Verzé
Verzé est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
Verzé | |||||
L'église Saint-Jean-Baptiste. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Mâcon | ||||
Intercommunalité | Mâconnais Beaujolais Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Françoise Large 2020-2026 |
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Code postal | 71960 | ||||
Code commune | 71574 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Verzéens | ||||
Population municipale |
813 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 41 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 22′ 38″ nord, 4° 44′ 05″ est | ||||
Altitude | Min. 226 m Max. 590 m |
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Superficie | 19,84 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Mâcon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Hurigny | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | verze.fr | ||||
Géographie
À la frontière du Clunysois et du Val Lamartinien, dans le magnifique paysage du vignoble mâconnais, la commune de Verzé est constituée d'un bourg et de nombreux petits hameaux reliés par des chemins de randonnée.
- Activité économique : viticulture (AOC), cave coopérative, pépinières viticoles, pâturages, polyculture.
- Site protégé dans l'ancienne carrière : empreintes de dinosaures, plantes rares.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Verzé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Macon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48 %), zones agricoles hétérogènes (26,7 %), cultures permanentes (14,6 %), prairies (9,2 %), terres arables (1,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
- Origine : « Verciacum ».
Histoire
- Atelier préhistorique à Verchizeuil.
- Nécropole, mobilier du Chalcolithique à l'âge du bronze.
- Sépultures mérovingiennes.
Le , Verzé est desservie par le train, suite à l'inauguration ce jour-là de la ligne de chemin de fer à voie étroite Mâcon-Fleurville via Lugny[8].
Il y a aussi ue des résistants dans les bois de Verze pendant la seconde guerre mondiale, le village est en effet situé non loin de l'ancienne ligne de démarcation nazis entre la zone libre et la zone occupée.
Politique et administration
Population et société
Démographie
Les habitants de Verzé s'appellent les Verzéens.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].
En 2019, la commune comptait 813 habitants[Note 3], en augmentation de 6,97 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Cultes
Verzé appartient à l'une des sept paroisses composant le doyenné de Mâcon (doyenné relevant du diocèse d'Autun) : la paroisse Saint-Vincent en Val-Lamartinien, paroisse qui a son siège à La Roche-Vineuse et qui regroupe quinze villages du Mâconnais.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Jean-Baptiste de Verzé de style roman (remaniée au XIXe siècle).
- La chapelle Saint-Criat de Verchizeuil (XIe siècle) au hameau de Verchizeuil. Sur le site de déroulaient des rites païens à une date correspondant au 1er mai. Les moines ont vite cherché à donner une orientation chrétienne à la fête et ont construit dès le XIe siècle une chapelle qui devint église paroissiale qui fut dédiée à saint Martin avant de devenir Saint-Christ. L'église souffrit des guerres de religion et en 1721 une visite de l'Évêque de Mâcon, Michel de Cassagnet de Tilladet, ne put que constater le mauvais état. Au XVIIIe siècle, on reconstruit une grande partie de la chapelle sans toutefois faire disparaitre les structures primitives. Bien des mamans venaient là avec leurs enfants rachitiques, souffreteux et donc... criards. On mélangeait à leur bouillie ou à l'eau de la source qui coule à proximité de la chapelle[13] un peu de grattis de la pierre d'autel (remède courant à l'époque). Ce lieu de cris aurait fait glisser le nom de Christ vers Criat. Une association s'est créée en 1993 dans le but de restaurer la chapelle. Les travaux de sauvegarde engagés dans la seconde moitié des années 90 se sont toutefois brutalement arrêtés en 2001, et l'édifice roman est actuellement à l'état de péril (bâchage de sauvegarde rendu nécessaire en 2012)[14].
- La chapelle de la Dîme, au hameau des Tardys[15].
- Château d'Escole (tour à mâchicoulis XIVe siècle).
- Le site naturel protégé de la carrière de Rampon, géré par le Conservatoire d'espaces naturels de Bourgogne, qui se découvre à l'aide d'un sentier balisé ponctué de bornes d'interprétation et d'une table de lecture du paysage. Ce site révèle la diversité géologique du lieu : roches volcaniques et granitiques formées il y a 300 millions d'années, roches sédimentaires témoins de la présence de la mer sur la région, gisement regorgeant d'empreintes des ancêtres des premiers dinosaures[16].
- Château au hameau de Vaux-Verzé, jadis propriété de la famille de Murard de Saint-Romain.
- Maisons mâconnaises.
- À proximité : abbaye de Cluny, chapelle des Moines de Berzé-La-Ville, Roche de Solutré, grottes d'Azé, grottes de Blanot, château de Berzé-le-Chatel.
- Le hameau l'Echanault.
- Le hameau les Tardys.
- Chapelle de la Dîme.
- Abside et clocher de la chapelle Saint-Criat de Verchizeuil.
- Vue intérieure de l'abside de la chapelle Saint-Criat de Verchizeuil.
Personnalités liées à la commune
- Georges Burdeau (1905-1988 à Verzé), politologue, professeur de droit constitutionnel, écrivain.
- Jules Pierreclaud, (1891-1950, né à Verzé), agent, pendant la Seconde Guerre mondiale, de la section F du service secret britannique Special Operations Executive (SOE), section chargée des actions de sabotage et du soutien à la Résistance intérieure française.
Pour approfondir
Bibliographie
- Gérard Maillet, Verzé-en-Mâconnais, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 7 (), pp. 25-27.
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mâcon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Cette ligne s’impose progressivement comme un moyen de transport commode des voyageurs et des marchandises et son petit train, vite adopté sous le nom de « Tacot de Fleurville », connait un succès ininterrompu jusqu’à sa disparition dans les années 1930, effectuant plusieurs allers-retours quotidiens. Hormis des voyageurs, le Tacot transporte du vin, du charbon, du bétail, du bois ou des pierres de taille. Il se compose de deux ou trois voitures de voyageurs, d’un fourgon à bagages et d’un wagon de marchandises. Au sujet de cette ligne, lire : « Le Tacot de Fleurville », article de Pierre Laffont paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 92 (hiver 1992-1993), pp. 9-15.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Source : André Jeannet, Légendes, superstitions, pèlerinages : inventaire des Fontaines de Saône-et-Loire, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 31 (novembre 1976), pp. 15-18.
- Source : « Une chapelle du XIe siècle menacée », article signé Johan Bozon paru dans le quotidien Le Journal de Saône-et-Loire daté du vendredi 24 août 2012.
- Chapelle au sujet de laquelle court une légende : celle d'une clef en or qui aurait été scellée dans une petite fenêtre et de souterrains qui la relieraient au château de Berzé-le-Châtel. Source : Gérard Maillet, Verzé-en-Mâconnais, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 7 (décembre 1970), pp. 25-27.
- « Aux racines profondes des terroirs mâconnais », article de Pierre Reynard paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 130 de juin 2002 (pages 6 à 8).
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