à franc étrier
Français
Locution adverbiale
à franc étrier \a fʁɑ̃ e.tʁi.je\ masculin
- (Autrefois) À cheval, sans quitter la selle entre les postes, sur un cheval.
- Il est neuf heures, dit Ernest à Butscha, je pars pour Paris à franc étrier, j’y puis être demain matin à dix heures. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Ils restèrent trois jours à Essonne, d'abord pour attendre le coche, puis pour guérir les écorchures que la demoiselle s'était faites aux cuisses en courant à franc étrier. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Angélique, 1854)
- (Vieilli) À une vive allure sur une grande distance.
- Son cheval, qui venait de faire plusieurs lieues à franc étrier, paraissait chanceler de fatigue, […] . — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Aussi, dans la persuasion où il était que la mission dont on l’avait chargé était inutile, au lieu d’aller directement à franc étrier, comme il aurait dû le faire, au toldo de l’Élan-Noir, il mit pied à terre, … . — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Nous venons de nous installer, lorsqu'un cavalier arrive à franc étrier pour me prier de me rendre au camp du makhzen resté sur l'autre versant des Djebilat. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, p. 157)
Synonymes
Références
- Antoine de Rivarol, Dictionnaire classique de la langue française, 1827
- Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (étrier)
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