Villedômer
Villedômer est une commune française située dans le département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.
Villedômer | |||||
La mairie de Villedômer. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Indre-et-Loire | ||||
Arrondissement | Loches | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Castelrenaudais | ||||
Maire Mandat |
Chantal Gonzalez-Bourges 2020-2026 |
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Code postal | 37110 | ||||
Code commune | 37276 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Villedomériens | ||||
Population municipale |
1 329 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 37 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 32′ 48″ nord, 0° 53′ 21″ est | ||||
Altitude | Min. 72 m Max. 154 m |
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Superficie | 35,49 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Tours (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Château-Renault | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Ses habitants sont appelés les Villedomériens, Villedomériennes ou Villedomerriens, Villedomerriennes.
Géographie
Situation
Le village est situé sur le Madelon qui se jette dans la Brenne près du pont Matois, à 6 km en aval de la ville de Château-Renault.
La commune est traversée par la D 910 à La Grand'Vallée et par la ligne de chemin de fer Brétigny - Tours qui emprunte un viaduc long de 165 m pour franchir la vallée du Madelon.
Hydrographie
Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 38,45 km, comprend deux cours d'eau notables, la Brenne (6,477 km) et le Madelon (3,833 km), et divers petits cours d'eau pour certains temporaires[1],[2].
La Brenne, d'une longueur totale de 54,2 km, prend sa source à 127 mètres d'altitude près du lieu-dit Le Moulin à Vent sur la commune de Pray[3] et se jette dans la Cisse à Vernou-sur-Brenne, à 50 mètres d'altitude, à l'est de Vouvray 15 communes[4]. Le régime de la Brenne, dont le bassin hydographique recouvre 263 km2, est directement relevé à la station implantée sur le territoire communal[5]. Sur une période d'étude de 31 ans (de 1968 à 1999), le module de ce cours d'eau, autrement dit son « débit moyen interannuel », fluctuant entre une valeur minimale de 0,458 m3/s (donnée relevé en 1973) et une valeur maximale de 2,140 m3/s (chiffre enregistré en 1999), est de l'ordre de 1,2 m3/s[5]. De façon globale, pour une période considérée de un an, l'écoulement moyen mensuel de la Brenne atteint son plus important taux pendant les mois hivernaux et premiers mois printaniers avec plus de 4,0 m3/s en février ; et ce à contrario des mois estivaux, ou mois secs, où son taux se révèle alors inférieur à 0,5 m3/s, soit 0,357 m3/s[5]. Par ailleurs, les débordements de l'affluent ligérien se produisent lorsque son débit est supérieur à une valeur de 8 m3/s[5]. Sur le plan piscicole, la Brenne est classée en première catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de salmonidés (truite, omble chevalier, ombre commun, huchon)[6].
Le Madelon, d'une longueur totale de 13,5 km, prend sa source dans la commune de Saint-Laurent-en-Gâtines, traverse la commune d'ouest en est et se jette dans la Brenne dans le bourg, après avoir traversé 4 communes[7]. Ce cours d'eau est classé dans la liste 1[Note 1] au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Du fait de ce classement, aucune autorisation ou concession ne peut être accordée pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle à la continuité écologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonné à des prescriptions permettant de maintenir le très bon état écologique des eaux[8]. Sur le plan piscicole, le Madelon est également classé en deuxième catégorie piscicole[6].
Quatre zones humides[Note 2] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « l'étang de l'Archevêque », « la vallée du Ruisseau de Gâtines jusqu'à la Grande la vallée », « la vallée de la Brenne de Château-Renault à Neuillé-le-Lierre » et « la vallée du Ruisseau du Madelon »[9],[10].
Urbanisme
Typologie
Villedômer est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[11],[12],[13].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (77,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,4 %), forêts (20,4 %), prairies (11,8 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %), zones urbanisées (2,2 %)[16].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[17].
Histoire
Charles III le Gros, empereur, donna en 886 la villa de Villedômer (villa Domeris) au chapitre de l'église Saint-Maurice de Tours. Cet acte est la première mention écrite de Villedômer.
Politique et administration
Liste des maires
Politique environnementale
Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué une fleur à la commune au Concours des villes et villages fleuris[18].
Jumelages
Stapleford (Angleterre) depuis 38 ans.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].
En 2019, la commune comptait 1 329 habitants[Note 5], en diminution de 4,46 % par rapport à 2013 (Indre-et-Loire : +1,64 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement
Villedômer se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription d'Amboise.
L'école primaire accueille les élèves de la commune.
Économie
Villedômer possédait son camping municipal, sur le Madelon.
Associations
- Association E.C.E.V. (Exercice Chinois d'Entretien de la Vitalité par Qi Gong)
- Club Villedômer Loisir (tarot, danse folklorique, ping-pong et la chorale)
- Club de la belle époque
- l'Arbre (Association pour le Respect de la Brenne et de son Environnement)
- Loisirs Créatifs de Villedômer
- A.S. VILLEDOMER (Association Sportive créée en 1925)
- Bad Club de Villedômer (badminton)
- Tennis Club Villedômer-Auzouer
- AGV (Association de Gymnastique Volontaire)
Lieux et monuments
- Château de la Noue.
- Lavoir.
- Église Saint-Vincent Saint-Gilles du XIIe siècle, remaniée fin XVe siècle début XVIe siècle. Portail du XIXe siècle.
- Abbaye de Gastines[23] fondée en 1138 et reconstruite vers 1207. Elle subît plusieurs dégradations et restaurations aux cours des siècles (XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles).
- Viaduc de Villedômer, 1867. En , les Prussiens tentèrent de le détruire, puis, en , il fut bombardé par deux fois par l'aviation anglaise.
- Le Chateau de la Noue
Personnalités liées à la commune
Émile Bouin, ancien directeur de l'école, a été fait prisonnier pendant la guerre. Il a beaucoup aidé les résistants. Il est mort dans un camp de déportation avant la fin de la guerre. L'école de Villedômer porte son nom.
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
Notes et références
Notes
- Le classement en liste 1 au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement est réservé aux cours d'eau qui sont en très bon état écologique, ou identifiés par les SDAGE des eaux comme jouant le rôle de réservoir biologique nécessaire au maintien ou à l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau d'un bassin versant, ou dans lesquels une protection complète des poissons migrateurs est nécessaire.
- D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
- « Carte hydrologique de Villedômer », sur https://www.geoportail.gouv.fr/ (consulté le ).
- Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le ).
- « Fiche Sandre - la Brenne », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
- Thierry Moreau, « Présentation de la zone d’étude », dans Thierry Moreau et Jack Champion, Étude globale de la Brenne et de ses affluents., Auzouer-en-Touraine, Comité Départemental de Protection de la Nature et de l’Environnement - Syndicat intercommunal pour l’entretien et l’aménagement de la Brenne et de ses affluents, , 88 p. (lire en ligne [PDF]), pages 3, 8, 5, 10, 12, 13, 14 et 23.
- (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Fiche Sandre - le Madelon », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
- « Arrêté du 10 juillet 2012 portant sur la liste 1 des cours d'eau, tronçons de cours d'eau ou canaux classés au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement du bassin Loire-Bretagne », sur http://www.legifrance.gouv.fr (consulté le ).
- Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur http://terresdeloire.net/ (consulté le ).
- « L'inventaire départemental des zones humides », sur http://www.indre-et-loire.gouv.fr/, (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Site des villes et villages fleuris, consulté le 23 décembre 2016.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Abbaye de Gâtines
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