Wambez
Wambez (prononciation API : [vɑ̃be] « vanbé ») est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.
Wambez | |||||
La salle des fêtes. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Oise | ||||
Arrondissement | Beauvais | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Picardie verte | ||||
Maire Mandat |
Jacky Durand 2020-2026 |
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Code postal | 60380 | ||||
Code commune | 60699 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Wambeziens, Wambeziennes | ||||
Population municipale |
165 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 36 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 31′ 38″ nord, 1° 51′ 07″ est | ||||
Altitude | Min. 119 m Max. 208 m |
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Superficie | 4,54 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Beauvais (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Grandvilliers | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Oise
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Géographie
Localisation
Wambez est située dans le pays de Bray picard à 4 km de Songeons, à 12 km de Gournay-en-Bray et de Marseille-en-Beauvaisis, à 22 km de Beauvais et à 34 km de Gisors.
Communes limitrophes
Relief et géologie
Le relief de la commune est structuré par des collines : l'Épine (209 m) et les Quarante Mines (194 m) ; un Vallon : vallée des Bouleaux et des versants : le Bouillon de la Fontaine, le Bout la Rue, la Couture Bray et la Malingance.
Ères | Périodes géologiques | Époques géologiques (Âge en Ma) |
Nature des sols | |||||||||||
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Cénozoïque | Quaternaire | Holocène (0.0117) |
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Pléistocène (0.0117 - 2.58) | ||||||||||||||
Néogène | Pliocène (2.58 - 5.333) |
non présent. | ||||||||||||
Miocène (5.333 - 23.03) |
non présent. | |||||||||||||
Paléogène | Oligocène (23.03 - 33.9) |
non présent. | ||||||||||||
Éocène (33.9 - 56.0) |
non présent. | |||||||||||||
Paléocène (56.0 - 66.0) |
non présent. | |||||||||||||
Mésozoïque | Crétacé | Crétacé supérieur (66.0 - 100.5) |
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Crétacé inférieur (100.5 - ≃145.0) |
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Jurassique | Jurassique supérieur (≃145.0 - 163.5) |
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Jurassique moyen (163.5 - 174.1) |
non présent. | |||||||||||||
Jurassique inférieur (174.1 - 201.3) |
non présent. | |||||||||||||
Hydrographie
Wambez est traversée par le ruisseau de Wambez et bordée par le ruisseau de Bellefontaine qui prend ensuite le nom du Tahier.
Végétation
Il y a quatre bois : le bois des Carbonnières, le bois de l'Étang, le bois Planté et le bois de Warcy.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Songeons », sur la commune de Songeons, mise en service en 1951[9] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10 °C et la hauteur de précipitations de 821,2 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 20 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[13] à 10,6 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Wambez est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beauvais, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (57,9 %), terres arables (36,3 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Morphologie urbaine
Wambez comporte un hameau, les Coutumes, et trois fermes isolées : le Bosquet aux Loups, la Ferme Brûlée et la Havotière.
Toponymie
Le nom de Wambez est attesté sous les formes Wabesium en 1135, Wuabesium en 1153, Vambasium et de Wambasio en 1163, Wambesium en 1195, Wambes en 1235, de Gambasio en 1274, Wambais en 1308[23].
Le second élément -bez représente sans doute le germanique occidental *baki « ruisseau, rivière » (cf. vieux haut allemand bah > allemand Bach / vieux néerlandais beke > néerlandais beek « ruisseau »)[24],[25]. La forme de l'ancien français bais issue du gallo-roman *BĀCIS[25], lui-même emprunt au germanique[25], a été latinisée plus tardivement en -besium ou -basium dans les textes rédigés en latin médiéval.
La graphie la plus courante pour cette appellatif toponymique est -bais (comme pour celle mentionnée en 1308 : Wambais) ou -baix dans l'extrême nord de la France.
En ce qui concerne l'interprétation du premier élément Wam-, Ernest Nègre reprend l'explication de Maurits Gysseling pour Wambaix (Nord)[24],[23], un peu différente de celle d'Albert Dauzat (d'après Gröhler et Carnoy) et considère le premier élément Wam- comme issu du germanique wan « insuffisant » (« vide » pour A. Dauzat[26]), ce qui en fait un toponyme entièrement germanique *Wanbaki lié à la progression des Francs et romanisé par la suite.
Le sens global de Wambez serait donc « ruisseau vide » ou « ruisseau au débit insuffisant ». Cet hydronyme a dû s'appliquer tout d'abord au Ruisseau de Wambez, qui pour cette raison sans doute, n'a pas de nom propre.
Wambez possède plusieurs homonymes étymologiques : Wambaix (Nord, Vuambace en 847, Wambasium en 878, Wanbais en 1142) ; Gambais (Yvelines, Gambeis en 1179) ; Wambecque (Aire-sur-la-Lys, Wambeka XIIe siècle) ; Wambeke (Belgique, Flandre de l'ouest, UUanbeca en 1093 - 1110) et Wambeek (Belgique, Brabant flamand, Wambacem en 877), ainsi que Wambach dans le domaine de l'allemand supérieur[24].
☞ Le [g] dur de Gambais s'explique par le passage régulier du [w] germanique à [gʷ], puis [g] en français central. La forme de Gambasio en 1274 est donc une forme « française » latinisée. Cette mutation phonétique n'a pas concerné le Nord de la France.
Politique et administration
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].
En 2019, la commune comptait 165 habitants[Note 8], en augmentation de 5,77 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,1 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 91 hommes pour 74 femmes, soit un taux de 55,15 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Lieux et monuments
- L'église Saint-Martin.
Le centre du village accueille une salle des fêtes et un petit lavoir.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « InfoTerre », sur le site du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) (consulté le ).
- « Atlas hydrogéologique numérique de l'Oise » [PDF], sur le site du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
- « Station Météo-France Songeons - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Wambez et Songeons », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Songeons - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Wambez et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Beauvais », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France. 2. Formations non-romanes ..., Volume 2, Droz, p. 728.
- Maurits Gysseling, Toponymisch woordenboek van België, Noordfrankrijk, Duitsland, p. 1041 (lire en ligne)
- Louis Guinet, Les emprunts gallo-romans au germanique (du 1er à la fin du Ve siècle), Paris, Klincksieck, 1982, p. 30 - 31 - 32.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, réimpression Librairie Guénégaud, Paris, 1979, p. 309.
- « Jacques Lasselle nouveau maire », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
- Le bonhomme picard du 26 mars 2008
- « Wambez », Cartes de France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Wambez (60699) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
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