Vernierfontaine
Vernierfontaine est une commune française située dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté.
Vernierfontaine | |||||
Mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Doubs | ||||
Arrondissement | Pontarlier | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Portes du Haut-Doubs | ||||
Maire Mandat |
Jean-Louis Truche 2020-2026 |
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Code postal | 25580 | ||||
Code commune | 25605 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
471 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 35 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 06′ 34″ nord, 6° 17′ 59″ est | ||||
Altitude | Min. 603 m Max. 769 m |
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Superficie | 13,28 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Valdahon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Valdahon | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Elle est surnommée « Bola » probablement d'après le nom de la famille Bolard ou plus sûrement parce que les Vernierfontaine avaient une réputation de râleurs, de Bêleurs (Bolàs en patois). Les Charmoille, les Bolard, les Baulard et les Molard habitent historiquement la commune. Ces trois derniers ont de toute évidence un ancêtre commun dont le nom a muté par la suite.
Géographie
Équidistant de Besançon et de Pontarlier, le village de Vernierfontaine est situé à 720 m d'altitude, à 6 km au sud-ouest du Valdahon et à 25 km à vol d'oiseau au sud-est de Besançon, sur le premier plateau du Jura, ici légèrement incliné vers le nord, au nord de la vallée de la Loue. Le territoire de la commune est essentiellement constitué de champs et prairies, parsemés de haies et de bosquets, ce qui lui donne un aspect bocager. Sa partie occidentale est occupée par le bois de la Bouhard, qui descend au nord-ouest jusqu'à 600 m d’altitude. Le point culminant de la commune est le Cense Valand, à son extrémité sud. Le plateau ne possède pas de cours d'eau, car l'eau des précipitations s’infiltre dans le terrain karstique.
Communes limitrophes
Guyans-Durnes | Fallerans | Étray | ||
Voires | N | Les Premiers-Sapins (Nods) | ||
O Vernierfontaine E | ||||
S | ||||
Lavans-Vuillafans | Les Premiers-Sapins (Chasnans) |
Urbanisme
Typologie
Vernierfontaine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valdahon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (81,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (40,7 %), prairies (39,7 %), forêts (16,5 %), zones urbanisées (3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Des écrits remontant au IXe siècle mentionnent Vernierfontaine comme ayant été le point de retrouvailles de Charles le Chauve, nouvel empereur d'Occident et petit-fils de Charlemagne, avec son épouse Richilde. De plus, le village est traversé par la via Francigena, route de pèlerinage allant de Canterbury jusqu'à Rome.
Au Moyen Âge, le village appartient en grande partie au monastère de Mouthier.
On le retrouve également sous un nom latin, Warnarii Fontana. Le saint-patron de Vernierfontaine est saint André.
- Étymologie : le nom de Vernierfontaine à l’époque est Warnarii Fontana (au moins depuis 876) qui signifie : la fontaine de Varnier ou de Garnier, homme germanique.
Warnerio fontana en 935 ; Verneri fonte en 1063 ; Varner fontana en 1189 ; Vernierfontainne en 1294 ; Vernierfontenne en 1307.
Héraldique
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Les armes de la commune se blasonnent ainsi : D’or à la fontaine de sinople jaillissante d’azur, accompagnée en chef de deux flanchis de gueules.
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Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].
En 2019, la commune comptait 471 habitants[Note 3], en augmentation de 6,08 % par rapport à 2013 (Doubs : +2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
- L’église, sous le vocable de saint André (patron des Bourguignons), est citée au Xe siècle, reconstruite sous forme de croix latine en 1696.
- L’église actuelle est érigée en 1868 avec un clocher couvert d’un dôme comtois d'une hauteur de 63 mètres qui en fit le plus haut clocher de Franche Comté. Mais sa hauteur exagérée et la solidité douteuse de sa charpente nécessitèrent une réparation importante en 1911. On en profita pour le rabaisser d’une dizaine de mètres et pour lui donner sa forme actuelle à 4 pans triangulaires.
Le village avait son église en l'an 933 ce qui est rare pour la région. Est-ce la vétusté ou le fait de la guerre, en tout cas elle fut reconstruite à neuf entre 1696 et 1736. Mais vers 1850, bien des villages jusque-là sans église s'en étaient édifié de toute neuves ; Vernierfontaine fut il jaloux ? en tout cas, forte de ses moyens financiers, la commune décida de refaire une nouvelle église, et en changea l’orientation, l'entrée fut placée du côté nord. C'est avec le nouveau clocher que s'est mieux traduite l’ambition démesuré des paroissiens : il fallait avoir le plus haut clocher du diocèse, pour cela il fut monté à 63 mètres, une altitude qui devint gênante[Quoi ?] par la suite puisqu'en 1911 le clocher était raccourci de 10 mètres[14].
- Église.
- Église.
- Monument aux morts.
- Fruitière.
Personnalités liées à la commune
- Georges Bolard (1940-), avocat, député du Doubs, maire de Vernierfontaine, où il est né.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- [clochers.free.fr/base/vernierfontaine.html]
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