Auzouer-en-Touraine
Auzouer-en-Touraine est une commune française située dans le département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.
Auzouer-en-Touraine | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Indre-et-Loire | ||||
Arrondissement | Loches | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Castelrenaudais | ||||
Maire Mandat |
Jean-Claude Baglan 2020-2026 |
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Code postal | 37110 | ||||
Code commune | 37010 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Auzouériens | ||||
Population municipale |
2 222 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 65 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 32′ 35″ nord, 0° 55′ 14″ est | ||||
Altitude | Min. 72 m Max. 138 m |
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Superficie | 34,05 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Château-Renault (banlieue) |
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Aire d'attraction | Tours (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Château-Renault | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Liens | |||||
Site web | auzouer.free.fr | ||||
Géographie
Localisation
Auzouer-en-Touraine est limitrophe d'Autrèche, de Château-Renault et de Villedômer. Une école primaire accueille les élèves de la maternelle au CM2.
Hydrographie
Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 35,1 km, comprend deux cours d'eau notables, la Brenne (1,649 km) et la Ramberge (0,07 km), et divers petits cours d'eau dont la Quintame (7,762 km) et la Fouraudière (5,505 km)[1],[2].
La Brenne, d'une longueur totale de 54,2 km, prend sa source à 127 mètres d'altitude près du lieu-dit Le Moulin à Vent sur la commune de Pray[3] et se jette dans la Cisse à Vernou-sur-Brenne, à 50 mètres d'altitude, à l'est de Vouvray 15 communes[4]. Le régime de la Brenne, dont le bassin hydographique recouvre 263 km2, est observé au niveau de la station de Villedômer[5]. Sur une période d'observation de 31 ans (de 1968 à 1999), le module de cette rivière, c'est-à-dire son « débit moyen interannuel », variant entre un minimum de 0,458 m3/s (donnée relevé en 1973) et un maximum de 2,140 m3/s (chiffre enregistré en 1999), est de l'ordre de 1,2 m3/s[5]. Sur une période d'un an, de manière générale, l'écoulement moyen mensuel de la Brenne atteint son plus important taux pendant les mois hivernaux et premiers mois printaniers avec plus de 4,0 m3/s en février ; et ce à contrario des mois estivaux, ou mois secs, où son taux se révèle alors inférieur à 0,5 m3/s, soit 0,357 m3/s[5]. En outre, les crues de l'affluent ligérien surviennent lorsque son débit dépasse un seuil de 8 m3/s[5]. Sur le plan piscicole, la Brenne est classée en première catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de salmonidés (truite, omble chevalier, ombre commun, huchon)[6].
La Ramberge, d'une longueur totale de 22,3 km, prend sa source dans la commune des Saint-Nicolas-des-Motets et se jette dans la Cisse à Pocé-sur-Cisse, après avoir traversé 7 communes[7]. Sur le plan piscicole, la Ramberge est également classée en deuxième catégorie piscicole[6].
Cinq zones humides[Note 1] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « l'étang de la Pinsonnière », « la vallée du Ruisseau de la Fouraudière », « l'étang du Bois Curé », « la vallée de la Brenne de Château-Renault à Neuillé-le-Lierre » et « l'étang de Pierrefitte »[8],[9].
Urbanisme
Typologie
Auzouer-en-Touraine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Château-Renault, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[13] et 7 217 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[14],[15].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16],[17].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,7 %), forêts (20,2 %), zones agricoles hétérogènes (7,7 %), zones urbanisées (4,1 %), prairies (3,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[19].
Histoire
Dans la nuit du 7 au une explosion provoque un incendie dans l'usine Protex-Synthron de produits chimiques d'Auzouer-en-Touraine. L'eau déversée par les pompiers pour éteindre le feu ruisselle chargée en produits chimiques dans la Brenne, affluent de la Cisse qui se jette elle-même dans la Loire. À partir du 9 juin et pendant 10 jours la ville de Tours et cinq communes situées sur la rive droite de la Loire, soit près de 200 000 personnes, sont privées d'eau potable. Cette entreprise a été condamnée au pénal et au civil à 300 000 euros d'amende en juillet 2008 pour d'autres faits de pollution survenus en 2004 (communiqué d'Usine Nouvelle).
La succession d'accidents survenus dans l'usine Synthron du groupe Protex est répertoriée dans la base officielle du ministère chargé des risques technologiques (base ARIA) :
- février 2003 : pollution de la rivière à la suite d'une mauvaise manipulation ;
- décembre 2003 : explosion suivie d'un incendie se produit dans le laboratoire situé dans un bâtiment de quatre étages ;
- janvier 2004 : pollution de la rivière après inondation partielle du site ;
- juillet 2004 : pollution grave de la rivière (sept fois le seuil autorisé en phénols).
Politique et administration
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[21].
En 2019, la commune comptait 2 222 habitants[Note 4], en augmentation de 3,06 % par rapport à 2013 (Indre-et-Loire : +1,64 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Martin, bâtie au (XIe siècle) et agrandie au (XVIIe). L'édifice est restauré après un incendie survenu en 1851. Il fait l'objet d'une protection par une inscription au titre des Monuments Historiques[24].
- Château de Pierrefitte (XVe siècle-XIXe siècle) avec son dolmen, classé au titre des Monuments Historiques depuis 1889[25].
Personnalités liées à la commune
- Comte de la Tullaye : ancien maire de la commune. La salle des sports porte son nom.
- Le coureur cycliste Cyril Lemoine habite le village.
- André Bauchant : peintre, scénographe, s'installe dans la commune "aux Tourneboeufs" en 1928.
Héraldique
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Les armes d'Auzouer-en-Touraine se blasonnent ainsi : D'or à un chêne arraché au naturel, accosté en chef de deux fers de moulin de sable, au chef de gueules chargé d'une épée du champ posée en fasce, la pointe à senestre [26].
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Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
- « Carte hydrologique de Auzouer-en-Touraine », sur https://www.geoportail.gouv.fr/ (consulté le ).
- Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le ).
- « Fiche Sandre - la Brenne », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
- Thierry Moreau, « Présentation de la zone d’étude », dans Thierry Moreau et Jack Champion, Étude globale de la Brenne et de ses affluents., Auzouer-en-Touraine, Comité Départemental de Protection de la Nature et de l’Environnement - Syndicat intercommunal pour l’entretien et l’aménagement de la Brenne et de ses affluents, , 88 p. (lire en ligne [PDF]), pages 3, 8, 5, 10, 12, 13, 14 et 23.
- (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Fiche Sandre - la Ramberge », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
- Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur http://terresdeloire.net/ (consulté le ).
- « L'inventaire départemental des zones humides », sur http://www.indre-et-loire.gouv.fr/, (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Château-Renault », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00097540
- https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00097541
- http://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=2936
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