tuage

Mot composé de tuer avec le suffixe -age.

tuage \ty.aʒ\ masculin

1. Action de tuer un animal.
   • Le 7 septembre 1816 le ministre de l'intérieur avait adressé l’instruction suivante : « J'ai des raisons de supposer que les dispositions concernant les indemnités accordées pour le tuage des bêtes contagieuses ne sont point interprétées partout de la même manière, […]. » — (Pasinomie, ou Collection complète des lois, décrets, arrêtés et règlements généraux qui peuvent être invoqués en Belgique, vol.5 : 1^er janvier 1819-30 juin 1820, Bruxelles : Administration centrale de la Pasicrisie, 1860, p. 228)
   • Art 16 - Les échelles sur lesquelles on attache les porcs pour les vider, seront appuyées contre la face intérieure des barrières placées le long de l'espace réservé au tuage et au grillage. — (« Règlement sur les droits d'abatage … de la ville de Tournay », dans Tarif et règlements des octrois de toutes les communes de la Belgique, présenté par le Ministre de l'Intérieur (Jean-Baptiste Nothomb), Bruxelles : chez Em. Devroye & Cie, 1845, p. 171)
2. (Histoire) Sorte de redevance ou de taxe qui était acquittée pour l’abatage des animaux.
   • Viennent ensuite les impôts sur les bestiaux, qui se décomposent ainsi : la taille des bêtes vives, le tuage, le pas de pennas (droit de sortie sur les bestiaux), le transit. — (« Essai sur le régime économique, financier et industriel du Hainaut après son incorporation à la France, par Henri Caffiaux », dans la Revue archéologique, nouvelle série : vol. 27 (janvier à juin 1874), Paris : Librairie académique Didier & Cie, 1874, p.71)

• « tuage », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872-1877 → consulter cet ouvrage