La micronouvelle, également connue sous les appellations de microroman, microfiction ou encore flash fiction, est une forme de microlittérature. Selon la légende, elle serait née d'un défi lancé à l'auteur américain Ernest Hemingway. Celui-ci aurait alors écrit cette fameuse histoire : « À vendre : souliers de bébé, jamais portés » dont la version originale « For Sale, Baby Shoes, Never Worn » ne comporte que six mots. Cette histoire, dont la puissance tragique est portée tant par le choix que le nombre des mots, est devenue la référence du genre [1] . La micronouvelle se limite donc à quelques phrases voire à quelques mots. Malgré cette contrainte, elle est généralement marquée par un squelette narratif [2] . Vous pouvez ainsi commencer par inventer des histoires simples jusqu'à maitriser l'exercice. Vous pourrez ensuite écrire des micronouvelles de plus en plus créatives et originales.

Partie 1
Partie 1 sur 4:
Définir le genre et les personnages

  1. 1
    Choisissez un genre qui vous inspire. La micronouvelle se prête quasiment à tous les univers [3] . Selon votre inspiration, imaginez une romance, une tragédie, une pièce de théâtre, une histoire de science-fiction, un conte fantastique ou racontez une péripétie du quotidien [4] . Pour plus d'originalité, mélangez les genres et inventez une comédie dramatique, une tragédie absurde ou un récit policier dans un univers fantastique.
    • Inspirez-vous des romans policiers, des contes fantastiques ou encore des thrilleurs pour tenir en haleine le lecteur.
    • Pour transporter le lecteur dans le futur, pensez aux genres de la science-fiction, de la dystopie ou de l'anticipation.
    • Pour explorer les émotions et les relations, optez pour une romance ou une histoire de famille.
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    Réfléchissez au message que vous souhaitez transmettre. Un texte est souvent le reflet des opinions de son auteur. Ceci dit, il n'est pas nécessaire que votre récit soit profondément philosophique ! Si votre intention n'est autre que de simplement raconter une histoire, vous pouvez passer cette étape. Pour autant, sachez qu'un message fort peut impacter durablement le lecteur. L'aventure du protagoniste, la relation entre deux personnages, le discours final d'un antagoniste sont autant d'occasions de susciter des émotions ou de faire réfléchir vos lecteurs. L'amour, la famille, la mort, le rapport au pouvoir, l'impact de la société, la nature ou les effets d'une technologie sont des thèmes que vous pouvez explorer. La morale d'une histoire dirige souvent son écriture. Par exemple, Jean de la Fontaine a utilisé la fable comme moyen pour critiquer la société à travers la mise en scène de figures animales. La morale peut aussi apparaitre au fil de l'écriture. Vous pouvez alors identifier un message auquel vous n'aviez pas pensé. Il faut alors retravailler le texte pour le mettre en valeur [5] .
    • Par exemple, pour aborder les thèmes de l'amour et du sacrifice, vous pouvez mettre en scène une personne qui renonce à tous ses désirs pour s'occuper d'un lointain parent en difficulté.

    Conseil : pensez aux figures de style [6] . La comparaison, la métaphore, l'ellipse, le symbole... sont autant de moyens de stimuler le lecteur tout en respectant le format de la micronouvelle. Par exemple, la colombe symbolise la paix retrouvée, une rose peut être assimilée à une preuve d'amour ou à un souvenir.

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    Créez votre personnage principal. Le format de la micronouvelle contraint à réduire le nombre de personnages à quelques-uns voire à un seul protagoniste. Prenez le temps de le détailler, tant dans son apparence que dans son caractère [7] . Ce travail approfondi en amont de l'écriture vous aidera à cibler les éléments essentiels, car la micronouvelle n'autorise pas de développements descriptifs. Un personnage est d'autant plus attachant qu'il est crédible. Qu'il s'agisse d'une héroïne dotée de pouvoirs magiques, d'un détective aux méthodes violentes, d'une victime motivée par la vengeance ou d'un enfant qui doit trouver sa place dans une famille nombreuse, votre personnage doit susciter l'empathie du lecteur. Il doit avoir des défauts ou des doutes qui ont leur importance dans son monde [8] .
    • Ne donnez qu'un seul objectif à votre protagoniste afin de vous concentrer sur une trame narrative unique [9] . À défaut, vous risquez de ne pas respecter le format.
    • Un personnage dont les plus grandes peurs ou les pires défauts sont confrontés à la réalité d'une situation suscite de l'intérêt voire de l'empathie. Par exemple, un adolescent ayant la phobie de l'eau qui doit sauver un enfant qui se noie, une fille d'une timidité maladive devant se disculper d'un crime ou une femme égoïste obligée de s'occuper d'un nourrisson sont autant de personnages qu'il peut être intéressant d'explorer.
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    Inventez un antagoniste. L'opposition entre le protagoniste et l'antagoniste est à la fois le cœur et le moteur du récit. Généralement, la rencontre entre ces deux forces opposées initie l'histoire et leur conflit perpétuel la fait avancer. La figure de l'antagoniste doit être entendue au sens large. Il peut ainsi s'agir d'une personne réelle ou fictive, de la nature, d'une représentation symbolique telle qu'un être divin ou d'une idée comme le patriarcat. Votre personnage peut aussi être son propre ennemi s'il fait face à un confit interne ou à une phobie [10] .
    • Par exemple, un promeneur perdu en forêt peut être confronté à des animaux sauvages comme un loup ou un ours. Dans ce cas, le combat entre l'être humain et l'animal peut constituer le cœur de l'intrigue.
    • Un personnage torturé par un confit interne, assailli par le doute ou victime d'une maladie génère souvent de l'empathie. Votre intrigue sera ainsi plus complexe et moins manichéenne.
    CONSEIL D'EXPERT(E)
    Julia Martins

    Julia Martins

    Licence en anglais de l’université de Stanford
    Julia Martins est une écrivaine en herbe établie actuellement à San Francisco, en Californie. Elle est titulaire d’une licence en anglais délivrée par l'université de Stanford. Ses travaux ont été publiés par Rainy Day Magazine de l'université de Cornell, Bards and Sages Quarterly, ainsi que par Leland Quarterly de l’université de Stanford.
    Julia Martins
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    Licence en anglais de l’université de Stanford

    Soyez créatif(ve) ! Julia Martins, écrivaine, souligne que « selon le thème, confronter le protagoniste à la nature ou même à ses propres démons peut être une histoire des plus captivantes. »

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Partie 2
Partie 2 sur 4:
Ébaucher l'intrigue

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    Focalisez-vous sur un évènement de la vie de votre personnage. Votre protagoniste peut être créé de toutes pièces uniquement pour les besoins de la micronouvelle. Si tel n'est pas le cas et qu'il s'agit d'un personnage plus complexe, limitez-vous à un trait de caractère ou à un évènement de sa vie. Il peut s'agir d'un moment banal du quotidien ou au contraire, d'un épisode bouleversant.
    • Par exemple, il peut faire face à la perte d'un être cher, rencontrer sa future compagne, être licencié, commettre une faute déclenchant une cascade de péripéties ou être victime d'une catastrophe naturelle.

    Conseil : le travail de réflexion réalisé à l'étape précédente facilite l'écriture, car vous connaissez votre personnage dans les moindres détails.

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    Débutez votre histoire par l'action principale. Le format de la micronouvelle contraint à réduire l'introduction et la présentation des personnages au strict minimum [11] . Cette partie peut aussi n'être que suggérée au lecteur par des détails disséminés dans le texte. Pour l'amener au cœur de l'action dès les premiers mots, commencez le récit par l'élément déclencheur du conflit ou même au milieu de l'intrigue. Cependant, si vous n'avez pas encore une idée précise de votre histoire, n'hésitez pas à écrire tout ce qui vous vient à l'esprit. Vous pourrez ensuite remanier le texte pour n'en garder que l'essentiel.
    • Par exemple, si votre intrigue est basée sur une mère de famille qui doit rembourser des dettes de jeu, il est inutile de raconter le déroulement de ses parties de cartes. Commencez votre texte par quelques mots sur son état après une ultime partie, laissant le lecteur deviner ce qui s'est passé.
    • Si décrire votre personnage vous parait nécessaire à la compréhension de l'histoire, incluez habilement les détails dans la narration ou les dialogues.
    CONSEIL D'EXPERT(E)

    Commencer le récit au milieu de l'intrigue est une façon de capter immédiatement l'attention du lecteur.

    Julia Martins

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    Licence en anglais de l’université de Stanford
    Julia Martins est une écrivaine en herbe établie actuellement à San Francisco, en Californie. Elle est titulaire d’une licence en anglais délivrée par l'université de Stanford. Ses travaux ont été publiés par Rainy Day Magazine de l'université de Cornell, Bards and Sages Quarterly, ainsi que par Leland Quarterly de l’université de Stanford.
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    Licence en anglais de l’université de Stanford
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    Écrivez une intrigue complète. L'intérêt d'une micronouvelle est qu'elle se lit généralement d'une traite et en peu de temps. Pour satisfaire le lecteur tant sur le fond que sur la forme, le conflit entre le protagoniste et l'antagoniste doit être initié, développé et résolu en un dénouement. Pour parvenir à cet objectif, limitez-vous à une seule intrigue et écrivez un premier jet en une fois. Ce faisant, vous posez les bases de votre histoire du début à la fin [12] . Peaufinez ensuite votre récit sans vous soucier des mots jusqu'à en être satisfait(e). En effet, pour travailler la forme du texte, vous devez avant tout parfaitement en définir le fond.
    • Si votre intrigue est axée sur un combat de boxe, chaque coup subi par le protagoniste doit être une raison de continuer à se battre. Votre micronouvelle doit se terminer par la fin du match, au risque de paraitre inachevée.
    • Pour reprendre l'exemple précédent, concentrez-vous sur le combat. Ne développez pas d'intrigues secondaires comme des problèmes de drogue, d'argent ou de gestion de la célébrité. Si votre personnage est complexe, songez par exemple à explorer chacune de ses facettes dans une série de micronouvelles.
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    Concluez le récit sur un retournement de situation. Une histoire est d'autant plus passionnante que son dénouement est inattendu [13] [14] . Ceci dit, une fin peut tout à fait être prévisible. Dans ce cas, assurez-vous de faire évoluer votre personnage. En effet, si la situation finale est la même que l'état initial, vous risquez d'ennuyer le lecteur [15] . Notez que le format de la micronouvelle laisse une large place à l'interprétation et à l'imagination. Terminer le récit par une fin ouverte est une façon d'inviter le lecteur à deviner ou à imaginer les détails qui l'aideront à comprendre votre message.
    • Un combat de boxe finalement remporté par l'antagoniste ou l'échec d'un héros à accomplir son objectif peuvent être des pistes narratives intéressantes.
    • Évitez les fins irréalistes ou grotesques, au risque d'exaspérer ou de frustrer le lecteur. Par exemple, un héros sauvé in extrémis d'un monstre par une météorite peut être une fin décevante. Ceci dit, elle peut être adaptée si votre histoire est comique ou absurde.
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    Julia Martins

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    Licence en anglais de l’université de Stanford
    Julia Martins est une écrivaine en herbe établie actuellement à San Francisco, en Californie. Elle est titulaire d’une licence en anglais délivrée par l'université de Stanford. Ses travaux ont été publiés par Rainy Day Magazine de l'université de Cornell, Bards and Sages Quarterly, ainsi que par Leland Quarterly de l’université de Stanford.
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    Licence en anglais de l’université de Stanford

    Évitez les clichés. Julia Martins, écrivaine, indique que « certains retournements de situation tels que le héros qui se réveille après avoir rêvé son aventure, les protagonistes qui sont secrètement liés les uns aux autres ou encore le protagoniste qui découvre qu'il a été victime d'une plaisanterie sont à éviter. Si vous voulez surprendre le lecteur avec une chute, la fin doit complètement changer son interprétation du texte. »

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Partie 3
Partie 3 sur 4:
Écrire la micronouvelle

  1. 1
    Enrichissez votre vocabulaire. Une fois votre histoire finalisée, travaillez le texte proprement dit. Chaque mot ayant son importance, il doit être choisi avec soin. Évitez les répétitions, les tournures complexes et les descriptions. L'écriture d'une micronouvelle est donc l'occasion de diversifier votre vocabulaire. N'hésitez pas à chercher dans un dictionnaire ou sur des sites en ligne des expressions ou des termes nouveaux [16] .
    • Ce premier travail du texte doit vous permettre de repérer les lourdeurs les plus évidentes. Par exemple, remplacez « Il avait une telle phobie des araignées que même l'ombre des pieds d'une chaise le faisait pâlir » par « Arachnophobe, il craignait même la vue d'une chaise. » Le lecteur peut imaginer que les pieds de la chaise évoquent les pattes d'une araignée pour qui en a peur.
    • Supprimez toute information qui ne sert pas votre récit. Par exemple, un passage comme « Il prit son parapluie par crainte d'une averse. Il sortit de sa maison en sifflant lorsqu'il s'aperçut que le soleil brillait et qu'aucun nuage ne pointait à l'horizon » peut être remplacé par « Parapluie sous le bras, il sifflait sous un ciel sans nuages. » Il est ainsi suggéré que le personnage est prévoyant, mais aussi qu'il est de bonne humeur.

    Conseil : stimulez l'imagination du lecteur en maniant les mots. Jouez ainsi avec les sonorités, les relations de sens entre les mots ou le mélange entre les langues. Les figures de style, les références culturelles ou historiques sont également des outils pour produire un texte original et court [17] .

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    Assurez-vous de la pertinence de chaque phrase. Ce travail est concomitant à celui de l'étape précédente. Remaniez chaque phrase pour qu'elle soit à la fois utile au récit et épurée sur la forme. Avancez dans l'histoire en révélant au moins un nouvel élément. Il peut s'agir d'un détail lié au personnage, d'une péripétie ou encore d'une réflexion.
    • Vous pouvez insérer un dialogue s'il sert l'histoire et votre message. Par exemple, votre personnage salue un voisin croisé sur le chemin du bureau. S'il ne s'agit que d'une politesse, transcrire leur dialogue est inutile. En revanche, si votre intrigue porte sur la crise existentielle du protagoniste, cet échange à priori insignifiant peut être un élément déclencheur.
  3. 3
    Concluez votre récit. Le type de conclusion dépend de votre intention. Les possibilités sont multiples et il vous revient de choisir la plus percutante. Gardez à l'esprit que les dernières lignes sont généralement celles qui marquent le lecteur. Si vous racontez une histoire, terminez-la par un dénouement qui répond à toutes les questions soulevées au cours du récit. En revanche, pour inspirer une réflexion, vous pouvez terminer en donnant votre point de vue. Une fin aussi abrupte qu'ouverte peut aussi plaire au lectorat.
  4. 4
    Titrez votre micronouvelle. Trouver un titre n'est pas aussi simple qu'il y parait, car il s'agit du premier contact établi avec le lecteur. Piquez sa curiosité avec un titre court, attractif et évocateur. Il doit donner une idée générale du genre et du thème sans pour autant livrer toute l'intrigue. À l'inverse, un titre trop complexe ou qui ne correspond pas au récit peut être décevant [18] .
    • Par exemple, si vous relatez la vie quotidienne d'un homme qui reproduit la routine de son épouse décédée, un titre du type « Dans son monde » peut être adapté. Le mot « monde » peut renvoyer aussi bien au quotidien de chaque époux qu'au décès de la femme. De plus, ce titre peut suggérer qu'un personnage va découvrir la vie d'un(e) autre, ce qui est effectivement le cas du mari.
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Partie 4
Partie 4 sur 4:
Finaliser sa micronouvelle

  1. 1
    Peaufinez votre texte. Une fois votre récit complètement rédigé et débarrassé de ses longueurs, finalisez-le. La limite est généralement fixée à 1 000 caractères, espaces comprises [19] . Pour autant, la contrainte du format ne doit pas nuire à la cohérence du texte. Votre récit doit être compréhensible, même si vous laissez le lecteur en deviner une partie. Pour vous en assurer, n'hésitez pas à relire votre micronouvelle plusieurs fois.
    • Supprimez tout élément redondant ou descriptif afin de mettre en valeur les détails essentiels. Par exemple, remplacez « Il monta sur son cheval et parcourut la lande toute la nuit » par « Il chevaucha toute la nuit. » Ce faisant, vous insistez sur le fait que le personnage a passé sa nuit à essayer d'atteindre son but.
    • Utilisez un vocabulaire riche et précis.
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    Faites lire votre histoire à votre entourage. Sélectionnez des personnes de confiance qui vous donneront un avis objectif et honnête. Notez les points positifs et négatifs de leur critique et échangez sur les pistes d'amélioration. Ces remarques vous seront utiles tout au long de votre vie d'écrivain.
    • Expliquez et clarifiez les points soulevés par vos lecteurs. Si certains éléments sont trop flous, il pourra être nécessaire de les retravailler.
    • De nombreux auteurs dispensent des cours d'écriture. Si vous y assistez, présentez votre texte à votre professeur ou à des camarades. Ce peut être une alternative si vous craignez l'avis de vos amis proches.
    CONSEIL D'EXPERT(E)

    Faire lire son texte par d'autres personnes peut être angoissant, mais partager votre travail et recueillir les critiques vous aideront à devenir un meilleur écrivain(e).

    Julia Martins

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    Julia Martins est une écrivaine en herbe établie actuellement à San Francisco, en Californie. Elle est titulaire d’une licence en anglais délivrée par l'université de Stanford. Ses travaux ont été publiés par Rainy Day Magazine de l'université de Cornell, Bards and Sages Quarterly, ainsi que par Leland Quarterly de l’université de Stanford.
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    Remaniez le texte aussi souvent que nécessaire. Même les plus grands génies de l'écriture travaillent leur production plusieurs fois avant de la publier. Faites lire votre nouvelle version afin d'améliorer la suivante. Lorsqu'elle vous semble parfaite, vous pouvez publier votre micronouvelle, la présenter à un concours ou simplement passer à une nouvelle œuvre.
    • Ne cherchez pas la perfection, d'autant qu'elle est éminemment subjective dans un domaine tel que la littérature. L'écriture doit être avant tout un plaisir pour vous et votre lectorat.
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Conseils

  • Lisez des micronouvelles. Leur format permet d'en lire des dizaines voire des centaines en peu de temps. Parcourez les sites en ligne spécialisés dans leur publication, empruntez ou achetez des recueils [20] .
  • Une micronouvelle peut se construire à partir d'une simple idée ou d'une phrase. Gardez toujours un carnet et un stylo à portée de main afin d'y noter tout ce qui vous inspire.
  • Vous pouvez travailler en parallèle sur une micronouvelle et un roman. Ainsi, l'un peut inspirer l'autre et inversement.
  • Une micronouvelle n'est pas le résumé d'un roman ou d'une nouvelle. Considérez-la comme un genre à part entière.
  • La microlittérature est un courant dont la micronouvelle n'est que l'une des formes [21] . Si vous aimez manier les mots et relever le défi d'une écriture contrainte, n'hésitez pas à tenter d'autres genres [22] .
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À propos de ce wikiHow

Julia Martins
Coécrit par:
Julia Martins
Licence en anglais de l’université de Stanford
Cet article a été rédigé avec la participation de Julia Martins, un.e membre confirmé.e de la communauté wikiHow. Julia Martins est une écrivaine en herbe établie actuellement à San Francisco, en Californie. Elle est titulaire d’une licence en anglais délivrée par l'université de Stanford. Ses travaux ont été publiés par Rainy Day Magazine de l'université de Cornell, Bards and Sages Quarterly, ainsi que par Leland Quarterly de l’université de Stanford. Cet article a été consulté 4 533 fois.
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