Venesmes
Venesmes est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.
Venesmes | |||||
Mairie de Venesmes | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Cher | ||||
Arrondissement | Saint-Amand-Montrond | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Arnon Boischaut Cher | ||||
Maire Mandat |
Gérard Bedouillat 2020-2026 |
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Code postal | 18190 | ||||
Code commune | 18273 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
817 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 26 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 50′ 24″ nord, 2° 18′ 51″ est | ||||
Altitude | Min. 131 m Max. 188 m |
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Superficie | 31,76 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Bourges (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Trouy | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cher
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Géographie
Localisation
Urbanisme
Typologie
Venesmes est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourges, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,3 %), forêts (20,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %), prairies (5,3 %), zones urbanisées (1,2 %)[6].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Venesmes est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[7]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[8].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Cher et le Trian. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1999 et 2016[9],[7].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[10]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 86,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 511 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 397 sont en en aléa moyen ou fort, soit 78 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[11],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[7].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[12].
La commune est en outre située en aval du barrage de Rochebut, de classe A[Note 3] et faisant l'objet d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[14].
Histoire
Ancien Régime
La communauté de Venesmes est en crise démographique au début du XVIIIe siècle, puisqu’elle passe de 107 feux en 1709 à 100 en 1726[15]. L’hiver de 1709-1710 notamment cause de nombreuses pertes, ainsi que la grande canicule de 1719 (qui tua beaucoup par dysenterie)[16].
Le , la seconde cloche de l'église de Venesmes est bénie Charles Jean Gaudin, curé de Venesmes sous l'invocation de Saint-Nicolas. Le parrain est très haut et très puissant seigneur Dominique Antoine Nicolas Gallucio, baron de l'Hopistal, colonel d'infanterie, chevalier de l'ordre royal, militaire et hospitalier de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare, "ci-devant premier gentilhomme de la chambre de sa majesté polonnoise Stanislas duc de Lorraine et de Bar". La marraine est très haute et très puissante dame madame Charlotte Elisabeth Gallucio de l'Hospital épouse de très haut et très puissant seigneur messire François Martin des Montiers, vicomte de Merinville, lieutenant général des armées du roi. Claude Compaing, curé de Châteauneuf-sur-Cher est témoin[17].
Politique et administration
Maires de la Révolution à nos jours
Nom | Début | Fin | Nom | Début | Fin |
Pierre Coudreau | 1792 | 1793 | Joseph Perriot | 1908 | 1912 |
Claude Aury | 1793 | 1793 | Louis Vannier | 1912 | 1919 |
Gilbert Billon | 1793 | 1795 | L-C Aupet | 1919 | 1925 |
François Mabillat | 1795 | 1796 | Adolphe Billon | 1925 | 1929 |
Gilbert Billon (2) | 1796 | 1799 | Vincent Perret | 1929 | 1934 |
Pierre Terrasse | 1799 | 1802 | Albert Bernardeau | 1934 | 1935 |
Antoine Terrasse | 1802 | 1838 | Adolphe Billon (2) | 1935 | 1941 |
François Billon | 1838 | 1847 | Louis Dubois de la Sablonière | 1941 | 1944 |
François Vannier | 1847 | 1853 | Ernest Aubailly | 1944 | 1945 |
Pierre Terrasse | 1853 | 1870 | Ernest Audat | 1945 | 1947 |
Gilbert Péquiot | 1870 | 1876 | Abel Bernardeau | 1947 | 1953 |
Étienne Bernardeau | 1876 | 1888 | Pierre Mallet | 1953 | 1977 |
Pierre Audubert | 1888 | 1892 | Camille Mabillat (PCF) | 1977 | 1981 |
Jean Perret | 1892 | 1896 | Pierre le Taxin | 1981 | 1983 |
Pierre Vannier | 1896 | 1900 | Gérard Bedouillat | 1983 | 1989 |
Jean Perret (2) | 1900 | 1904 | André Narquin | 1989 | 1995 |
François Billon | 1904 | 1908 | Gérard Bedouillat (DVD)(2) | 1995 | en cours (réélu pour le mandat 2014-2020)[18] |
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].
En 2019, la commune comptait 817 habitants[Note 4], en diminution de 4,56 % par rapport à 2013 (Cher : −3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'ancienne collégiale Saint-Pierre.
Héraldique
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Les armes de Venesmes se blasonnent ainsi : Coupé : au premier d'azur à l'escarboucle fleurdelysée d'or accostée de deux gerbes de blé du même, au second de gueules à la grappe de raisin d'or tigée et feuillée de sinople ; à la fasce ondée d'argent brochant sur la partition[23].
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Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[13].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Les risques près de chez moi - commune de Venesmes », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- Article R214-112 du code de l’environnement
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
- Olivier Zeller, « Changement agraire et récession démographique : la première enquête Orry (1730). L'exemple de l'élection d'Issoudun », Annales de démographie historique 2/2007 (no 114), p. 169
- Zeller, op. cit., p. 145 et 153.
- Archives municipales de Venesmes. Registres paroissiaux et d'état civil 1751-1770 p. 388-389.
- « Nouveaux maires et adjoints », L’Écho du Berry (Édition du Cher), no 3124, , p. 22.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Blasons affichés dans la commune de Venesmes
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
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