Viaduc ferroviaire du Crozet

Le viaduc du Crozet, également appelé viaduc du Font-Jailly ou viaduc de Vif, est un pont ferroviaire situé à Vif dans le département de l'Isère, en France. Il permet de faire passer la ligne de Lyon-Perrache à Marseille-Saint-Charles (via Grenoble). À l'est du viaduc ferroviaire, deux viaducs autoroutiers ont été construits dans les années 1990.

Pour l'ensemble composés des deux viaducs de l'autoroute 51 à proximité, voir Viaducs autoroutiers du Crozet.

Viaduc du Crozet, viaduc du Font-Jailly, viaduc de Vif

Vue générale du viaduc et de la rue du viaduc.
Géographie
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
province historique Dauphiné
Commune Vif
Coordonnées géographiques 45° 02′ 32″ N, 5° 40′ 00″ E
Fonction
Franchit plateau du Crozet (Vif)
Fonction viaduc ferroviaire (pont-rail)
Itinéraire ligne de Lyon-Perrache à Marseille-Saint-Charles (Ligne des Alpes)
Caractéristiques techniques
Type pont en arc en plein cintre
Longueur 277 m
Hauteur 27,6 m
Construction
Construction 1873-1877
Inauguration octobre 1877
Mise en service 29 juillet 1878
Maître d'ouvrage Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée

Situation et accès

Situation générale

Le viaduc est situé au sud-est de la ville de Vif, dans la partie sud du département de l'Isère. Il enjambe l'avenue Maréchal Leclerc (partie de la route départementale 1075) et la rue du Viaduc. Il se trouve également à l'ouest des viaducs autoroutiers du Crozet.

Situation ferroviaire

Le viaduc est situé au point kilométrique (PK) 153,154 de la ligne de Lyon-Perrache à Marseille-Saint-Charles (via Grenoble), entre les gares de Vif (au nord) et de Monestier-de-Clermont (au sud).[1].

Étymologie

Le viaduc du Crozet est nommé en référence au hameau situé un peu plus à l'est. Le mot Crozet (ou Croset), lui, vient probablement du bas latin « crosus » (qui signifie « le creux »), ou bien du mot « crux », qui signifie « croix » ou « croisée » (des chemins)[2].

Histoire

Construction

Le viaduc est édifié entre 1873 et 1877[3], durant les travaux de construction du premier tronçon de la ligne des Alpes (avec la gare de Vif et le tunnel ferroviaire du Grand Brion, long de 1 175 mètres). Celui-ci est inauguré le . Le deuxième tronçon, jusqu'à Veynes, sera inauguré le [4]. Le viaduc ferroviaire, lui, est inauguré en .

Actes de sabotages

Le un acte de sabotage par explosifs est mis en place par la Résistance, consistant au déraillage du train de marchandise no 9.086 au point kilométrique 153.350, sur la ligne des Alpes, à 50 mètres de l'entrée sud du viaduc du Crozet, aux alentours d'11 h 10[5]. D'autres déraillements ont été provoqués le , le et le [5].

Structure

La longueur du viaduc est de 277 mètres et sa hauteur de 27,6 mètres[1],[3]. C'est un pont à voûtes en maçonnerie qui comprend une structure de pont en arc en plein cintre et possède dix-neuf arches[3].

Références

  1. « Liste des ponts-rail : Viaduc Crozet-de-Vif », sur data.sncf.com (consulté le ).
  2. Yves Armand et Jean-Claude Michel, Histoire de Vif, Mairie de Vif, , 292 p., « Toponymie Vifoise », p. 268-270
  3. « Viaduc du Crozet (Vif, 1877) »
  4. Yves Armand et Jean-Claude Michel, Histoire de Vif, Mairie de Vif, , 289 p., p.126 "Le 19e siècle : un siècle de combats pacifiques."
  5. Yves Armand et Jean-Claude Michel, Histoire de Vif, Mairie de Vif, , 290 p., p.136 "l'Occupation"

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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