achéen
: Achéen
Français
Étymologie
- (Siècle à préciser) Du grec ancien Ἀχαιός, achaios (« Achéen »).
Adjectif
Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin | achéen \a.ke.ɛ̃\ |
achéens \a.ke.ɛ̃\ |
Féminin | achéenne \a.ke.ɛn\ |
achéennes \a.ke.ɛn\ |
achéen \a.ke.ɛ̃\
- (Géographie) (Antiquité) Relatif au peuple des Achéens, les premiers Indoeuropéens à avoir envahi la Grèce, au IIe millénaire av. J.-C.
- Le type très antique, le type achéen célébré par Homère, n’est pas un simple souvenir ; il a reparu plusieurs fois dans le monde. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chap. VII, La Morale des producteurs, 1908, p. 336)
- La chute de la domination achéenne est traditionnellement attribuée à l’invasion dorienne.
- (Géographie) (Antiquité) Relatif à l’Achaïe, région de la Grèce antique, située au nord-ouest du Péloponnèse et actuel nome dont le chef-lieu est Patras.
- La description que donnait Bechtel en 1923 du dialecte achéen au tome II de ses Griechische Dialekte, p. 869-888, contient des éléments toujours valables ; mais en incluant des faits linguistiques inhérents à la koina dorienne hellénistique parlée bien au-delà des frontières de l’Achaïe, aussi bien dans le Péloponnèse que dans les régions du Nord-Ouest, Bechtel diluait quelque peu la spécificité de ce dialecte. — (Laurent Dubois, Inscriptions grecques dialectales de Grande Grèce, tome II : Colonies achéennes, Librairie Droz, S. A., Genève, 2002)
- Au Ve siècle av. J.-C., la Ligue achéenne rassemble douze cités, sur une base sans doute plus religieuse que politique.
Hyperonymes
Nom commun
Singulare tantum |
---|
achéen \a.ke.ɛ̃\ |
achéen \a.ke.ɛ̃\ masculin au singulier uniquement
- (Linguistique) (Antiquité) Dialecte parlé en Achaïe, région de la Grèce antique.
- L’apparition de quelques textes dialectaux postérieurs à l’adoption de l’alphabet réformé permet en effet de constater que l’achéen, comme les [dialectes des] colonies laconiennes et locriennes de Grande Grèce, ne possédait qu’une voyelle longue : sont ainsi notées par êta ou oméga aussi bien les longues anciennes que les longues résultant d’un abrègement compensatoire ancien ou d’une contraction entre deux voyelles de même timbre. — (Laurent Dubois, Inscriptions grecques dialectales de Grande Grèce, tome II : Colonies achéennes, Librairie Droz, S. A., Genève, 2002)
Hyperonymes
Voir aussi
- achéen sur l’encyclopédie Wikipédia
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