canasta

(Vers 1950) Emprunté à l’espagnol canasta. Le jeu serait né en Uruguay et il connut un vif succès vers 1947-1948 aux États-Unis, avant de migrer en Europe au début des années 1950.

canasta \ka.nas.ta\ féminin

1. (Cartes à jouer) Jeu de cartes qui utilise cent-huit cartes où le but est de marquer 5000 points en formant des rangées et des colonnes.
   • La Canasta peut réunir de deux à six joueurs ; mais elle est surtout passionnante quand elle peut être pratiquée par deux équipes de deux joueurs. — (Frans Gerver, Le Guide Marabout de tous les jeux de cartes, Verviers : Gérard & C°, 1966, p.114)

• canasta sur l’encyclopédie Wikipédia

• « canasta », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971-1994 → consulter cet ouvrage

Emprunt à l’espagnol canasta.

canasta \Prononciation ?\

1. (Cartes à jouer) Canasta.

Dérivé régressif de canastillo[1], du latin canistellum, diminutif de canistrum (« panier »)[2].

canasta \kaˈnas.ta\ féminin

1. (Sport) Panier.
2. (Indénombrable) (Cartes à jouer) Canasta.

• tanate, tenate (Mexique)

Apparenté à l’espagnol canasta, du latin canistrum.

canasta [kaˈnasto̞] (graphie normalisée) féminin

1. Grande corbeille ; manne.

• canasteta
• canastèla

• banasta
• canastèla
• cesta
• gòrba

• Joan de Cantalausa, Diccionari General Occitan a partir dels parlars lengadocians, 2002 → consulter cet ouvrage
• Jòrge Fettuciari, Guiu Martin, Jaume Pietri, Dictionnaire provençal français, L'Escomessa, CREO Provença, Edisud, Aix-en-Provence, 2003
• Frédéric Mistral, Lou Tresor dóu Félibrige ou Dictionnaire provençal-français embrassant les divers dialectes de la langue d’oc moderne, 1879