Gennes-Val-de-Loire
Gennes-Val-de-Loire est, depuis le , une commune nouvelle française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire. Elle est issue de la fusion de Gennes-Val de Loire, des Rosiers-sur-Loire et de Saint-Martin-de-la-Place[1].
Ne pas confondre avec Gennes-Val de Loire qui a existé pendant les seules années 2016 et 2017.
Gennes-Val-de-Loire | |||||
Le pont de Gennes. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Maine-et-Loire | ||||
Arrondissement | Saumur | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Saumur Val de Loire | ||||
Maire Mandat |
Nicole Moisy 2021-2026 |
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Code postal | 49160, 49320, 49350 | ||||
Code commune | 49261 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
8 570 hab. (2019) | ||||
Densité | 59 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 21′ 08″ nord, 0° 13′ 27″ ouest | ||||
Altitude | Min. 17 m Max. 100 m |
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Superficie | 144,94 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Gennes-Val-de-Loire (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Saumur (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Doué-en-Anjou Canton de Longué-Jumelles |
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Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Liens | |||||
Site web | gennesvaldeloire.fr/ | ||||
Géographie
Localisation
Commune du nord Saumurois, Gennes-Val-de-Loire est un village d’Anjou situé sur la rive gauche et la rive droite de la Loire, qui se trouve sur la route D 751, Saint-Georges-des-Sept-Voies - Chênehutte-Trèves-Cunault[2], au cœur du parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine. Le chef-lieu de la commune nouvelle, Les Rosiers-sur-Loire, se situe à l'est du département de Maine-et-Loire, à environ 16 kilomètres au nord-ouest du centre de Saumur.[réf. nécessaire]
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressortit au type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Blaison-Gohier », sur la commune de Blaison-Saint-Sulpice, mise en service en 1992[8] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,6 °C et la hauteur de précipitations de 670,3 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Tours - Parcay-Meslay », sur la commune de Parçay-Meslay, dans le département d'Indre-et-Loire, mise en service en 1959 et à 74 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[12], à 11,7 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Gennes-Val-de-Loire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Gennes-Val-de-Loire, une unité urbaine monocommunale[18] de 8 570 habitants en 2019, constituant une ville isolée[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saumur, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21],[22].
Histoire
La commune nouvelle de Gennes-Val-de-Loire naît de la fusion de Gennes-Val de Loire, des Rosiers-sur-Loire et de Saint-Martin-de-la-Place. Créée le , Gennes-Val de Loire était le fruit de la fusion de cinq des dix communes de la communauté de communes du Gennois, à savoir Chênehutte-Trèves-Cunault, Gennes, Grézillé, Saint-Georges-des-Sept-Voies et Le Thoureil, officialisée par arrêté préfectoral du [23]. Contrairement à Gennes-Val de Loire qui avait son chef-lieu à Gennes, la commune nouvelle de Gennes-Val-de-Loire a son chef-lieu aux Rosiers-sur-Loire.
Politique et administration
Administration municipale
Communes déléguées
Nom | Code Insee |
Intercommunalité | Superficie (km2) |
Population (dernière pop. légale) |
Densité (hab./km2) |
---|---|---|---|---|---|
Les Rosiers-sur-Loire (siège) | 49261 | CA Saumur Val de Loire | 26,11 | 2 305 (2015) | 88
|
Chênehutte-Trèves-Cunault | 49094 | CC du Gennois | 27,61 | 1 031 (2013) | 37 |
Gennes | 49149 | CC du Gennois | 32,52 | 2 254 (2013) | 69 |
Grézillé | 49154 | CC du Gennois | 17,62 | 621 (2013) | 35 |
Saint-Georges-des-Sept-Voies | 49279 | CC du Gennois | 15,22 | 694 (2013) | 46 |
Saint-Martin-de-la-Place | 49304 | CA Saumur Val de Loire | 14,84 | 1 149 (2015) | 77 |
Le Thoureil | 49346 | CC du Gennois | 11,02 | 444 (2013) | 40 |
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.
En 2019, la commune comptait 8 570 habitants[Note 7].
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,2 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (31,5 %) est supérieur au taux départemental (25,6 %).
En 2018, la commune comptait 4 261 hommes pour 4 400 femmes, soit un taux de 50,80 % de femmes, inférieur au taux départemental (51,37 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Économie
Tissu économique
Aux Rosiers-sur-Loire en 2008, sur les 220 établissements présents sur la commune, 51 % relevaient du secteur du commerce et des services et 25 % de celui de l'agriculture[43]. Deux ans plus tard, en 2010, sur 228 établissements présents sur la commune, 23 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 7 % du secteur de l'industrie, 10 % du secteur de la construction, 52 % de celui du commerce et des services et 8 % du secteur de l'administration et de la santé[15].
Sur 238 établissements présents sur la commune à fin 2014, 15 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 11 % sur le département), 10 % du secteur de l'industrie, 8 % du secteur de la construction, 56 % de celui du commerce et des services et 12 % du secteur de l'administration et de la santé[16].
À Gennes, sur 181 établissements présents sur la commune à fin 2010, 14 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 11 % du secteur de l'industrie, 11 % du secteur de la construction, 51 % de celui du commerce et des services et 14 % du secteur de l'administration et de la santé[16].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Notre-Dame des Tuffeaux.
- Église de Saint-Pierre-en-Vaux de Saint-Georges-des-Sept-Voies.
- Abbaye Saint-Maur de Glanfeuil.
- Église Saint-Genulf du Thoureil.
- Église Saint-Gervais-et-Saint-Protais de Bessé.
- Église Saint-Vétérin de Gennes.
- Église Saint-Eusèbe de Gennes.
- Église Saint-Aubin de Trèves.
- Église Notre-Dame de Cunault.
- Église Saint-Maxenceul de Cunault.
- Chapelle Saint-Macé de Chênehutte-Trèves-Cunault.
- Hermitage Saint-Jean.
- Église Saint-Barnabé de Saint-Georges-des-Sept-Voies.
- Église Saint-Martin de Saint-Martin-de-la-Place.
- Prieuré de la Madeleine de Boumois.
- Église Notre-Dame des Rosiers-sur-Loire.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Site de l'Insee
Autres sites
- « Arrêté no DRCL-BI-2017-33, portant la création de la commune nouvelle de Gennes-Val-de-Loire », sur Préfecture de Maine-et-Loire (maine-et-loire.gouv.fr), (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Blaison-Gohier - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Gennes-Val-de-Loire et Blaison-Saint-Sulpice », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Blaison-Gohier - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Gennes-Val-de-Loire et Parçay-Meslay », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Tours - Parcay-Meslay - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Tours - Parcay-Meslay - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Tours - Parcay-Meslay - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Gennes-Val-de-Loire », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Arrêté no DRCL-NCL-2015-62 en date du 5 octobre 2015 portant création de la commune nouvelle de Gennes-Val-de-Loire », Recueil spécial des actes administratifs de la préfecture de Maine-et-Loire, no 74, (lire en ligne [PDF]).
- « Jean-Yves Fulneau, ancien maire de Gennes-Val de Loire, devient maire de Gennes-Val-de-Loire », sur saumur-kiosque.com (consulté le ).
- « Gennes-Val-de-Loire. Isabelle Devaux accède au fauteuil de maire », sur Le Courrier de l'Ouest, (consulté le ).
- « Près de Saumur. Municipales à Gennes : Isabelle Devaux repart en campagne avec la même ambition », sur Le Courrier de l'Ouest, .
- « Gennes-Val-de-Loire. Le nouveau conseil municipal élit Nicole Moisy maire », sur Le Courrier de l'Ouest, .
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de Maine-et-Loire (49) », (consulté le ).
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