Marigny (Jura)

Marigny est une commune française située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté. Les habitants se nomment les Gandouniers et Gandounières.

Pour les articles homonymes, voir Marigny.

Marigny

Marigny près du lac de Chalain, dans la combe d'Ain
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Jura
Arrondissement Lons-le-Saunier
Intercommunalité Communauté de communes Champagnole Nozeroy Jura
Maire
Mandat
Louis-Pierre Mareschal
2020-2026
Code postal 39130
Code commune 39313
Démographie
Population
municipale
213 hab. (2019 )
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 40′ 58″ nord, 5° 47′ 03″ est
Altitude Min. 454 m
Max. 628 m
Superficie 11,99 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Lons-le-Saunier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Laurent-en-Grandvaux
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Marigny
Géolocalisation sur la carte : France
Marigny
Géolocalisation sur la carte : Jura
Marigny
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Marigny

    Géographie

    Le village de Marigny

    Située directement au bord du Lac de Chalain, le village se trouve sur une altitude entre 454 et 628 mètres, environ 18 km à l'est de la ville de Lons-le-Saunier (ligne aérienne).

    Communes limitrophes

    Cadre géologique

    La commune de Marigny s'inscrit dans la grande région naturelle du Jura externe, où elle s'est installée en pied de versant du plateau de Champagnole séparé du plateau de Lons-le-Saunier par la côte de l'Heute dominant la combe d'Ain. Au débouché de la reculée de Chalain (ou reculée de Fontenu) qui entaille la corniche du plateau de Champagnole sur la bordure Est de cette combe[1], le village s'est implanté sur une haute terrasse de graviers correspondant à un delta (cône glaciolacustre) de bord de lac glaciaire qui bordait la combe. Au niveau de Villard, une butte morainique plurikilométrique en forme de croissant ferme la reculée à l'Ouest[2].

    Urbanisme

    Typologie

    Marigny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lons-le-Saunier, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 139 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (67,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39,6 %), forêts (28,2 %), zones agricoles hétérogènes (13,8 %), prairies (13,7 %), zones urbanisées (2,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,8 %), zones humides intérieures (0,5 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Toponymie

    Les mention les plus anciennes sont : Marriniacus, Marrignyacus, Marigna, Marigney [10], sur le lay ou lez [lac] de Marigny (c'est-à-dire le lac de Chalain), 1400[11].

    Histoire

    En 1184, l'empereur Frédéric Barberousse confirme le prieuré et l'église de Marigny à l'abbaye de Saint-Oyend-de-Joux. Il était placé sous le vocable de saint Théodule[12].

    Modification administrative : Villard-sur-l'Ain, commune rattachée à Marigny le [13]

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1988 mars 2014 Marie-Dominique Lambert[14]    
    mars 2014 En cours Louis-Pierre Mareschal EELV Fonctionnaire

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].

    En 2019, la commune comptait 213 habitants[Note 3], en augmentation de 13,9 % par rapport à 2013 (Jura : −0,5 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    381385415465470407407408428
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    395391368352325320308298302
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    349264244220221226211164183
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    162149125126153174179180186
    2017 2019 - - - - - - -
    207213-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    L'église de Marigny et la fontaine
    Statue en bois polychrome du XVe siècle représentant saint Théodule (Theodulus) - église de Marigny
    • Nécropole tumulaire, qui fait l'objet d'une inscription au titre des Monuments historiques depuis le [19]
    • Église saint Théodule.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Bloc diagramme Combe d’Ain, extrait de Vincent Bichet et Michel Campy, Montagnes du Jura, géologie et paysages, Néo Éditions, 2008
    2. Vincent Bichet et Michel Campy, Montagnes du Jura : Géologie et paysages, Néo Éditions, , p. 264.
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. ROUSSET (Alphonse) Moreau (F.) Dictionnaire géographique, historique et statistique des 1856), p. 92, 97,98.
    11. GRESSER (Pierre) Pêche et pisciculture dans les eaux princières en Franche-Comté aux XIVe et XVe siècles (2008), p. 139
    12. Les santuaires du diocèse de Saint-Claude: leur histoire (1874), p. 649.
    13. Préfecture du Jura, Liste des maires élus en 2008, consultée le 2 mai 2010
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    18. « Nécropole tumulaire », notice no PA00125407, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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