allumette-bougie

Mot composé de allumette et de bougie

allumette-bougie \a.ly.mɛt.bu.ʒi\ féminin

1. (Vieilli) Sorte d'allumette qui était fabriquée à partir d’une mèche enduite de cire.
   • Il s’aperçut que sur l’auvent une pancarte était collée. Il alluma bien vite une allumette-bougie, et lut ces mots tracés d’une grande écriture inégale : « Fermé pour cause de première communion. » — (Guy de Maupassant , La maison Tellier, 1881, collection Le Livre de Poche, page 19.)
   • Je prends une allumette-bougie, je la frotte, et, comme je suis placé sous le vent, la flamme se tient droite… — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, ch. IV, J. Hetzel et C^ie, Paris, 1892)
   • Sa maison, haute de six étages, était peuplée par vingt petits ménages ouvriers et bourgeois, et il éprouva en montant l’escalier, dont il éclairait avec des allumettes-bougies les marches sales où traînaient des bouts de papiers, des bouts de cigarettes, des épluchures de cuisine, une écœurante sensation de dégoût et une hâte de sortir de là, de loger comme les hommes riches, en des demeures propres, avec des tapis. — (Guy de Maupassant, "Bel Ami", Ollendorf, Paris, 1898, p. 37)
   • Devant lui le sergent Bellazzi, les cheveux en bataille et les yeux pleins de sommeil, alluma une allumette-bougie et la haussa pour éclairer l'intérieur : […]. — (Eugenio Corti, Le cheval rouge, L'Âge d'Homme, 1997, p. 217)