coup du père François

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coup du père François \ku dy pɛʁ fʁɑ̃.swa\ masculin

1. (Sens propre) (Désuet) (Argot) Agression, par derrière, avec strangulation rapide et violente de la victime, le temps de lui fouiller les poches.
   • Infiniment plus brutal, l'autre mode d'agression, le célèbre « coup du père François » (parfois appelé aussi « charriage à la mécanique »), était aussi la plus représentée et la plus ritualisée des pratiques délinquantes. — (Dominique Kalifa, Crime et culture au XIXe siècle, Paris : Perrin, 2005)
   • Sur cet écran, un opérateur projetait des choses indicibles, des bandes extrêmement anciennes et usées: on n'assistait qu'à des assassinats, coups du père François, chutes dans du fumier, fromages renversés dans la suie, […]. — (Jean-Jacques Meusy, Cinémas de France, 1894-1918: une histoire en images, Arcadia, 2009, p.192)
2. (Figuré) (Familier) Agression en traître ; traîtrise.
   • Coty avait travaillé à nous dissocier, à nous séparer de notre droite. Lauridan était destiné à nous faire le coup du père François, à l'intérieur du Faisceau. — (Georges Valois, ‎L' Homme contre l'argent: Souvenirs de dix ans 1918-1928, Paris : Librairie Valois, 1928 & Presses Universitaires du Septentrion, 2012, p.319)
   • Ce coup du père François d'un nouveau genre allait très vite se concrétiser. Dix jours plus tard, le 26 mars, L’Humanité publiait un encadré intitulé : « Jean Ferrat est-il interdit à la T.V. ? » — (Daniel Pantchenko, Jean Ferrat, Fayard, 2010, chap.18)

Dans le sens propre

• charriage à la mécanique

Dans le sens figuré

• coup de Jarnac

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