Veilly

Veilly est une commune française située dans le canton d'Arnay-le-Duc du département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Veilly

L'église et le vieux tilleul de Veilly.

Blason
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Beaune
Intercommunalité Communauté de communes de Pouilly-en-Auxois - Bligny-sur-Ouche
Maire
Mandat
Daniel Barbier
2020-2026
Code postal 21360
Code commune 21660
Démographie
Population
municipale
49 hab. (2019 )
Densité 9,1 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 07′ 40″ nord, 4° 35′ 59″ est
Altitude Min. 384 m
Max. 452 m
Superficie 5,39 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Arnay-le-Duc
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Veilly
Géolocalisation sur la carte : France
Veilly
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Veilly
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Veilly

    Géographie

    Veilly se trouve à la croisée des pays entre l'Arrière-Côte de Beaune, le début du massif du Morvan et les plaines de l'Auxois. Bligny-sur-Ouche (km) et Arnay-le-Duc (10 km) sont les deux bourgs les plus proches de Veilly.

    La commune de Veilly possède une superficie de 539,43 ha dont 66,34 ha de bois et forêts et 4,89 ha de propriétés bâties. Le point culminant de la commune se trouve au sommet de la colline dite du "Mont de Veilly". La rivière qui traverse Veilly provient de la source de "Vertelet" et se jette dans l'étang "Le Creux de l'Isle".

    Il existe deux étangs : l’étang du Creux de l'Ile et l’étang de l'abreuvoir des gués[1]. De même, la commune de Veilly possède une source minérale ferrugineuse et légèrement purgative[2]

    Communes limitrophes

    Culètre
    Foissy N Auxant
    O    Veilly    E
    S
    Thomirey Bessey-la-Cour

    Urbanisme

    Typologie

    Veilly est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (60,7 %), terres arables (17,6 %), forêts (14,1 %), zones agricoles hétérogènes (7,7 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Histoire

    Héraldique

    Les armes de Veilly se blasonnent ainsi : D'or au tilleul au naturel posé sur une terrasse de sinople, au chef de gueules à la croix ancrée aussi d'or.

    Les armes de Veilly sont très récentes car Veilly ne possédait pas d'armoiries. Sur la commande d'un ancien maire, Veilly s'est doté des suivantes armoiries : la croix des croisés représente les armes des marquis de Damas d’Antigny et l’arbre représente le tilleul planté par Sully au XVIIe siècle et qui est situé au milieu de la commune.


    L’origine

    Veilly, Vely, Velly ou Vesly sont un seul et même nom de famille diversement orthographié, mais se prononçant toujours d'une façon identique Vel-ly. Il existerait plusieurs villages appelés Veilly dont Veilly sur l'Aisne près de Soissons, Veilly-sur-Avon près de Meaux, et Veilly-sur-Sauldre dans le Cher.

    Les noms de village de Villey-sur-Tille (21), Villy-en-Auxois (21), Villy-le-Moutier (21), Veilly (21), Villy (89) sont probablement des formes locales de villare, un dérivé du mot villa et désigne un hameau ou une ferme, et non des noms d’hommes gallo-romains. Ce terme s’est développé à l’époque carolingienne[10].

    Le nom de Veilly pourrait aussi venir de vidu qui signifie « forêt » en gaulois. Les habitants de ce village s'appellent les Vidéliens.

    Veilly-sous-Antigny

    Avant de s’appeler Veilly, le village était désigné sous le nom de Veilly-sous-Antigny pendant l'Ancien régime. Les premières traces du nom de Veilly se retrouvent en 985 dans les Chartes de Cluny (un village désigné sous le nom de Valelia, peut-être Veilly)[11].

    Veilly est orthographié dans les anciennes cartes (dont la date est mentionné entre parenthèses) de manière différente: Veilli dans le cartulaire de Citeaux (1098-1100) ; Bernardus de Videliaco (1116) ; Villeiacum (1140) ; Villiacum (1201) ; Viellé (1210) par LA Bussière H531 ; Vileium (1229) ; Viillé (1301) ; Villegum (1312) ; Veilez (1333) ; Vilegum (1343) ; Veley (1343) ; Veilley (1424) ; Villey (1431) ; Villey près d’Antigny (1450) ; Veilly soubz Antigny (1494) ; Veylley (1494) ; Veylley (1495) ; Veilly soubz Anigny le Chastel (1646) ; Veilly (1656) ; Veilly soubs Antigny (1657) ; Vielly (1663) ; Veilly sous Antigny le château (1791).

    Quoi qu'il en soit, Veilly est désigné sous le nom de Villiacum par l’abbé Courtépée dans sa description générale de la Bourgogne (1780), ouvrage qui fait encore autorité.

    D’un point de vue géographique, le village était à l'origine une ancienne villa gallo-romaine, suivant des sources historiques, qui était située sur l'un des flancs du Mont de Veilly[12].

    Le village se serait dès lors "déplacé" du site de la villa gallo-romaine autour du XIVe ou XVe siècle vers l’endroit où il se situe aujourd’hui pour cause de peste semble-t-il.

    Sous l’Ancienne France

    Sous l’Ancien Régime, Veilly-sous-Antigny vivait principalement d'une économie agraire et forestière et était dépendante des seigneurs locaux.

    Le village dispose encore d'une chapelle du XVe siècle (voir ci-dessous) et d'une église du XVIIe siècle (voir ci-dessous). Il existe encore une bâtisse datant du XVe siècle mais elle est actuellement en ruine (elle est de style Renaissance), et le reste des maisons du village datent des XVIIe et XVIIIe siècles et pour certaines du XIXe siècle (la mairie est plus récente et date du début XXe siècle). Deux fermes possèdent cependant des pigeonniers datant de l'Ancien Régime laissant supposer que la population du village était composée d'officiers d'État ou de greffiers au service des seigneurs locaux en plus d'un membre du clergé régulier (il existait une cure) et des fermiers, laboureurs et manœuvres. Ainsi, les sources historiques mentionnent la présence d'un certain Étienne de Poigny, notaire à Veilly-sous-Antigny au XVIIe siècle[13] ou encore Biaise Gaulthier, notaire royal, demeurant à Veilly-en-Auxois[14].

    Veilly est mentionné dans l’Histoire de la ville de Beaune[15] comme une « Paroiffe de l'Archiprêtré d'Arnay-le-Duc, fous le vocable de Saint Caffien, à quatre lieues oueft-nord-oueft de Beaune ; la Cure du patronage de la Collégiale de Saulku, & la Terre de la dépendance du Marquifat d'Antigny . »

    On vénérait à Veilly, sous l’ancienne France, saint Cassien[16]. Il s'agit de Cassien d'Autun qui est encore aujourd'hui vénéré et considéré comme le saint patron de Veilly (il est fêté le ). En effet, on peut encore trouver des statues de Cassien d'Autun encastrées dans les murs de la ferme du mont de Veilly et dans une des maisons du village. Saint Cassien est aussi le saint patron de plusieurs village en Bourgogne (en Côte d'Or: Athie, Ecutigny, et Savigny-lès-Beaune).

    Veilly a été sous la dépendance de la seigneurie d’Antigny depuis le Moyen Âge. Antigny est situé à deux kilomètres de Veilly (château de Foissy, village d'Antigny-le-Château et d'Antigny-la-Ville). Durant plusieurs siècles, les seigneurs d’Antigny avaient le droit de «justice haute, moyenne et basse au dit Heu de Veilly et sur ses sujets». Les habitants des environs d’Antigny, « les dits manans et habitans du dit Veilly… » devait « en personne faire le guet et garde au chastel du dit Antigny à tour de rolle et aporter pour la dite garde les armes et batons qu'ils peuvent fournir selon leurs facultés, le tout en temps de guerre et d'imminent péril». La Seigneurie d'Antigny était une des plus anciennes baronnies de Bourgogne. La Seigneurie d'Antigny fut successivement possédée par les comtes de Joigny, par les seigneurs de la Tremoille, repris par les Vienne, puis passa en 1651 aux Damas. Cette terre fut érigée en marquisat en 1654. Louis XVIII éleva Charles César de Damas à la pairie et Charles X lui accorda le titre de duc en 1827. En 1923, le château a été racheté par un diplomate américain Royall Tyler et sa femme Elisina. Il a été vendu a un sujet de Sa Très Gracieuse Majesté en 2012.

    Il semble qu’une partie des terres de Veilly ait été sous la domination des seigneurs de Lusigny jusqu'à la Révolution. Ainsi, Le comte de Lusigny, né en 1725, était seigneur de Grammont, des Levées, de la Sarrée, de Thorey-sons-Charny, de Veilly et de Visigneux en partie[17].

    Courtépée précise dans son histoire du duché de la Bourgogne que la paroisse de Veilly est sous le vocable de saint Cassien, dispose d’une « petite église neuve dépendant du marquisat d’Antigny et d’une chapelle rurale autour de laquelle un cimetière »[18].

    Lieux et monuments

    • Le tilleul de Sully : situé derrière l'église, c'est un tilleul du XVIIe siècle qui fut planté sous le règne d'Henri IV. La particularité de ce tilleul est qu'il est creux à l'intérieur et qu'il est possible de rentrer dedans. Il mesure 25 m de hauteur et 10 m de circonférence.
    • L'église Saint-Cassien est une église dédiée à saint Cassien bâtie aux XVIIe et XIXe siècles. Elle a dû être rénovée en 1999 à la suite d'un violent orage qui a endommagé le clocher de l'église. Au sud du village, sur un tertre, l'église forme un ensemble bâti au XVIIIe siècle avec la tour du clocher-porche en façade. Sa nef rectangulaire est couverte d’un plafond lambrissé. Elle est séparée du chœur par un arc triomphal en plein cintre. Ce chœur est couvert d'un plafond bordé d'une corniche à modillons. L'autel majeur est également du XVIIIe siècle avec un tabernacle surmonté d'un dais d'exposition. Sur le mur du chevet, le tableau de saint Cassien, dont l'église porte le nom était entouré de statue du XVIe siècle. L’église de Veilly possède une statue représentant un saint évêque (hauteur de 0,85 cm). Suivant Jacques Baudoin, ce « saint évêque de Veilly » est la réplique agrandie de l’évêque du cortège de Champmol. Coiffé d’une haute mitre perlée, le saint de Veilly possède des traits burinés qui l’apparentent à un portrait[19]. Ce saint personnage serait une réplique agrandie de l’évêque du cortège funèbre du tombeau de Philippe le Hardi. On peut supposer que la statue sort de l’atelier de Claux de Werve[20].
    • La chapelle du XVe siècle dite Notre-Dame-de-Consolation est vouée à l'assomption de la Vierge Marie. Selon la tradition, ce sanctuaire a remplacé un très ancienne chapelle. La chapelle s'ouvre par une porte panier avec accolade. À l’intérieur se remarquent deux bancs de bois sculpté du XVe siècle surmontés « d'une crête à lobes flamboyants découpés à jours ».

    La Vierge au Manteau de la Chapelle Notre-Dame de Consolation

    Une statue de la Vierge au Manteau datant du XVe siècle se trouve sur l’autel de la chapelle Saint-Claude à Veilly et invoquée sous le nom de Notre-Dame de Consolation.

    Cette statue est originale et est entourée d’une légende expliquant son apparition. Cette représentation de la Vierge présente des similitudes avec d’autres vierges au manteau présente dans des localités avoisinantes en Bourgogne. Il existe également des similitudes entre la légende née autour de la statue de Veilly et des légendes similaires dans les paroisses avoisinantes

    Description

    Dans cette chapelle du XVe siècle, il y a un groupe en pierre représentant la Sainte Vierge de Miséricorde, grandeur nature, avec deux anges soulevant son manteau royal sous lequel viennent s'abriter en suppliant quatorze petits personnages. Au-dessous de cette statue, il y a un sacrarium (lieu où l'on garde les hosties consacrées) hexagonal en bois sculpté du XVe siècle.

    Un faste royal environne Marie : couronne ciselée, vaste manteau de cour doublé et moucheté d'hermine, longue robe déployée en éventail à la base, surtout d'apparat.

    Marie est représentée debout, son manteau ouvert protégeant les autres personnages. Un couple d'anges soulève les bords du grand manteau de la Vierge. Parmi ces personnages figurent, des saints, des priants parmi lesquels souvent le donateur ou le commanditaire.

    Au pied de Marie, s'ordonne la double hiérarchie des grands de l'église et des grands de la terre : pape, cardinal, religieux ; rois, reine et gentilshommes. Dans l'affaiblissement général du modelé, se détache par la modestie de l'attitude et la ferveur de l'oraison, un chevalier.

    Origine de la représentation

    Cette statue est datée du XVe siècle. Cette partie de la Bourgogne a connu à cette époque de nombreuses calamités causées par les guerres et les épidémies et la peur de la mort était omniprésente. Parmi tous les intercesseurs spirituels invoqués, la Vierge avait alors la faveur des Bourguignons.

    Ainsi de nombreuses vierges de miséricorde, de consolation, de réconfort ou de salvation furent érigées dans cette partie de la Bourgogne. Elles désignent les figurations de la Vierge abritant sous son manteau une foule de fidèles. Généralement on y reconnaît les représentants de la hiérarchie religieuse et civile.

    Légende

    La statue aurait été trouvée par un paysan qui surveillait ses vaches en train de paître. La journée avançant, il remarqua qu'un carré d'herbe vert repoussait dès qu’il fut arraché et mangés par ses vaches. Sur ce point l’histoire à une variation différent : il s’agirait d’un carré d'herbe verte et fraîche à laquelle les bêtes n'avaient jamais touché qui attira l’attention du paysan.

    S’interrogeant sur cette mystérieuse circonstance, il creusa, pensant trouver une source ou du moins quelque chose sous ce carré de terre…et il trouva une statue de Marie.

    Il creusa et sortit cette statue de la terre. Puis, aidé par d’autres villageois, il tenta de transporter la statue à l'église de Bessey-la-Cour, renommée d'antiquité, consacrée aux saints Celse et Nazaire. Les chevaux ou les vaches chargés de transporter la statue jusqu’à bon port, refusèrent d’avancer et les paysans durent s’arrêter dans le village le plus proche qui était alors Veilly appelé à l’époque Veilly-sous-Antigny. De même, sur ce point la légende à une variante : la terre, sur laquelle le paysan avait trouvé la statue appartenait à un riche propriétaire d'un village voisin. Celui-ci ordonna que la statue soit ramenée dans son village mais les bœufs n'étant pas de cet avis cessèrent d'avancer. Las d'attendre, le riche propriétaire leur laissa prendre le chemin qu'ils souhaitèrent, alors les bœufs tirèrent leur charrette jusqu'au village de Veilly.

    Développements antérieurs à la légende

    Cette statue de la Vierge aurait des dons de protection. À la fin du XIXe siècle, les pèlerinages reprirent et en 1873, plus de quatre mille personnes étaient présentes le (fête nationale de la vierge). Notre-Dame de Consolation, représente par cette vierge de miséricorde, est, selon la tradition, une vierge trouvée miraculeuse. On dit que les mobilisés de la Première guerre mondiale sont venus avant de partir demander sa protection ; ils sont tous revenus sains et saufs à l'exception de l'un d'eux qui ne l'avait pas implorée.

    Dans les années d'après-guerre, ce pèlerinage rassemblait près d'un millier de fidèles, venant des environs et de plus loin encore. Plusieurs prêtres célébraient autrefois l'office et il était de tradition que le prédicateur fût un prêtre extérieur à la paroisse. Parmi eux, on peut se souvenir d'évêque, archiprêtre, doyens des alentours sans omettre le chanoine Kir qui aimait faire étape à Veilly.

    Le de chaque année, les paroissiens se réunissent pour assister à une messe qui se déroule sous le vénérable Sully et se rendent en procession dans la ravissante chapelle qui est édifiée dans le cimetière voisin. Notre-Dame-de-Consolation protège les fidèles, dit-on de mémoire d'anciens.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1988 2014 Marcel Lechenault    
    mars 2014 En cours Daniel Barbier   Président de la communauté de communes du canton de Bligny-sur-Ouche
    Les données manquantes sont à compléter.

    Veilly ne dispose d'aucun commerce. L'école communale fut fermée de fait du manque d'élèves. La population est constituée pour la plupart d'agriculteurs possédant des terrains tout autour de la commune.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22].

    En 2019, la commune comptait 49 habitants[Note 2], en diminution de 16,95 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
    204113194137191179189173180
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    160150173168144130120119123
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    12011696849196938780
    1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
    666160596453496147
    2019 - - - - - - - -
    49--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Annexes

    Bibliographie

    • William Lindsay Simpson, « Le village, l'église et la chapelle de Veilly en Côte d'Or », Centre beaunois d'études historiques, Recueil des travaux, Tome 29, 2011.
    • articles du journal de Côte d'or Le Bien public,
    • ouvrages divers : Chapelles rurales de côte-d'or de Bernard Viry (2005) ; La Sculpture flamboyante en Bourgogne et Franche-Comté de Jacques Baudoin (1996) ; Bulletin d'histoire, de littérature et d'art religieux du Diocèse de Dijon (1895) par J. Mersch à Dijon ; Mémoire de la Commission des antiquités du département de la Côte-d'Or, Académie des sciences, arts et belles lettres de Dijon (1856) ; De Sluter à Sambinessai critique sur la sculpture et le décor monumental en Côte d'Or de Henri David publié en 1933 par Ernest Leroux ; Bourgogne et Morvan de Albert Colombet - Morvan (1969)

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Joseph Garnier, Nomenclature historique des communes, hameaux, écarts, lieux détruits, cours d'eau et montagnes du Département de la Côte-d’Or, E. Jobard, 1869
    2. Dictionnaire géographique universel: contenant la description de tous les lieux du globe intéressants sous le rapport de la géographie physique et politique, de l'histoire, de la statistique, du commerce, de l'industrie, etc, A. J. Kilian, 1833, p. 351.
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. Gérard Taverdet, Noms de lieux de Bourgogne plus de 1200 noms expliqués Noms de lieux, Christine Bonneton, 2007, p. 158.
    11. Bulletin de la Société de l'histoire de France, par Société de l'histoire de France, publié par J. Renouard, 1856, p. 194 ou peut-être en 868 suivant le Dictionnaire topographique du département de la Côte-d'Or : comprenant les noms de lieux anciens et modernes par Alphonse Roserot, publié par Imprimerie nationale, 1924)
    12. « L'est de la montagne sur laquelle est situé le château d'Antigny, (où se trouve) la métairie du Mont de Veilly, qui n'offre rien de remarquable que l'emplacement d'une ancienne villa gallo-romaine. » (M. LOIDREAU, Antigny et ses environs, Mémoires de la commission des antiquités du département de la Cote-d'Or, 1847 : 149)
    13. Dictionnaire de la noblesse, publié par Chez la veuve Duchesne, 1784, p. 145.
    14. Mémoires de la Société bourguignonne de géographie et d'histoire, par Société bourguignonne de géographie et d'histoire, Dijon, Armand Cornereau, 1913, p. 205.
    15. L. Gandelot, Publié par Chez Frantin, 1772, p. 248.
    16. L'encadrement religieux des fidèles au Moyen Âge et jusqu’au Concile de Trente : la paroisse, le clergé, la pastorale, la dévotion, par Collectif, Congrès national des sociétés savantes 109, Dijon Section d'histoire médiévale et philologie, Comité des Travaux Historiques et Scientifiques, France. Publié par Ministère de l'éducation nationale, Comité des travaux historiques et scientifiques, 1985, p. 477.
    17. Nobiliaire universel de France, publié par Au bureau du Nobiliaire universel de France, Réimprimé à la Librairie Bachelin-Deflorenne, 1816, p. 24.
    18. Description générale et particulière du duché de Bourgogne: Bailliages de Dijon, Beaune, Nuits, Auxonne, Saint-Jean-de-Losne, et Autun, par Claude Courtépée, Edmé Béguillet, Pierre Gras, Jean Richard, 1780
    19. Jacques Baudoin, La sculpture flamboyante en Bourgogne et Franche-Comté, 1996, p. 132.
    20. Claux de Werve et la sculpture bourguignonne dans le premier tiers du XVe siècle, par Claux de Werve, Musée de Dijon, 1976, p. 46.
    21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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