Université Jean-Moulin-Lyon-III
L’université Jean-Moulin-Lyon-III, de nom d’usage « université Jean-Moulin[alpha 1] », également dite « Lyon III » ou « Lyon 3 », est une université française située à Lyon, ainsi qu'à Bourg-en-Bresse.
Pour les articles homonymes, voir Jean Moulin (homonymie).
Fondation |
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Forme juridique |
Établissement public national à caractère scientifique culturel et professionnel (d) |
Président |
Éric Carpano (d) (depuis ) |
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Étudiants |
28 467 () |
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C'est l'une des quatre universités de l'académie de Lyon[alpha 2].
Elle est issue d’une scission organisée par plusieurs enseignants de l'université Lyon II en 1973 et est membre fondateur de l'université de Lyon.
Histoire
Historique de l'université
Née au début des années 1970 d'une scission de professeurs de Lyon II à la suite des événements de mai 68, l'université Lyon-III est officiellement créée en 1973. Henri Roland est alors élu président de l'université (fonction créée par la loi Faure de 1968), tandis que l'université elle-même est organisée selon un modèle inspiré des facultés de l'« avant 1968 »[1]. Les éléments de la droite radicale ayant poussé à la scission occupent des postes importants : André Decocq est « doyen » de l'UER de droit, Jean Haudry de l'UER de lettres, Jacques Goudet est à la tête de l'institut des langues et est élu vice-président enseignant[1]. Le deuxième vice-président est Gérard David, membre des Républicains indépendants[1]. Mais l'UER de philosophie est dirigée jusqu'en 1987 par François Dagognet, et l'IAE par André Varinard (futur recteur)[1].
L'université s'oppose aussi à ce qu'elle appelle la « politisation » ; en 1975, le président Henri Roland refuse ainsi de proposer au conseil universitaire des étudiants appartenant aux listes pourtant majoritaires, plutôt à gauche, leur préférant des organisations classées à droite[2]. Le rapport Rousso souligne ainsi : « les syndicats majoritaires aux élections étudiantes, en particulier l'UNEF, n'ont jamais obtenu de postes de vice-présidents, comme c'est l'usage dans d'autres universités, le privilège allant à des organisations classées à droite, et largement soumises aux directives des équipes dirigeantes[3]. »
Placée au centre-ville, Lyon III attire un certain nombre d'étudiants, notamment en raison de son enseignement de filières spécifiques (gestion) ou de diverses langues rares : en 1974, elle compte 6 737 étudiants ; en 1979, 10 014 ; en 1984, 13 022 ; en 1989, 14 670 ; en 1990, 15 186 ; en 1993, 17 034[1]. En octobre 1978, elle accueille le Centre d'analyse et de traitement automatique de la Bible et des traditions écrites (CATAB), dirigé par Gérard Weil, qui se brouille ensuite avec Jacques Goudet, élu président de l'université en 1979[1]. L'université est ainsi politiquement hétérogène, malgré ses origines[1].
Goudet créé en juin 1981 l'Institut d'études indo-européennes, qui vise à favoriser l'émergence dans l'enseignement des langues rares, mais s'inscrit aussi dans une conjoncture liée au mouvement de la Nouvelle Droite, qui y trouve un accueil (Pierre Vial, Jean Varenne, qui y enseigne le sanskrit, ou Jacques Marlaud, qui y devient par exemple professeur en 1987)[4]. La gestion de Goudet (1979-1987, au-delà des 5 ans réglementaires[1]) a été controversée ; le rapport Rousso (2004) la qualifie de « mélange de professionnalisme et de clientélisme qui a profondément marqué Lyon III »[5].
Lors de la loi Savary, promulguée en 1983 par le gouvernement socialiste, les étudiants de Lyon III entrent en grève, partiellement soutenus par la direction[1]. La situation demeure toutefois plutôt calme, malgré les pressions du GUD ; le président décide la fermeture administrative de la fac[1]. En 1987, des étudiants venus parler de l'objection de conscience sont agressés[1].
Si ses effectifs triplent en 20 ans, la proportion de ses enseignants demeure la même, passant de 175 à 314 entre 1973 et 1989[1]. Selon le rapport Rousso (2004), ce « facteur peut expliquer que l’université ait saisi toutes les opportunités qui s’offraient à elles en termes de postes, parfois au détriment de la compétence, de l’objectivité ou de la neutralité des enseignants recrutés. »[6]. Bien intégrée dans le paysage universitaire dans les années 1990, elle compte alors « 22 équipes de recherche, d’importance et de réputation très inégales. »[1]
Entre 1993 et 2009, l'université emménage dans le bâtiment de la Manufacture des tabacs, en lieu et place de son site à La Doua qui devient occupé par l'université Lyon I. De même en 1994, le palais de la Recherche est construit à l'angle de la rue Pasteur et de la rue Chevreul, qui accueillera plus d'une dizaine de centres de recherche, l'école de notariat et une large partie des enseignements de 3e cycle[7].
En raison de l'orientation politique d'extrême droite de certains de ses enseignants[8], l'université a été accusée des années 1980 à 2000 de se montrer complaisante à l'égard de thèses négationnistes, antisémites et racistes. C'est l'institut d'études indo-européennes, qui regroupe moins d'une demi-douzaine de chercheurs, qui a concentré une grande partie des critiques[1], le reste étant porté par les pratiques peu démocratiques et opaques des gouvernances ; le professeur universitaire Bruno Gollnisch fut suspendu de toute activité pour des propos tenus lors d'une conférence de presse du 11 octobre 2004[9] mais finalement relaxé par la Cour de Cassation[10], il réintègre l'université en 2011[11].
Le Rapport sur le racisme et le négationnisme à l'université Lyon III Jean Moulin[12], établi sous la direction d'Henry Rousso à la demande du ministre de l'Éducation nationale, Jack Lang, et rendu public en , a montré, que le nombre d'enseignants concernés était limité, environ une douzaine, mais avait porté atteinte à la crédibilité de l'institution car elle n'a pas réagi face aux comportements de certains de ses enseignants.
En 2006, l'université est une des rares de France à ne pas être bloquée lors du mouvement lié au CPE. Un référendum est mis en place par l'administration sur la question du blocage. Ce dernier a été refusé par 82,42 % des votants, 17,58 % (3 000 votants) s'étant prononcés favorablement[13], tous les cours ont eu lieu.
Fin août 2007, le conseil d'administration de l'université élit un nouveau président, Hugues Fulchiron. La majorité dont il est issu consiste en une « union sacrée » (composée de la majorité des enseignants de la faculté de droit, des enseignants de la liste Concertation et soutenue par la Voix des IATOSS et les étudiants de l'UNEF) sous la bannière Jean Moulin Renouveau afin de rompre avec les pratiques des précédentes présidences et d'instaurer un esprit d'ouverture et de dialogue. Il est confirmé en mars 2008. Malgré tout, la gouvernance « Fulchiron » est très contestée au sein de l'établissement (soupçons de favoritisme, de harcèlement, critique de l'attribution des subventions du FSDIE, etc.), rapporte Lyon Capitale en 2011[14],[15]. Depuis 2012 et l'élection du professeur Jacques Comby à la tête de Lyon III, l'université semble se normaliser et les querelles s’apaiser[réf. nécessaire].
En novembre 2016, le conseil d'administration de l'université rejette le projet de fusion entre les trois universités lyonnaises ainsi qu'avec l'université de Saint-Étienne [16 pour, 18 contre]. Cette fusion ayant pour principal objectif de présenter sa candidature à une Initiative d'excellence (IDEX), qui avaient déjà écarté les universités lyonnaises à cause de leur absence de gouvernances communes. Les 3 autres universités lyonnaises et stéphanoise souhaitent continuer la candidature aux Initiatives d'excellence (IDEX), sans l'université Lyon 3, même si celle-ci pourrait rejoindre le projet après coup[16].
Le 13 décembre 2016, le président Comby demande un nouveau vote du Conseil d'administration concernant l'IDEX et un vote de confiance à la suite du refus de novembre. le projet IDEX est largement accepté sous réserve qu'il n'engage en rien l'établissement dans la fusion [23 pour, 8 contre]. La confiance est renouvelée à 19 voix pour. Cet épisode a profondément scindé l'université entre les partisans de la fusion et les autres.
Présidents successifs
Depuis la création de l’université, sept présidents se sont succédé à la tête de l’établissement.
- 1973-1979 : Henri Roland (professeur de droit privé)
- 1979-1987 : Jacques Goudet (professeur d'italien)
- 1987-1994 : Pierre Vialle (professeur de droit public)
- 1994-1997 : Henri Roland (professeur de droit privé)
- 1997-2002 : Gilles Guyot[17] (professeur de gestion)
- 2002-2007 : Guy Lavorel (professeur de lettres)
- 2007-2012 : Hugues Fulchiron (professeur de droit privé)
- 2012-2020 : Jacques Comby (professeur de géographie)[18]
- depuis 2020 : Éric Carpano (professeur de droit public)
Composantes
L'université est composée de quatre facultés et de trois instituts.
Facultés
- La faculté de droit propose des formations juridiques et en sciences politiques. Dirigée, depuis 2017, par le doyen Hervé de Gaudemar, c'est la plus grande composante de l'université avec environ 10 410 étudiants (en 2019). La faculté de droit comprend huit instituts spécialisés[19].
- La faculté de philosophie de Lyon III est dirigée depuis 2020 par Thierry Gontier[20], et compte 827 étudiants en 2019. En 2006, l'université Lyon 3 a passé une convention avec l'université Ain Shams du Caire pour créer un département en Égypte ; actuellement, ce département contient 150 à 200 étudiants.
- La faculté des lettres et civilisations propose aux étudiants des études de lettres modernes ou classiques, ainsi qu'en histoire, géographie et aménagement et l'IUP information et communication. Elle est dirigée par Marie Ledentu[21] et compte environ 2 000 étudiants.
- La faculté de langues comprend des études en langues, lettres, civilisations étrangères et régionales (dites LLCER) et en langues étrangères appliquées, avec apprentissage des littératures étrangères, de la civilisation, de l'histoire de la langue, de son système, en langues étrangères : allemand, anglais, arabe, chinois, coréen, espagnol, grec moderne, hébreu, hindi, italien, japonais, polonais, portugais, russe, sanskrit, turc. Elle est dirigée par Pierre Girard et compte environ 3 500 étudiants.
Instituts
- L'institut d'administration des entreprises Lyon III est un pôle universitaire d'enseignement et de recherche à la gestion et au management. Il accueille chaque année 6 000 étudiants et participants de formation continue et compte près de 150 enseignants permanents. L'IAE de Lyon propose aux étudiants un cursus professionnalisant de bac +3 à bac +8 (licence, master et doctorat). Il est dirigé par Christian Varinard depuis le mois de septembre 2018 (précédemment Jérome Rive).
- L'institut international pour la francophonie (2IF), anciennement IFRAMOND, est à la fois centre de formation, de recherche et laboratoire d'idées (think tank) en relations internationales et pour la francophonie institutionnelle. Il est dirigé par Marielle Payaud.
- L'institut universitaire de technologie Lyon III est dirigé par Jérôme Travard et compte environ 1 000 étudiants.
- L'institut de droit et d'économie des affaires (IDEA) est un pôle d'enseignement fondé en 1980 par le Professeur Joanna Schmidt dans le cadre de la Faculté de Droit de l’Université Jean Moulin Lyon 3. Il a été dirigé par le Professeur Blanche Sousi, Franck Marmoz et aujourd’hui le Professeur Nicolas Borga. Structure très réactive aux besoins du marché de l’emploi et aux évolutions de la vie des affaires, l’IDEA construit ses différentes offres de formation en concertation avec les milieux professionnels : cabinets d’avocats, banques, juridictions, collectivités territoriales, établissements publics, mais aussi Banque de France, institutions européennes, ordres et organismes professionnels. Véritable École du Droit de l’entreprise au sein de l’Université, l’IDEA forme ses étudiants et auditeurs aux différentes techniques juridiques, financières et économiques du droit privé et du droit public des affaires.
Formation et recherche
Enseignement
L'offre de formation de l'Université Lyon III est composée de[22] :
- 3 diplômes universitaires de technologie (DUT) ;
- 9 mentions de licence ;
- 10 mentions de licence professionnelle ;
- 24 mentions de master ;
- 37 doctorats ;
- 70 diplômes d’université et certificats ;
- des préparations de diplômes en filière comptable, filière enseignement, carrières juridiques, carrières judiciaires ;
- 1 diplôme d'accès aux études universitaires (DAEU - A).
Ainsi que de nombreux diplômes universitaires (DU), chargés de répondre aux besoins spécifiques aux étudiants ou à ceux de toutes les personnes désirant se cultiver.
Relations internationales
L'université a des relations avec plusieurs universités étrangères. Il existe notamment deux partenariats dans le cadre du master de langues étrangères appliquées. Les étudiants ont la possibilité, après une licence LEA spécialité anglais avec une autre langue, de préparer un master en double diplôme en allant passer un an (semestres 7 et 8) à l'université Monash, en Australie. De même les étudiants ayant suivi la spécialité anglais-italien peuvent passer le double diplôme avec l'université de Turin en Italie.
L'université est aussi partenaire du laboratoire international associé SALADYN créé en 2013[23].
La faculté de droit dispose des doubles licences et doubles maîtrises en droit français-droit anglais en partenariat avec l'université de l'Essex.
Activités de recherche
L'université Lyon III compte 6 écoles doctorales :
- droit ;
- sciences économiques et de gestion ;
- philosophie ;
- lettres, langues, linguistiques et arts (en coaccréditation) ;
- sciences sociales (en coaccréditation) ;
- éducation, psychologie, information (en coaccréditation).
Ces écoles doctorales comportent de nombreux centres de recherche parmi lesquels :
- le Centre de droit international ;
- le CLESID: Centre Lyonnais d'Études de Sécurité Internationale et de Défense[24] ;
- le Centre de recherche Magellan de l'IAE de Lyon[25] : recherche centrée sur la gestion et le management des organisations ;
- l'institut de recherches philosophiques de Lyon (IrPhiL)[26] ;
- l'Institut d'études transtextuelles et transculturelles (IETT)[27]
Elle est le siège du laboratoire environnement, ville, société (EVS)[28], une unité mixte de recherches du CNRS (UMR 5600) qui fédère 7 composantes des universités et grandes écoles de Lyon et de Saint-Étienne, soit 100 chercheurs et 40 doctorants, autour de programmes de recherche en géographie, aménagement et urbanisme.
Localisation
L'université Lyon III s'étend sur trois sites :
- le campus des Quais, situé au palais de l'Université dans le 7e arrondissement de Lyon ;
- le campus de la Manufacture, le plus important en termes d'effectif étudiant, situé dans le quartier de Monplaisir dans le 8e arrondissement ;
- le campus de la Charité, situé à Bourg-en-Bresse.
Au contraire des universités telles que Lyon I ou Lyon II, les lieux d'implantation de Lyon III ne sont pas des campus au sens propre du terme, ils sont en effet uniquement des établissements réservés à la tenue des cours, sans aucune infrastructure destinée au logement des étudiants notamment. Plus de 10 000 m2 manquent à l'université suivant le calcul du rapport par San Remo.
Néanmoins dans les prochaines années, il est prévu l'ouverture de deux nouveaux sites[Passage à actualiser] :
- la livraison en janvier 2014 du projet de l'îlot Saint-Joseph[29], situé dans le 7e arrondissement, à proximité du site des quais du Rhône (à ne pas confondre avec la prison Saint-Joseph à Perrache, également reconvertie en lieu universitaire par la faculté catholique de Lyon). Ce nouveau site accueillera le siège de l'IUT de Lyon III, le PRES de l'université de Lyon, un restaurant universitaire et une résidence gérés par le CROUS ainsi qu'une réserve pour le projet de la maison internationale des langues et des cultures (MILC). Ce projet, qui doit démarrer mi-2012, sera réalisé par le cabinet d'architectes Auer+Weber+Assoziierte, sous la maîtrise d'ouvrage du rectorat et du CROUS et financé par l'État et les collectivités territoriales (conseils général, régional et Grand Lyon)[Passage à actualiser].
- il est également mentionné la création d'un nouveau site dans l'ancienne prison Montluc, en face de la Manufacture des Tabacs, afin d'abriter le pôle de formation continue.
Vie étudiante
Vie associative
Avec près de 100 associations étudiantes[30], l'université Jean-Moulin dispose d'une vie associative très riche. L'université subventionne des projets étudiants chaque année via le FSDIE (fonds de solidarité et de développement des initiatives étudiantes).
Une forte croissance des projets étudiants a pu être observée ces dernières années[31] :
- 2011-2012 : 34 dossiers déposés, 32 retenus et 62 930 € de financement FSDIE ;
- 2012-2013 : 100 dossiers déposés, 87 retenus et 148 138 € de financement FSDIE.
Depuis 2018, l'université se distingue lors de la Nuit du Droit en organisant des procès fictifs de personnages célèbres : Severus Rogue (issu de l'univers de Harry Potter) en 2018[32] et Jon Snow (issu de la série Game of Thrones) en 2019[33].
Évolution démographique
Personnalités liées
Enseignants et anciens enseignants
- Marie-Anne Cohendet : constitutionnaliste a enseigné à l'Université Jean Moulin Lyon 3 (également ancienne étudiante) et l'université Lumière Lyon 2 avant de rejoindre l'Université Panthéon-Sorbonne.
- Maurice-René Simonnet : ancien ministre et député MRP, ancien député européen UDF, ancien membre du Conseil constitutionnel
- Jacques Marlaud : ancien journaliste au service français de la Voix de l'Afrique du Sud et ancien président du Groupement de recherche et d'études pour la civilisation européenne (GRECE).
- Jacques Bichot : membre honoraire du Conseil économique et social
- Christian Philip : ancien député UMP-UDF de la quatrième circonscription du Rhône, professeur spécialiste des questions européennes
- Patrick Louis : député européen MPF
- Raphaël Enthoven : philosophe et journaliste[48]
- Bruno Gollnisch : député européen FN
- Marcel Leroux : climatologue, développeur de la théorie des anticyclones mobiles polaires et climato-sceptique concernant le réchauffement
- Michel Mercier : garde des Sceaux du gouvernement Fillon, ministre de la Justice et des Libertés de 2010 à 2012, président du conseil général du Rhône de 1990 à 2013.
- Bernard Lugan : historien africaniste français, ancien membre de l'action française.
Docteurs honoris causa
- Kōichirō Matsuura : directeur général de l'UNESCO (1999-2009), ambassadeur du Japon à Paris (1994-1999)
- Shirin Ebadi : prix Nobel de la paix en 2003, avocate au barreau de Téhéran
- Abdou Diouf : président du Sénégal (1981-2000), secrétaire général de la Francophonie (2003-2015),
- Blaise Compaoré : président du Burkina Faso (1987-2014)
- Michał Seweryński : recteur de l'université de Łódź (1990-1996), ministre polonais de l'Éducation et de la Science, puis de l'Enseignement supérieur (2005-2007)
- Gérald Tremblay : maire de Montréal (2002-2012)
- Jean-Marie Toulouse : HEC Montréal
- Janet Currie : économiste canadienne, professeure de chaire et directrice du Center for Health and Wellbeing de l'Université de Princeton
- Pierre Gannagé : ancien membre du Conseil constitutionnel (Liban) et membre correspondant de l’Académie des sciences morales et politiques.
- Michèle Stanton-Jean : présidente du Comité conjoint sur la conduite responsable en recherche des Fonds de recherche du Québec
- Jean-Marie Cauchies, des facultés universitaires Saint-Louis (FUSL) et de l'université catholique de Louvain (UCL)
- Andrea Riccardi : l'université de Rome III
- Wynton Marsalis : compositeur et trompettiste, manager et directeur artistique du Jazz at [Lincoln Center] aux États-Unis
Anciens étudiants et personnalités
- Frigide Barjot : humoriste et chroniqueuse mondaine, tête de l'opposition au mariage homosexuel et à l'homoparentalité en France.
- Thierry Braillard : homme politique et secrétaire d'État chargé des Sports, Président de la Fondation du sport français
- Georges Chapouthier : neurobiologiste et un philosophe français.
- Marie-Anne Cohendet : constitutionnaliste, directrice à l'École de droit de la Sorbonne.
- Coralie Dubost : femme politique française.
- Dominique Dord : homme politique, membre de l'UMP, maire d'Aix-les-Bains, député de la 1re circonscription de Savoie.
- François Falletti : magistrat, procureur général près la cour d'appel de Paris.
- Georges Fenech : magistrat et homme politique, membre de l’UMP puis des Républicains.
- Michel Havard : homme politique, membre de l'UMP, ancien député de la 1re circonscription du Rhône.
- Anne Hidalgo : femme politique, membre du PS, maire de Paris.
- Isabelle Huault : présidente de l'université Paris-Dauphine depuis 2016.
- Tiphaine Lagarde : juriste, militante pour la promotion et la défense des droits des animaux.
- Patrick Louis : homme politique, député européen.
- Anys Mezzaour, écrivain algérien
- Michel Mercier : ministre de la Justice sous François Fillon, sénateur.
- Yves Nicolin : avocat et homme politique
- Dominique Perben : ministre de la Justice sous Jacques Chirac.
- Nathalie Perrin-Gilbert : femme politique, ex-secrétaire nationale du PS, ex-maire du 1er arrondissement de Lyon.
- François Perroux : économiste, professeur au Collège de France, fondateur de l'Institut de science économique appliquée.
- Julien Rochedy : homme politique et essayiste (Front national)
Personnalités politiques étrangères
- Reine Alapini-Gansou : juge à la Cour pénale internationale.
- Mohamed Chawki : Conseiller d’État en Égypte, ancien conseiller du ministre égyptien de production militaire.
- Antoine Ghanem : homme politique libanais.
- Kadra Ahmed Hassan : Représentante permanente de Djibouti auprès des Nations Unies à Genève[49].
- Seyed Mohammad Hosseini : homme politique, diplomate irakien.
- Walid Phares : conseiller en politique étrangère de Donald Trump, professeur d'études moyen-orientales et analyste sur les questions de terrorisme pour MSNBC.
- Delly Sesanga : homme politique congolais.
- Karima Souid : femme politique tunisienne, membre de la Voie démocratique et sociale.
- Isaac Zida : ancien Premier ministre et chef de l'État de transition du Burkina Faso.
Médias
- Sylvie Tellier : Miss France 2002, directrice générale de la société Miss France et de Miss Europe Organisation.
- Kwai Lun-Mei : actrice taïwanaise.
Notes et références
Notes
- Nom d'usage dont s'est doté l'établissement par délibération de son conseil d'administration du date à préciser[réf. souhaitée].
- Avec les universités de Lyon I, de Lyon II, et l'université de Saint-Étienne.
Références
- Rousso, chap. I et II.
- Rousso, chap. II, « les syndicats majoritaires aux élections étudiantes, en particulier l'UNEF, n’ont jamais obtenu de postes de vice-présidents […], le privilège allant à des syndicats ou à des organisations classées à droite, et largement soumis aux directives des équipes dirigeantes », p. 43.
- Rousso, chap. II, p. 43.
- Rousso, chap. III.
- Rousso, p. 44.
- Rousso, chap. II, p. 39.
- Comité national d'évaluation, L'université Jean Moulin Lyon III, rapport d'évaluation, Paris, , 87 p. (lire en ligne)
- Michel Wieviorka, La tentation antisémite : Haine des juifs dans la France d'aujourd'hui, Laffont, 2005, 405 p. (ISBN 978-2221104453) [EPUB] emplacement 6661 et suiv. sur 9315.
- « Cinq ans de suspension pour Gollnisch », sur lexpress.fr (consulté le )
- « La gestion contestée du président de Lyon 3 / », sur Lyon Capitale, (consulté le ).
- « Le retour de Bruno Gollnisch à Lyon III », sur france3.fr (consulté le )
- Rousso, disponible en ligne.
- Article du quotidien gratuit Métro, paru en avril 2006
- « La gestion contestée du président de Lyon 3 », sur lyoncapitale/fr.
- « Université Lyon 3 - Vague A 2011-2014 », sur aerea-evaluation.fr.
- L’université Lyon-III tourne le dos au projet de fusion, Le Monde, 23 novembre 2016
- Muriel Florin, « L'ex-président de Lyon 3 Gilles Guyot de nouveau mis à la retraite d'office »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Le Progrès, 10 juin 2009, consulté sur leprogres.fr le 16 octobre 2010
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- « IETT », sur IETT (consulté le ).
- http://umr5600.univ-lyon3.fr/spip/
- « 2014, Odyssée de l’espace … Saint-Joseph », sur Université Jean Moulin Lyon 3 (consulté le ).
- « Associations de l'Université Jean Moulin », sur Université Jean-Moulin-Lyon 3 (consulté le ).
- Chiffres fournis par les services de la présidence à la suite de l'assemblée générale de l'université en date du 14 avril 2014
- Florent Deligia, « Procès de Rogue, Dupond-Moretti : la Nuit du droit c'est ce soir à Lyon », sur Lyon Capitale,
- François Hamelin, « Game of Thrones : Jon Snow va être jugé dans un procès fictif à Lyon », sur Actu.fr,
- Jean-Richard Cytemann (dir.), Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Imprimerie nationale, (ISBN 2-11-092136-6, lire en ligne), p. 161.
- Jean-Richard Cytemann (dir.), Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Imprimerie nationale, (ISBN 2-11-092152-8, lire en ligne), p. 159.
- Claudine Peretti (dir.), Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Imprimerie nationale, (ISBN 2-11-093455-7, lire en ligne), p. 155.
- Claudine Peretti (dir.), Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Imprimerie nationale, (ISBN 2-11-094345-9, lire en ligne), p. 159.
- Claudine Peretti (dir.), Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Imprimerie nationale, (ISBN 2-11-095390-X, lire en ligne), p. 175.
- Claudine Peretti (dir.), Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 179.
- Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 181.
- Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 173.
- Daniel Vitry (dir.), Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Imprimerie moderne de l’Est, (ISBN 978-2-11-097805-9, lire en ligne), p. 175.
- Michel Quéré (dir.), Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Imprimerie moderne de l’Est, (ISBN 978-2-11-097819-6, lire en ligne), p. 173.
- Michel Quéré (dir.), Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Imprimerie moderne de l’Est, (ISBN 978-2-11-097810-3, lire en ligne), p. 175. L’URL identique à celui de l’année 2010 est probablement erroné.
- Michel Quéré (dir.), Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Imprimerie moderne de l’Est, (ISBN 978-2-11-099368-7, lire en ligne), p. 177.
- Service Statistiques et Pilotage - Université Jean Moulin, « http://intranet.univ-lyon3.fr/medias/fichier/statsur-profil-etudiants-finannee-2012-2013_1371131834164.pdf »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) [PDF], sur univ-lyon3.fr, (consulté le ).
- Service Statistiques et Pilotage - Université Jean Moulin, « http://www.univ-lyon3.fr/medias/fichier/portrait-des-etudiants-2013-14_1414685314876-pdf »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) [PDF], sur univ-lyon3.fr, (consulté le ).
- « Raphaël Enthoven "A 20 ans, j'ai eu l'agrégation de philosophie, à la deuxième tentative" », sur letudiant.fr, (consulté le )
- (en) United Nations Office of Geneva, « Where global solutions are shaped for you | News & Media | NEW PERMANENT REPRESENTATIVE OF DJIBOUTI PRESENTS CREDENTIALS TO DIRECTOR-GENERAL OF UNITED NATIONS OFFICE AT GENEVA », sur www.unog.ch (consulté le )
Annexes
Bibliographie
- Henry Rousso, Le dossier Lyon III : Le rapport sur le racisme et le négationnisme à l'université Jean-Moulin, Paris, Fayard, .
- Également diffusé par le ministère de l'éducation nationale et la Documentation française en ligne : cf. « Rapport de la Commission sur le racisme et le négationnisme à l'université Jean-Moulin Lyon III au ministre de l'Éducation nationale » [PDF], sur ladocumentationfrancaise.fr.
- Comité national d'évaluation, L'université Jean Moulin Lyon III : rapport d'évaluation, Paris, , 87 p. (lire en ligne [PDF]).
Articles de presse
- Éric Conan, « L'affaire Lyon III révisée », L'Express, (lire en ligne)
- Solenn de Royer, « L'université Lyon III doit se faire une nouvelle réputation. », in La Croix, 25 octobre 2004
- Agence d'Évaluation de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur (AERES), AERES-S1-Université Lyon3, rapport d'évaluation, , 40 p. (lire en ligne)
Articles connexes
Lien externe
- Ressource relative à la recherche :
- Site officiel
- « Visite virtuelle du campus de la Manufacture des Tabacs »« © philippe-liev pourcelot »
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