Union sportive dacquoise omnisports

Le local du quartier des coureurs cyclistes, au stade de Cuyès, dans les années 1910.

À l'aube du XX^e siècle, le Vélo Club dacquois et le Stade dacquois constituent les deux sociétés sportives de la ville de Dax ; le premier représente le cyclisme dans la cité thermale, tandis que le second pratique le rugby à XV, cousin de la barette aquitaine, sous les couleurs rouge et noire. À la suite de premiers contacts pour obtenir le droit de pratiquer sur le champ de Cuyès, ces deux associations fusionnent alors pendant l'hiver 1903-1904 pour donner naissance à l'Union sportive dacquoise[s 1]. Le club omnisports regroupant les sections de rugby à XV et de cyclisme est rapidement rejoint un an plus tard par celle de pelote basque[s 1].

Pendant la Première Guerre mondiale, la section rugby de l'US Dax subsiste grâce à l'apport de l'équipe des Genêts de l'école supérieure de Dax[s 2]^,[1]. Les activités cyclistes sont quant à elles ralenties, la piste de cyclisme étant occupée par un camp militaire canadien[s 2].

Durant l'entre-deux-guerres, les joueurs de rugby pratiquent l'athlétisme durant l'été[s 3], bien que la création de cette section ne sera formalisée que dans les années 1940[s 4]. De même, si les activités de natation dans l'Adour se développent à la même époque, elles ne seront pas encadrées par une section immédiatement, le fleuve dacquois étant substitué par l'océan et la piscine de Soorts-Hossegor le temps qu'une piscine municipale soit érigée dans la sous-préfecture[s 5] et étant donné la pollution trop importante de ce premier[s 6]. La section basket-ball voit le jour en 1935[s 5]^,[s 7].

Les compétitions sportives sont à nouveau perturbées par la Seconde Guerre mondiale ; si la majorité de son effectif est alors mobilisée, l'équipe de rugby subsiste encore grâce à ses joueurs scolaires. Les autres sections sont également impactées, de nombreux cyclistes, athlètes, pelotaris, et basketteurs étant appelés sous les drapeaux[s 8].

En réponse à la professionnalisation du rugby à XV actée en 1995, la structure encadrant l'équipe première est juridiquement séparée du club amateur omnisports pour être placée sous une association indépendante, afin de ne pas impliquer les autres sections sportives[s 9]. Cette association est effective le 1^er juillet 1997[s 9] et déclarée le 31 juillet[2] ; elle sert de tremplin à la création d'une société anonyme déclarée dès 1998[3], qui prendra la forme d'une SAOS[s 9], puis d'une SASP en 2001[s 10]. La SASP est ensuite liée par le biais d'une convention à l'association loi de 1901[2].

Le club omnisports possède 13 sections sportives.

Les sections cyclisme et rugby à XV sont à l'origine de la création de l'Union sportive dacquoise omnisports en 1904.

Plus tard, il regroupe également les entités de pelote basque (créée en 1905)[s 1]^,[s 11], de basket-ball (créée en 1935)[s 7], d'athlétisme (dont la première trace de son existence date de 1940)[s 4], de judo (créée en 1949 et rejoignant l'union en octobre 1962)[s 12], de ski (rejoignant l'union en 1961 à l'occasion de la fusion du Ski club dacquois et du Patro de Saint-Vincent)[s 13], de natation (créée dans la fin des années 1960)[s 14], de tennis (créée en 1934 et rejoignant l'union en 1972)[s 15], de golf (créée en juin 1984)[s 16], de volley-ball (créée en 1986)[s 17], de badminton (créée dans les années 1990 et rejoignant l'union en 1996)[s 18], de préparation et entretien physique (créée en octobre 2017)[4].

Parmi les sections disparues, on compte celle de squash, dissoute avant 1996[s 18].

Après l'évolution du logo de l'équipe professionnelle de rugby à XV lors de l'intersaison 2018[5], celui du club ominsports est adapté en conséquence en intégrant la même identité visuelle.

• Évolution du logo du club
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  Logo abandonné à l'intersaison 2018.
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  Logo depuis l'intersaison 2018.

Historiquement, les installations sportives du stade de Cuyès sont utilisées.

Les différentes sections du club omnisports pratiquent depuis leurs activités notamment dans les stades et infrastructures suivantes[13] :

• le stade Maurice-Boyau et son gymnase ;
• le stade Colette-Besson ;
• le stade du Sablar ;
• le stade du Gond ;
• les dojos de Narrosse, Rivière-Saas-et-Gourby et Saint-Paul-lès-Dax ;
• le gymnase du lycée de Borda ;
• la piscine d'Aspremont du stade André-Darrigade ;
• le practice de Dax.

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  Vue d'ensemble du stade de Cuyès.
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  Tribune historique du stade Maurice-Boyau.
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  Bâtiment principal du stade Colette-Besson.

Le premier président de l'US Dax est Léon Gischia, à la création du club en 1904[s 1]^,[s 19]^,[1]. Eugène Milliès-Lacroix, futur maire de la ville de Dax, lui succède en 1913[s 19]^,[1]. Il est suivi par Maurice Biraben en 1925[s 19], Jean de Cours en 1930[s 19], Alphonse Castex en 1940[s 19], Pierre Marque en 1944[s 19] et René Dassé en 1960[s 19].

Paul Lasaosa devient à son tour président en 1980, jusqu'à sa mort en 1988[s 19]. Pierre Albaladejo occupe ensuite ce poste, qu'il occupera jusqu'en 1993[s 20] ; ce dernier sera par la suite nommé « président d'honneur » de l'US Dax omnisports[14].

Jean-Louis Bérot entre au siège de la présidence du club omnisports en 1993[s 19]. Il annonce son départ après 22 ans, pour l'intersaison 2015[15].

Son successeur, Alain Dudès, prend ses fonctions le 13 octobre 2015 ; alors qu'il était à la tête de la section judo, il est le premier président du club omnisports à ne pas provenir du milieu du rugby à XV[16]. Il présente sa démission après quatre ans, en octobre 2019[17].

Alexandre Baumont, ancien dirigeant de la section judo, est élu à la présidence du nouveau bureau le 14 novembre[18].

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  Eugène Milliès-Lacroix occupe le poste de président du club omnisports de 1913 à 1925.
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  Maurice Biraben, ici en 1922, occupe le poste de président du club omnisports de 1925 à 1930.
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  Pierre Albaladejo, ici en 2015, occupe le poste de président du club omnisports de 1988 à 1993, puis en tant que président d'honneur.
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  Jean-Louis Bérot, ici en 1971, occupe le poste de président du club omnisports de 1993 à 2015.