chevillier

(Date à préciser) Dérivé de cheville avec le suffixe -ier.

chevillier \ʃə.vi.je\ masculin (orthographe traditionnelle)

1. Cheval qui est placé à la cheville ouvrière d’un attelage.
   • Ici, un limonier de 800 kg, pas plus, avec un chevillier et un devancier de 700 kl suffisent normalement pour tirer la grande gerbière bien chargée. — (Marcel Mavré, Attelages et attelées : Un siècle d’utilisation du cheval de trait, France Agricole Éditions, 2004)
2. (Musique) (Lutherie) Dispositif d'accueil des chevilles sur un instrument à cordes.
   • Lorsque ce polissage est terminé, il indique sur le chevillier la place des trous qui recevront les chevilles. — (Francine Cabos, Le Violon et la lutherie, Éditeur Gründ, 1948)

• cheviller (orthographe rectifiée de 1990)

• Aujourd’hui \ʃə.vi.je\
• (XIX^e siècle) \ʃə.vi.ʎe\ ll mouillées
• France (Angers) : écouter « chevillier [Prononciation ?] »

• chevillai, chevillé, chevillée, chevillées, cheviller, chevillés, chevillez → voir cheviller

• Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (chevillier)
• « chevillier », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971-1994 → consulter cet ouvrage

(Verbe 1) (Date à préciser) De cheville avec le suffixe -ier.

(Verbe 2) (Date à préciser) Fréquentatif de chever, chaver (« creuser »).

chevillier \Prononciation ?\ transitif (voir la conjugaison)

1. cheviller.
   • Nès chevillier, et nès cloer — (Wace, Roman de Brut, édition de Le Roux de Lincy. Circa 1155.)

chevillier \Prononciation ?\ transitif (voir la conjugaison)

1. Creuser.

• Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IX^e au XV^e siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881-1902 → consulter cet ouvrage