néo-classique

Voir aussi : néoclassique

Français

Étymologie

Composé du préfixe néo- et de l’adjectif classique.

Adjectif

SingulierPluriel
Masculin
et féminin
néo-classique néo-classiques
\ne.o.kla.sik\

néo-classique \ne.o.kla.sik\ masculin et féminin identiques

  1. Relatif au néo-classicisme.
    • Malgré son extension dans le temps, la production littéraire néo-classique a été faible et, en général, de mauvaise qualité.  (Nicolas Balutet, Histoire de la Littérature latino-américaine, Éditions Confluences & Traverses, 2008)
    • Cette période voit également le triomphe d'une veine littéraire fortement néo-classique, dont les thématiques relèvent d’une universalité désincarnée et dont le modèle idéalisé est l’écriture française du XVIIe siècle.  (Benoît Denis, La littérature francophone de Belgique : Périphérie et autonomie dans Le symbolique et le social, Éditions de l’Université de Liège, 2005)
  2. Qualifie un courant de pensée économique qui étudie la formation des prix, de la production et de la distribution des revenus à travers le mécanisme de l’offre et de la demande sur un marché.
    • La théorie néo-classique est née dans les années 1870 avec l’arrivée de l’approche marginaliste fondée par des économistes comme Léon Walras (1834-1910) ou Alfred Marshall (1842-1924).  (Georges Liénard, L’insertion: défi pour l’analyse, enjeu pour l’action, Éditions Mardaga, 2001)

Traductions

Nom commun

SingulierPluriel
Masculin
et féminin
néo-classique néo-classiques
\ne.o.kla.sik\

néo-classique \ne.o.kla.sik\ masculin et féminin identiques

  1. Adepte du néo-classicisme.
    • Dès lors, la cathédrale idéale n’est plus un type tel que les néo-classiques l’entendaient dans les exercices de l’école ou tel que le conçoivent Viollet-le-Duc et ses disciples.  (Jean-Michel Leniaud, Les cathédrales au XIXe siècle, Caisse nationale des monuments historiques et des sites, 1993)
  2. Partisan de l’école économique néo-classique
    • Les néo-classiques sont en quelques sortes les héritiers des auteurs classiques du XIXe siècle, qui à la suite d’Adam Smith (1723-1790), sont partisans du libre échange et voient dans le marché le meilleur mécanisme d’allocations des ressources.  (Georges Liénard, L’insertion: défi pour l’analyse, enjeu pour l’action, Éditions Mardaga, 2001)

Voir aussi

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