Une conseillère en génétique palestinienne formée.
• Soutien pendant 3 ans un centre de cardiologie pédiatrique à Ramallah, entièrement géré par une équipe palestinienne, formée par Un Cœur pour la Paix, qui prend en charge les enfants souffrant de pathologies cardiaques de la moitié nord de Cisjordanie. Ce centre a été inauguré le 21 octobre 2012 en présence de la gouverneure de Ramallah et de la TV palestinienne. 550 enfants y ont déjà été soignés médicalement dont 40 ont été référés à Hadassah. Un cardiologue pour adultes complète l’équipe. Ce centre sera autonome financièrement dans 3 ans.
• Un système de permanence de nuit organisé pour permettre aux enfants malades du cœur de Cisjordanie d’être hospitalisés la nuit à Hadassah.
• 250 enfants vaccinés contre la grippe (action débutée en 2011).
• 4 groupes de paroles entre mères israéliennes et palestiniennes.
• Un médicament fourni, la prostine, pour stabiliser les enfants pendant leur transfert en ambulance.
• 4 échocardiographes portables fournis pour permettre le diagnostic et le suivi en post opératoire en Cisjordanie.
• Un starboard, une sonde œsophagienne, une sonde de dépistage fœtal pour permettre les diagnostics ante nataux, fournis.
Comité d’honneur
- Jacques Attali, président de Positive Planet
- François Bayrou, président du Mouvement démocrate.
- Thierry Binisti, réalisateur.
- Dalil Boubakeur, recteur de l’Institut musulman de la Grande Mosquée de Paris.
- Jean Bousquet, professeur de médecine Montpellier, chairman GARDE, OMS.
- Alexandre Couvelaire, président d'Euralair.
- Pat Cox, ancien président du Parlement européen
- Philippe Douste-Blazy, ancien ministre de la Santé, ancien ministre des Affaires étrangères, professeur de santé publique, conseiller auprès de l’Organisation des Nations unies (ONU), président d’Unitaid.
- Jean-Michel Dubernard, professeur de chirurgie à Lyon, membre de la Haute Autorité de santé (HAS).
- Claude Évin, ancien ministre de la Santé, directeur de l’Agence régionale de santé (ARS) d’Île-de-France.
- Jean-Marc Grognet, directeur scientifique du CEA.
- Bernard Kouchner, cofondateur de Médecins sans frontières et de Médecins du monde, ancien ministre de la Santé, ancien ministre des Affaires étrangères[10].
- Alain Monod, avocat au Conseil d’État et à la Cour de Cassation.
- Olivier Nakache, réalisateur.
- Noël Renaudin, ancien président du Comité économique des produits de Santé.
- Boualem Sansal, écrivain[11].
- Éric Toledano, réalisateur.
- Elie Wiesel, écrivain prix Nobel de la paix.
Annexes
Articles connexes
Notes et références
- Paulina Jonquères d'Oriola, « Muriel Haïm : Son combat pour la paix », sur Business Feminin,
- Edouard Launet, « Muriel Haïm : À cœur ouvert », sur Libération.fr,
- Vincent Olivier, « Israël-Palestine: un cœur pour la paix », sur L'Express,
- Julie Mendel, « "Un cœur pour la paix" : quand Palestiniens et Israéliens opèrent ensemble », sur Metro News,
- « Ces enfants palestiniens dont on sauve la vie en Israël », sur Le Huffington Post,
- « Nos missions », sur Un cœur pour la paix
- « Notre histoire », sur Un cœur pour la paix
- Grégory Philipps, « Une ONG française ouvre un premier centre de cardiologie pédiatrique en Cisjordanie », sur France Info,
- Emmanuel Ducreuzet, « En plein conflit, un Cœur pour la Paix sauve les petits palestiniens… », sur Destination Santé.com,
- « L’ambassade de France partenaire d’Un Cœur pour la Paix », sur Ambassade de France,
- Alexandra Schwartzbrod, « Boualem Sansal, don pour don », sur Libération.fr,
Liens externes
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