bourrique

De l’espagnol borrico — l’Espagne exportant des ânes — ou de l’occitan borrica (« ânesse »)[1], du latin burricus (« petit cheval, poney »).

bourrique \bu.ʁik\ féminin

1. Ânesse.
   • Un paysan monté sur une bourrique.
   • Une bourrique chargée.
2. (Péjoratif) ou (Ironique) Mauvais petit cheval.
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
3. (Figuré) (Populaire) Personne sotte et entêtée.
   • Il fait le savant et ce n’est qu’une bourrique.
4. (Vieilli) (Maçonnerie) Civière, tourniquet dont se servent les couvreurs, les maçons, etc.
5. (Argot) Indicateur de police ; mouchard.
   • Elle avait roulé sa bosse de la Butte à Montparno, en brûlant les pavés glissants du quartier Latin où l'on ne rencontre plus que pouillerie, débutantes sans astuces, bourriques pourchassant la prime et toute une métèquerie crasseuse, décharnée et ambitieuse. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 88)
6. Agent de la Sûreté — (Jean Lacassagne et Pierre Devaux, L'Argot du milieu, page 27)

• bourricot
• bourriquet
• faire tourner en bourrique

bourrique \bu.ʁik\

1. Première personne du singulier de l’indicatif présent de bourriquer.
2. Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de bourriquer.
3. Première personne du singulier du subjonctif présent de bourriquer.
4. Troisième personne du singulier du subjonctif présent de bourriquer.
5. Deuxième personne du singulier de l’impératif de bourriquer.

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (bourrique), mais l’article a pu être modifié depuis.