cylindroïde

(1709) Dérivé de cylindre avec le suffixe -oïde. Utilisé comme substantif en 1709 et comme adjectif en 1801.

cylindroïde \si.lɛ̃.dʁɔ.id\ masculin et féminin identiques

1. Qui est presque de forme cylindrique.
   • M. de Blainville [Henri-Marie Ducrotay de Blainville], imbu de l’idée qu’il fallait rapprocher les physophores des mollusques, dit : « Corps plus ou moins allongé, cylindroïde, hydatiforme dans sa partie antérieure ; pourvu dans la partie moyenne de deux séries de corps vésiculeux, diversiformes (organes locomoteurs ou natatoires), à ouverture régulière, et dans sa partie postérieure, d’un nombre variable de cirrhes de formes diverses, dont deux beaucoup plus longs et plus complexes que les autres ; bouche à l’extrémité de la partie hydatiforme. Anus transversal ; organes de la génération ? » — (René Primevère Lesson, Histoire naturelle des zoophytes : Acalèphes, Librairie encyclopédique de Roret, Paris, 1843)

• cylindriforme
• cylindroïdal

cylindroïde \si.lɛ̃.dʁɔ.id\ masculin

1. (Géométrie) Surface cylindrique ayant une base différente du cercle.
   • Une variante plus exacte de cette projection est de ne pas utiliser un cylindre parfait, mais un cylindroïde aplati aux pôles et tangent tout le long des deux méridiens opposés au géoïde (ellipsoïdal) de référence. — (Transverse Universelle de Mercator, Wikipédia)
2. (Géométrie) Surface engendrée par une droite mobile qui glisse sur deux courbes fixes en demeurant toujours parallèle à un plan donné.

• « cylindroïde », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872-1877 → consulter cet ouvrage
• « cylindroïde », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971-1994 → consulter cet ouvrage