fringuer

Dénominal de fringues et de l’ancien français fringuer.

fringuer \fʁɛ̃.ɡe\ 1^er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se fringuer)

1. (Transitif) (Familier) Habiller, saper.
   • Elle est toujours bien fringuée et pourtant, elle ne roule pas sur l’or.
   • Correctement fringués, sans plus, ils donnaient l’impression d’être deux employés de bureau. — (Jo Barnais [Georges Auguste Charles Guibourg, dit Georgius], Mort aux ténors, ch. IV, Série noire, Gallimard, 1956, p. 30)
2. (Pronominal) (Familier) S’habiller comme pour aller fringuer (danser).
   • Je ne sais pas où elle se fringue mais elle doit avoir les moyens !
3. (Intransitif) (Vieilli) Sautiller, danser en parlant spécialement des chevaux.
   • On m’a vu fringuer sur toutes les lignes de départ. J’étais encore un jeune poulain. — (Henri Calet, Acteur et témoin, Mercure de France, 1959, p. 73)

• France (Lyon) : écouter « fringuer [Prononciation ?] »
• France (Lyon) : écouter « fringuer [Prononciation ?] »

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (fringuer), mais l’article a pu être modifié depuis.

Dénominal de fringue.

fringuer \Prononciation ?\ transitif (voir la conjugaison)

1. Sauter, gambader.
2. Caresser une femme.
3. Rincer.

• fringaler
• fringoter

• Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IX^e au XV^e siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881-1902 → consulter cet ouvrage