corser

Français

Étymologie

Dérivé de la forme cors de corps et -er.

Verbe

corser \kɔʁ.se\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se corser)

  1. Donner du corps, rendre plus fort.
    • Aujourd'hui, je médite; je me rappelle avoir été frappé, partout où je suis allé, d'apercevoir dans les débits, dès la première heure du matin, des masses de gens, hommes ou femmes, corsant leur café par des rasades d'eau-de-vie.  (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
  2. Rendre plus excitant.
    • … il aurait fourni un renseignement d’une importance telle qu’il n’eût pas un seul instant senti le besoin de corser son envoi, de battre les buissons.  (Henri Dutrait-Crozon, Précis de l’affaire Dreyfus, page 541, 1924)
    • … j’aime à citer du latin, cela corse le discours.  (Revue orientale et américaine, page 171, publié par Léon Louis Lucien Prunol de Rosny)
    • Il n’est pas sans exemple qu’on chipe par ci par là une vieille poutrelle, une canne, un manche à balai ; cela corse un peu la farce.  (Joseph Delteil, Don Juan, page 202, 1930, B. Grasset)
  3. Rendre plus difficile.
  4. (Pronominal) (Impersonnel) Devenir plus difficile.
    • Ça se corse sérieusement !
    • Pour Jerry, l’affaire commence à se corser quand des tueurs à gages entrent en scène.
    • — Mais moi, je vous demande où en est l'affaire? — Elle se corse, la justice marche....’’  (Émile Gaboriau, L’Argent des autres , 1874)


Traductions

Homophones

Voir aussi

Références

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