Villefranche-de-Lonchat
Villefranche-de-Lonchat est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Pour les articles homonymes, voir Villefranche.
Villefranche-de-Lonchat | |||||
La chapelle Sainte-Anne à Villefranche-de-Lonchat. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Bergerac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Montaigne Montravel et Gurson | ||||
Maire Mandat |
Gilles Taverson 2020-2026 |
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Code postal | 24610 | ||||
Code commune | 24584 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Villefranchois | ||||
Population municipale |
972 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 65 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 56′ 57″ nord, 0° 03′ 29″ est | ||||
Altitude | Min. 27 m Max. 105 m |
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Superficie | 14,98 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Pays de Montaigne et Gurson | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Géographie
Communes limitrophes
Villefranche-de-Lonchat est limitrophe de cinq autres communes.
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Villefranche-de-Lonchat est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque. La formation la plus ancienne, notée e7c-A, se compose de molasses du Fronsadais inférieur à moyen, à faciès argileux dominant (Priabonien supérieur continental). La formation la plus récente, notée CF, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées sablo-argileuses et argilo-sableuses. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 805 - Sainte-Foy-la-Grande » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].
Ère | Période | Époque | Formations géologiques | |||||||||||
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Cénozoïque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
Holocène |
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Pléistocène | non présent | |||||||||||||
Néogène (2.58 - 23.03) |
non présent | |||||||||||||
Paléogène (23.03 - 66.0) |
Oligocène |
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Éocène |
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Paléocène | non présent | |||||||||||||
Mésozoïque (66.0 - 252.17) |
non présent | |||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
non présent |
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 27 mètres et 105 mètres[5],[6].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[8]. La commune fait partie du Landais, au sein de l'unité de paysage « La Double et le Landais », deux plateaux ondulés, dont la pente générale descend de l'est vers l'ouest. À l'est, les altitudes atteignent ainsi les 200 m pour les plus élevées (206 m au sud de Vallereuil). Vers l'ouest, le relief s’adoucit et les altitudes maximales culminent autour des 100 mètres[9]. Les paysages sont forestiers aux horizons limités, avec peu de repères, ponctués de clairières agricoles habitées[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 14,98 km2[5],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 15,23 km2[3].
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le Galant, le Lechout, l'Escuret, le ruisseau de la Lande et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 11 km de longueur totale[15],[Carte 1].
Le Galant, d'une longueur totale de 10,51 km, prend sa source dans la commune de Carsac-de-Gurson et se jette dans l'Isle en limite de Ménesplet, de Moulin-Neuf et du Pizou, après avoir traversé six communes[16].
- Réseaux hydrographique et routier de Villefranche-de-Lonchat.
- Carte des schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) couvrant le territoire communal de Villefranche-de-Lonchat.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique » et « Isle - Dronne ». Le SAGE « Dordogne Atlantique », dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[17]. Le SAGE « Isle - Dronne », dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est également l'EPIDOR[18]. Il définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [19].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[20]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[21].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[24] complétée par des études régionales[25] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Port Ste Foy », sur la commune de Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt, mise en service en 1956[26] et qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[27],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 802,2 mm pour la période 1981-2010[28]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 35 km[29], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[30], à 13,1 °C pour 1981-2010[31], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[32].
Urbanisme
Typologie
Villefranche-de-Lonchat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[33],[34],[35]. La commune est en outre hors attraction des villes[36],[37].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (67 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (40,1 %), forêts (33,1 %), cultures permanentes (20,6 %), zones urbanisées (4,9 %), prairies (1 %), eaux continentales[Note 8] (0,2 %)[38].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
En occitan, la commune porte le nom de Vilafrancha de Lochac ou Vilafrancha de Lopchac[39].
Histoire
Une villa gallo-romaine est à l'origine de Lonchat. Elle était située à 500 m de l'église paroissiale actuelle. D'après les premiers recensements effectués en Gaule, elle appartenait à un certain Lupius qui a donné son nom au lieu. Celui-ci a été déformé au cours du temps, pour donner successivement Lupiac (Lupiacum), puis Lopchac, Longchat, finalement Lonchat.
Avec la christianisation de la Gaule, les grands propriétaires terriens ont dû construire des oratoires pour assurer le culte sur leurs domaines. Ce premier oratoire a été détruit par les Normands, au IXe siècle. Ils se sont probablement installés sur les hauteurs, entre Dordogne et Isle, sur le Puynormand, proche de Villefranche-de-Lonchat.
À partir de l'an Mil, les invasions cessant, les églises ont été reconstruites. Il existe une église dédiée à Notre-Dame à Lupiac au XIe siècle d'après les chartes se trouvant dans le cartulaire de l'abbaye de La Sauve-Majeure. En 1117, Guillaume d'Auberoche, évêque de Périgueux, remet l'église à Geoffroy Ier, 4e abbé de La Sauve-Majeure. Son successeur, Geoffroy II, élu évêque de Bazas en 1126[40], augmente ou fait confirmer les possessions de l'abbaye à Lopchac où est établi un prieuré[41]. Il se fait donner par Guillaume Aimon, viguier de Lopchac[42], le droit de justice et tout ce qu'il possédait sur la manse de Lopchac proche de l'église « dont sa grand-mère Garsende de Lussac avait donné sa part à l'église Sainte-Marie de Lupiac[43] ».
Édouard Ier fonde une bastide anglaise en 1287, sur un tènement proche de l'église pouvant être facilement fortifié qui a reçu le nom de bastida de Lopiaci qui a pris le nom de Villefranche en 1301[44]. La bastide s'est rapidement développée et les habitants ont réclamé une chapelle dans la bastide, ce qui leur a été accordé en 1305. Le roi fait don « à ses gens de Villefranche d'une maison à démolir dans sa propre forêt de Lespaut pour construire une chapelle dans la ville ». L. Gardeau et A. Lagarde supposent que les habitants de Villefranche ont reconstruit en même temps l'église paroissiale, de concert avec l'évêque. L'église paroissiale est dédiée à Notre-Dame et la chapelle dans la ville à Sainte-Anne. Les évêques de Périgueux ont essayé de s'implanter dans l'église paroissiale d'où de nombreux procès leur sont faits par l'abbaye de La Sauve-Majeure.
Église Notre-Dame de l'Assomption Chapelle Sainte-Anne
Le prieuré de l'abbaye de La Sauve-Majeure a disparu, probablement au cours de la guerre de Cent Ans. L'église a été restaurée par les moines de l'abbaye de La Sauve-Majeure après 1463. L'église a encore été endommagée pendant les guerres de Religion car elle est décrite « en très mauvais état...le clocher et partie de l'église sont découverts » en 1624. Le procès-verbal canonique de 1688 précise que la voûte est tellement ruinée qu'il n'en reste que quelques arceaux.
En 1953, le nom de la commune de Villefranche-de-Longchapt a été modifié en Villefranche-de-Lonchat[5].
Politique et administration
Rattachements administratifs
Dès 1790, la commune de Villefranche est le chef-lieu du canton du même nom qui dépend du district de Mussidan jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Bergerac[5]. Le nom de la commune évolue (Villefranche-de-Loupchapt en 1801 puis Villefranche-de-Longchapt et enfin Villefranche-de-Lonchat en 1953), et celui de son canton de manière similaire[5].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[45]. La commune est alors rattachée au canton du Pays de Montaigne et Gurson, dont le bureau centralisateur est fixé à Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt.
Intercommunalité
Fin 2001, Villefranche-de-Lonchat intègre dès sa création la communauté de communes du Gursonnais dont elle est le siège. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes Montaigne Montravel et Gurson dont le siège est à Vélines.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[46],[47].
Liste des maires
Juridictions
Dans le domaine judiciaire, Villefranche-de-Lonchat relève[52] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Bergerac ;
- de la cour d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[54].
En 2019, la commune comptait 972 habitants[Note 9], en augmentation de 1,25 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,88 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Manifestations culturelles et festivités
Depuis 2007, Villefranche-de-Lonchat abrite un festival international d'art contemporain, Factura, qui se tient en octobre[56].
Économie
Emploi
En 2015[57], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 443 personnes, soit 46,3 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (85) a fortement augmenté par rapport à 2010 (44) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 19,3 %.
Établissements
Au , la commune compte 88 établissements[58], dont trente-sept au niveau des commerces, transports ou services, dix-sept relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, quinze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, treize dans la construction, et six dans l'industrie[59].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château de Mondésir, XVIIIe siècle
- Église Notre-Dame-de-l'Assomption des XIIe et XIVe siècles, inscrite au titre des monuments historiques depuis 1948[60]. Elle est située au centre du cimetière, à l'ouest de la bastide.
- Chapelle Sainte-Anne du XIVe siècle, dans la bastide, à côté de la mairie.
- Mairie, XIXe siècle, inscrite au titre des monuments historiques depuis 2002[61]. Elle abrite un musée municipal.
- Moulin de Westphalie.
- En limite sud-est de la commune, le lac de Gurson. Le projet naît en 1966 quand Jean Germain de la Tour de Gurson crée des gîtes à la ferme et envisage d'y ajouter un étang pour que ses pensionnaires puissent pêcher et se baigner (depuis, le lac est accessible à tous, sans séjour dans ces gîtes). En lien avec les autorités politiques locales, le projet nécessite l'aménagement de 43 hectares de forêt pour creuser un lac de dix hectares, ainsi que la construction d'un village-retraite et l'installation d'un terrain de camping. Le lac de Gurson est inauguré en [62]. Ouvert gratuitement toute l'année, il propose de nombreuses activités : baignade surveillée (entre mi-juin et le 1er septembre), aires de jeux, beach-volley, pêche, activités nautiques ou encore randonnée. Un camping et des gîtes se trouvent à proximité. Le site est labellisé Pavillon bleu depuis 2015 et Tourisme et Handicap depuis 2016[63].
Personnalités liées à la commune
- Aimoin de Fleury, (950-1008), moine et historien, est peut-être né à Villefranche[64]. L'historien Guy Penaud (1943-), indique qu'Aimoin est né dans un lieu appelé Ad Francos correspondant soit à la commune de Francs, actuellement en Gironde mais faisant partie antérieurement du Périgord, soit à celle de Villefranche-de-Lonchat[65].
- Jean-Eugène Dezeimeris y est né en 1799[66].
Héraldique
Blason | De gueules aux trois léopards d'or passant l'un sur l'autre. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- Émile Dusolier, « Ventes de seigneuries », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1944, tome 71, p. 45-48 (lire en ligne)
- L. Gardeau, A. Lagarde, « Les deux églises de Villefranche-de-Lonchat », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1948, tome 75, p. 159-165 (lire en ligne)
- L. Gardeau, « Villefranche-de-Lonchat », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1949, tome 76, p. 190-214 (lire en ligne)
- Origine des noms de lieux dans le canton de Villefranche-de-Lonchat, association Histoire et mémoire du canton de Villefranche-de-Lonchat, La Nef-Chastrusse, 2002.
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
- La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[22].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[23].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Villefranche-de-Lonchat » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
- « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
- « Carte géologique de Villefranche-de-Lonchat » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
- « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Villefranche-de-Lonchat », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
- « Notice associée à la feuille no 805 - Sainte-Foy-la-Grande de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
- « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « la Double et le Landais-repères géographiques », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Portrait de l'unité de paysage la Double et le Landais », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Villefranche-de-Lonchat », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Villefranche-de-Lonchat », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
- Sandre, « le Galant »
- « SAGE Dordogne Atlantique », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « SAGE Isle - Dronne », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
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- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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- Le nom occitan des communes du Périgord - Vilafrancha de Lochac sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le .
- Hugues Du Tems, Le clergé de France, ou tableau historique et chronologique des archevêques, évêques, abbés, abbesses & chefs des chapitres principaux du royaume, depuis la fondation des Églises jusqu'à nos jours, chez Delalain, Paris, 1774, tome 1, p. 510 (lire en ligne)
- Mme Gardeau, Église Sainte-Marie de Lupiac, dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1939, tome 66, p. 129-130 (lire en ligne)
- Frédéric Boutoulle, La généalogie des premiers vicomtes de Fronsac d’après la Chronique de Guîtres (Xe-XIe siècles), p. 38 (lire en ligne)
- L. Gardeau et A. Lagarde, « Les deux églises de Villefranche-de-Lonchat ».
- Vicomte Alexis de Gourgues, Dictionnaire topographique de la France., Dictionnaire topographique du département de la Dordogne comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Imprimerie nationale, Paris, 1873, p. 180 (lire en ligne)
- Légifrance, « Décret no 2014-218 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Dordogne », sur http://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
- Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 17 septembre 2020.
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- Union départementale des maires de la Dordogne, consultée le 10 septembre 2014.
- Grégoire Morizet, « Thierry Boidé veut « rassembler » », Sud Ouest édition Dordogne, 13 juillet 2020, p. 22.
- Voici vos 557 maires, supplément à Sud Ouest édition Dordogne du 3 avril 2008, p. 30.
- http://www.acteurspublics.com/elections/cantonales/canton.php?codcan=46&annee=2011&dpt=024&tour=1,
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- Guy Penaud, « Aimoin », Dictionnaire biographique du Périgord, Éditions Fanlac, 1999, (ISBN 2-86577-214-4), p. 19.
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