Week-end à Zuydcoote (film)
Week-end à Zuydcoote est un film franco-italien réalisé par Henri Verneuil, sorti en 1964, adapté du roman de même nom de Robert Merle[1].
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Réalisation | Henri Verneuil |
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Scénario |
François Boyer Robert Merle |
Acteurs principaux | |
Pays de production |
France Italie |
Genre | Drame / Guerre |
Durée | 119 minutes |
Sortie | 1964 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
En , durant la bataille de Dunkerque, sous les bombardements allemands, les troupes françaises et britanniques sont massées sur les plages de Zuydcoote en attendant leur embarquement pour l'Angleterre. Julien Maillat, un jeune sergent chef français, rencontre Jeanne, une jeune femme retranchée dans sa maison.
Julien Maillat et sa bande : l’abbé Pierson, Dhéry et Alexandre partagent leur quotidien dans une ambulance abandonné en attendant les ordres.
Mais Julien ne se satisfait pas de la situation de déroute militaire des armées française et britannique. Il veut quitter la poche de Dunkerque et cherche à embarquer sur un bateau pour l’Angleterre.
Il fait la rencontre du fusilier-mitrailleur Pinot qui abat un avion allemand avec son fusil mitrailleur et gagne la sympathie des soldats anglais. Maillat obtient un laissez-passer grâce au capitaine Robinson qui l'aide à embarquer dans un navire anglais.
Le navire anglais est attaqué par des Junkers Ju 87 qui coulent le navire et Maillat doit regagner la rive à la nage. Il retrouve l'abbé Pierson qui lui annonce le départ de Dhéry.
Maillat retourne à la maison de Jeanne et découvre que deux soldats français tentent de la violer : Après avoir essayé de les raisonner, il finit par les abattre. Maillat tente de convaincre Jeanne de quitter la maison et de rejoindre sa sœur. Jeanne refuse et se met à séduire Maillat qui la prend de façon un peu brutale.
De retour à l'ambulance, taraudé de remords, il raconte son erreur à l'abbé et à Alexandre. Alexandre décide d'aller à la fontaine pour chercher de l'eau et meurt lors d'un bombardement aérien. Il sera enterré dans les dunes par le trio Maillat, Pinot et l'abbé Pierson.
Le trio se sépare : Pinot retourne vers son régiment, l'abbé Pierson propose ses services au sanatorium et Maillat retourne voir Jeanne. Il retrouve Jeanne à la maison pour se faire pardonner. Il lui propose de quitter ensemble le secteur et de se marier. Jeanne accepte et Maillat lui demande de le retrouver à l'ancienne ambulance à 19h.
Pendant que Maillat attend Jeanne, un bombardement massif ravage le secteur et l'ancienne ambulance. Mortellement blessé, Maillat aperçoit de loin que Jeanne le rejoint et meurt de ses blessures.
Fiche technique
- Titre : Week-end à Zuydcoote
- Titre anglais : Weekend at Dunkirk
- Réalisation : Henri Verneuil assisté de Claude Pinoteau, Pierre Delanjeac, Georges Grodzenczyk et Jean Claude Lemonnier
- Scénario : François Boyer (adaptation) et Robert Merle (dialogue), d'après le roman éponyme de ce dernier
- Direction artistique : Pierre Charron
- Décors : Robert Clavel
- Costumes : Jean et Léon Zay
- Photographie : Henri Decae
- Son : René Longuet
- Montage : Claude Durand
- Musique : Maurice Jarre
- Production : Robert Hakim et Raymond Hakim
- Société(s) de production : Paris Film Productions et Interopa Film
- Société(s) de distribution : Pathé Consortium Cinéma (France), 20th Century Fox (USA)
- Pays d'origine : France / Italie
- Langue : Français / Anglais / Allemand
- Genre : Drame / Guerre
- Durée : 119 minutes
- Dates de sortie : France,
- Format : Couleurs (Eastmancolor) - 35 mm - 2,35:1 (Franscope) - son mono (Westrex Recording System)
Distribution
- Jean-Paul Belmondo : le sergent-chef Julien Maillat
- Jean-Pierre Marielle : l’abbé Pierson
- François Périer : Alexandre
- Pierre Mondy : Dhéry
- Catherine Spaak : Jeanne
- Georges Géret : le fusilier-mitrailleur Pinot
- Ronald Howard : le capitaine Robinson
Par ordre d'apparition dans le film
- Gérard Darrieu : un sergent-chef
- Pierre Collet : le capitaine français
- Robert Bazil : un soldat dans l'abri
- Maurice Auzel : un soldat dans l'abri (non crédité)
- Albert Rémy : Virrel, le soldat au charreton
- François Guérin : le lieutenant pressé
- Louis Viret : le chauffeur du lieutenant
- Julien Verdier : l'infirmier
- Dominique Zardi : le caporal-chef réceptionniste
- Michel Barbey : Dr Claude Cirilli
- Marie-France Boyer : Jacqueline, l'infirmière
- Charles Bouillaud : le soldat rouspéteur
- Marie-France Mignal : Antoinette, la sœur de Jeanne
- Christian Melsen : un espion allemand
- Rolph Spath : un espion allemand
- Eric Sinclair : le capitaine Clark
- Donald O'Brien : le sergent anglais contrôlant les files
- Kenneth Haigh : John Atkins
- Marie Dubois : Hélène, la femme d'Atkins
- Nigel Stock : le sergent anglais transportant un cheval à bascule et brûlé lors de l'attaque
- Christian Barbier : Paul
- Jean-Paul Roussillon : la gouape
- Robert Rollis : le soldat à bicyclette
- Paul Préboist : le soldat qui boit
- Pierre Vernier : un croque-mort
- Bernard Musson : un croque-mort
- Bob Lerick : le chauffeur du camion des morts
- Raoul Delfosse : le soldat annonçant la mort d'Alexandre
- Premier speaker : Roger Rudel
- 2éme speaker accent allemand : Howard Vernon
Tournage
Le film a notamment été tourné à Bray-Dunes, commune voisine de Zuydcoote[3].
Notes et références
- Robert Merle a lui-même été fait prisonnier par les Allemands à Dunkerque en .
- Studio Canal, « Week-end à Zuydcoote - STUDIOCANAL », Studio Canal, (consulté le )
- «Week-end à Zuydcoote» (2/2): sur les traces d’un tournage mythique, ce dimanche - La Voix du Nord,
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Affiches du film
- Anciens modèles de voitures vues dans le film
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