affre
Français
Étymologie
Nom commun
Singulier | Pluriel |
---|---|
affre | affres |
\afʁ\ |
affre \afʁ\ féminin Note : surtout employé au pluriel.
- Grande peur, extrême frayeur, terrible effroi.
- Au-dessus de ces diverses affres, localisées aux centres de sensibilité de chaque appareil, se trouve l’affre générale, l’angoisse, l’anxiété capitale, celle de tout notre être et de toute notre conscience. — (Société française de neurologie, Société de neurologie de Paris, Revue neurologique, volume 17, 1909)
- Quel océan, ses cœurs ! quel orage, ses nerfs !
Quels nœuds de volontés serrés en son mystère !
Victorieuse, elle [la ville] absorbe la terre ;
Vaincue, elle est l’affre de l’univers :
Toujours, en son triomphe ou ses défaites,
Elle apparaît géante, et son cri et son nom luit,
Et la clarté que font ses feux dans la nuit
Rayonne au loin, jusqu’aux planètes ! — (Émile Verhaeren, Les Villes tentaculaires, 1895, pp. 116-117) - Je pensais que mes affres se lisaient dans mon regard chaque fois que je me trouvais en face d’elle. — (Glen Cook, Le Château noir, 1984)
- … et le soleil, rouge de colère, court après la lune - qui, pâle d’affre, s’enfuit. — (Marcel Arnac, Le Brelan de joie, 1946)
Dérivés
Traductions
Voir aussi
- affre sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
- Antoine de Rivarol, Dictionnaire classique de la langue française, 1827
- « affres », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971-1994 → consulter cet ouvrage
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