Wildersbach

Wildersbach est une commune française, située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Wildersbach

Vue du village entouré de montagnes.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Bas-Rhin
Arrondissement Molsheim
Intercommunalité Communauté de communes de la Vallée de la Bruche
Maire
Mandat
Jacques Michel
2020-2026
Code postal 67130
Code commune 67531
Démographie
Gentilé Wildersbachois(es)
Population
municipale
285 hab. (2019 )
Densité 86 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 26′ 16″ nord, 7° 13′ 26″ est
Altitude Min. 390 m
Max. 850 m
Superficie 3,3 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Strasbourg (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mutzig
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Wildersbach
Géolocalisation sur la carte : France
Wildersbach
Géolocalisation sur la carte : Bas-Rhin
Wildersbach
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Wildersbach
Liens
Site web wildersbach.
valleedelabruche.fr

    Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

    Géographie

    C'est un village du massif vosgien, tout proche du Champ du Feu, le point culminant dans le département.

    Localisation

    Le village se trouve dans une cuvette bordée de montagnes boisées.

    C'est la vallée de la Wildbach, ruisseau prenant sa source dans la forêt communale de Wildersbach, côté Sud-Est. Elle traverse la localité de Wildersbach, avant de se jeter plus bas dans la Rothaine. Cette dernière sera à son tour confluente de la Bruche à trois kilomètres de l'embouchure de la Wildbach.

    La forêt communale de Wildersbach est la plus grande des forêts communales du Ban de la Roche. Elle englobe 215 hectares, certaines parcelles se prolongent dans les bans communaux de Waldersbach, Belmont et Neuviller-la-Roche.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Wildersbach est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (90,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (81 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (68 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (22,1 %), zones urbanisées (9,8 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Durant le XIXe siècle, Wildersbach était également connue sous l'alias de Vildichapot[8].

    Plusieurs lieux-dits du village témoignent d'un parler patois welche très utilisé :

    - La Kiaye, tout en bas du village, variante orthographique de caille (=caillou en ancien français), signifiant endroit caillouteux. Le patois keyô confirme l'orthographe du lieu-dit.

    - Le Leyde, probablement une variante de Heydé, nom donné à plusieurs rues des villages environnants. C'est aujourd'hui la plus petite rue de Wildersbach, mais au XIXème siècle, c'était un lieu-dit comprenant aussi tout le quartier environnant (début de la rue de la Perheux). Les autres rues étaient simplement appelées Bas-village, Milieu du village et Haut du village.

    - Le Petit Preyé, c'est la zone d'habitations en haut du Belzy, où se trouve l'ancienne colonie. L'étymologie renverrait à presbytère ou simplement prieuré. C'était sans doute un lieu de culte.

    - Les Beyes (ou beïes), nom donné aux prés entre Wildersbach et Neuviller. Renvoie à baux (ou en patois Beïer = donner). C'étaient sûrement des terrains que les communes mettaient en location.

    Histoire

    L'histoire de la commune est intimement liée avec celle du Ban de la Roche, puisqu'elle était annexée dans ce territoire avant la révolution. Comme sa voisine Neuviller-la-Roche, Wildersbach était pendant longtemps annexée par la paroisse protestante de Rothau.

    En janvier 1789, un glissement de terrain avait causé des pertes humaines et matérielles de certains villageois.

    La commune de Wildersbach était incluse dans le département des Vosges jusqu'à la guerre de 1870.

    La première industrie à être implantée dans le village était l'exploitation minière. Un filon de cuivre avait d'ailleurs été découvert sur le territoire communal au XVIIe siècle. Cette activité avait perduré jusqu'au milieu du XIXe siècle, époque de la révolution industrielle. L'économie du village progressait depuis lors avec l'usine textile Claude Frères, aujourd'hui fermée, implantée vers le centre du village.

    Politique et administration

    La mairie-école.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
        Armand Fassler    
    mars 2001 2014 André Fassler[9]    
    2014 mai 2020 Paul Fischer    
    mai 2020 En cours Jacques Michel [10]    

    Jumelages

    Jumelage avec Woolstock.

    Comme sept autres communes du Ban de la Roche (Bellefosse, Belmont, Fouday, Neuviller-la-Roche, Rothau, Solbach et Waldersbach), Wildersbach est jumelée depuis le avec Woolstock, une petite localité américaine de l'Iowa qui a accueilli au XIXe siècle des immigrants en provenance du Ban de la Roche.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[12].

    En 2019, la commune comptait 285 habitants[Note 3], en diminution de 5,94 % par rapport à 2013 (Bas-Rhin : +2,76 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    326375380447480625620654604
    1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
    629725768767735691648620604
    1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    603596563513479436402365338
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    322292265264260282314318311
    2017 2019 - - - - - - -
    291285-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Le village abritait autrefois une filature textile.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de Wildersbach se blasonnent ainsi :
    « Coupé : au premier de gueules aux trois rocs d'échiquier d'argent, au second d'argent au lion d'azur, armé et lampassé de gueules, couronné d'or. »[15].


    Voir aussi

    Bibliographie

    • (fr) Denis Leypold, Le Ban de la Roche au temps des seigneurs de Rathsamhausen et de Veldenz (1489-1630), Oberlin, Strasbourg, 1989, 119 p.
    • (fr) « Wildersbach », in La Haute vallée de la Bruche, Patrimoine d’Alsace, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, Éditions Lieux Dits, Lyon, 2005, p. 53-54 (ISBN 978-2-914528-13-9)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Administration générale des postes, Dictionnaire des postes aux lettres, contenant, dans un ordre alphabétique général, les noms des villes, communes et principaux lieux habités de la France, Paris, Imprimerie Royale, 1845.
    9. [PDF] Liste des maires au 1er avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin. « Copie archivée » (version du 8 novembre 2013 sur l'Internet Archive).
    10. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    15. Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur http://www.labanquedublason2.com (consulté le ).
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