Depuis plusieurs décennies maintenant, le problème de la pollution de la planète est sur le devant de la scène. L'eau des océans et des cours d'eau, les sols et l'air sont pollués à des degrés divers. Nombreux sont ceux qui tirent la sonnette d'alarme et tentent de mettre en place des mesures pour endiguer le phénomène : il en va de la survie de l'homme, de la faune et de la flore. Certes, de nombreuses mesures, plus ou moins bien appliquées, ont été prises par les États, mais chacun d'entre nous peut, par ses comportements, apporter sa contribution à la lutte contre la pollution.

Méthode 1
Méthode 1 sur 6:
Utiliser les transports écologiques

  1. 1
    Marchez ou roulez à vélo. Ces deux modes de transport ne sont bien sûr valables que sur des distances assez courtes, ce qui peut être le cas, par exemple, en ville. Ces modes de déplacement doux sont bien agréables par beau temps et puis vous n'aurez pas de problème de stationnement. Vous entretiendrez votre forme, tout en participant à la diminution de la pollution de l'air [1] .
  2. 2
    Prenez les transports en commun. Si vous le pouvez, délaissez votre voiture et empruntez le train, le bus ou le métro, tous transports qui limitent les émissions de polluants. Cela n'est bien sûr possible que si les dessertes sont adaptées à votre mode de vie. Cela peut paraitre accessoire, mais dans les transports en commun, vous pouvez lire, téléphoner, écouter de la musique sans vous soucier du parcours.
  3. 3
    Maximisez vos déplacements. Si l'on n'y prend pas garde, dans une journée, il est possible, et cela arrive souvent, surtout si vous avez des enfants, de faire plusieurs allers-retours, alors qu'avec un peu d'organisation, vous pourriez mieux rentabiliser vos parcours. Vous rouleriez moins et vous pollueriez moins aussi. Non négligeable aussi, vous gagnerez du temps, en sérénité et de l'argent, celui dédié au carburant.
  4. 4
    Pensez au covoiturage. À cause de la périurbanisation, de plus en plus de personnes se déplacent entre le domicile et l'école ou le bureau. Si vous habitez trop loin pour y aller à pied ou si les transports en commun ne sont pas adaptés, pensez à covoiturer avec vos voisins : vous réduirez les émissions de CO2 et vous ferez des économies d'essence [2] . Le covoiturage est aussi l'occasion de faire des connaissances et d'arriver moins stressé au travail [3] .
  5. 5
    Entretenez régulièrement votre véhicule. Rouler moins est certes une façon de contribuer à une moindre pollution, mais savez-vous que faire réviser son véhicule est aussi une façon d'agir dans le même sens ? Respectez les contrôles préconisés par le constructeur, en temps ou en kilométrage et vous aurez une voiture plus fiable, plus sure et moins polluante [4] .
    • Faites vos vidanges tous les ans ou tous les 12 000 km.
    • Pour moins consommer, vous devez vérifier régulièrement la pression de vos pneus.
    • Changez ou faites contrôler, aux préconisations posées par le constructeur, les divers filtres de votre véhicule (air, huile, carburant).
  6. 6
    Conduisez prudemment. Une conduite nerveuse est source d'une plus grande consommation de carburant et donc de pollution. Conduisez sagement et vous participerez à la lutte contre la pollution. Plus important peut-être, vous ne mettrez pas votre vie, celle de vos passagers et des autres usagers de la route en danger [5] .
    • Démarrez progressivement après chaque arrêt et décélérez progressivement en vue d'un stop ou d'un feu rouge.
    • Ne dépassez jamais la vitesse imposée par les panneaux.
    • Essayez d'avoir la vitesse la plus régulière possible. Pour cela, le limiteur de vitesse, aujourd'hui monté en série sur les voitures, est bien utile.
    • Anticipez les arrêts prévisibles (panneau-stop, croisement, feu tricolore).
  7. 7
    Envisagez l'achat d'un nouveau véhicule. Si vous savez que, dans deux ou trois ans, vous devrez changer de voiture, intéressez-vous aux nouveaux modèles avec moteur hybride ou entièrement électrique. Ces derniers n'émettent aucun polluant, tandis que les premiers ont un impact limité sur l'environnement. Dans les deux cas, vous polluerez moins. Pour diverses raisons, l'autonomie en particulier, les voitures hybrides ont le vent en poupe, car elles consomment et polluent moins, sont au point et ont un cout d'entretien au kilomètre bien moindre que les voitures classiques [6] .
    • Notez au passage que les prix de vente des véhicules électriques ou hybrides sont plus élevés que ceux des véhicules classiques.
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Méthode 2
Méthode 2 sur 6:
Privilégier l'agriculture durable

  1. 1
    Donnez la priorité à la production locale. La réflexion est simple : si vous achetez des produits qui viennent des confins de la planète, vous contribuez à la pollution, car ils sont transportés sur de longues distances. Certes, il est tentant de consommer des aliments de contresaison, mais si vous avez une conscience écologique, vous consommerez les fruits et légumes locaux, vendus, par exemple, sur les marchés. Donnez la priorité aux producteurs qui sont sensibilisés au problème de l'environnement [7] .
    • Lors de vos promenades à la campagne, n'hésitez pas à franchir le pas en achetant vos fruits, vos légumes ou vos fromages directement à la ferme.
    • De plus en plus, les paysans se regroupent dans une région pour vendre en commun leurs produits de saison à des prix attractifs.
    • Si vous êtes un urbain, donnez votre préférence aux supermarchés qui commercialisent des produits du secteur.
  2. 2
    N'avantagez pas les fermes industrielles. Des fermes gigantesques (plusieurs centaines, voire milliers de têtes) pratiquent l'élevage industriel pour la viande, le lait ou les œufs [8] . Ces installations contribuent grandement à la pollution de l'eau et de l'air, parfois autant qu'une petite ville, pour une production de qualité somme toute médiocre. Si vous en avez la possibilité et les moyens, achetez ces mêmes produits chez des producteurs locaux.
    • Si vous aimez la viande, les œufs, les produits laitiers, vous pouvez bien sûr continuer à en manger, mais essayez d'en consommer moins, de meilleure qualité (viande issue d'un élevage en plein air) et vous y trouverez votre compte.
    • Si vous êtes un peu radical dans vos positions, vous pouvez envisager de devenir végétarien ou végétalien.
  3. 3
    Achetez des fruits et légumes naturels. Ces aliments sont produits selon un cahier des charges défini à l'avance dans lequel on trouve la biodiversité, l'absence de produits chimiques… En achetant des produits naturels, vous contribuez à la préservation de la planète, des sols, de l'air et de la ressource en eau. Vous incitez aussi les paysans classiques à se convertir à l'agriculture sans produits chimiques [9] .
    • Aujourd'hui, les fruits, les légumes, les produits d'origine animale produits en bio sont clairement identifiés sur les marchés comme dans les grandes surfaces.
  4. 4
    Faites votre propre potager. Si vous avez un bout de terrain inexploité, vous pouvez le transformer en potager. Les plantes et les arbres que vous ferez pousser permettront de capturer une partie du dioxyde de carbone pour le transformer en oxygène grâce à la photosynthèse. Les fruits et légumes que vous en tirerez limiteront vos achats et si de plus en plus de personnes agissaient ainsi, moins de bateaux parcourraient les océans pour amener ces aliments : la pollution serait moindre [10] .
    • Si vous faites un jardin pour la première fois, soyez modeste. Sur votre balcon, dans une ou deux jardinières, plantez des légumes qui viennent facilement (salade, tomates…) Au fil des ans, si vous avez plus de terrain, vous pourrez vous essayer à d'autres plantes, à une échelle plus importante.
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Méthode 3
Méthode 3 sur 6:
Choisir une énergie durable

  1. 1
    Éteignez tous les appareils électriques qui ne servent pas. Quand vous quittez une pièce pour plusieurs heures, songez à éteindre vos appareils. Débranchez-les même pour éviter la consommation des témoins lumineux. Si vous branchez tous vos appareils sur un bloc multiprise, avec un interrupteur, vous couperez, le soir, l'alimentation en un seul geste.
  2. 2
    Pensez à tous ces petits gestes qui économisent l'énergie. Tout au long de la journée, vous consommez de l'énergie sans forcément y penser. En étant plus attentif à cette question et en mettant en œuvre certains comportements, vous allez faire de belles économies et vous préserverez la planète.
    • Réglez à 50 °C la température de votre eau chaude. Cette dernière représente entre 15 et 25 % des dépenses énergétiques d'une maison. C'est pourquoi en baissant votre thermostat d'eau chaude de quelques degrés, vous ferez beaucoup pour la planète [11] .
    • Faites sécher votre linge à l'air libre. Sur une année, cela peut représenter jusqu'à une tonne de carbone libérée en moins dans l'atmosphère, comparativement à un séchage en machine [12] .
    • Essuyez votre vaisselle au torchon ou laissez-la sécher toute seule. Tous les lave-vaisselles sont équipés d'une fonction de séchage en fin de parcours. Si vous déprogrammez cette fonction, vous allez faire une économie qui peut se monter à 2 ou 3 % de votre note d'électricité. En fin de cycle, ouvrez simplement la porte du lave-vaisselle.
    • Achetez des ampoules basse consommation. Avec des ampoules fluocompactes, vous pouvez faire une économie d'électricité allant jusqu'à 75 %. Cette économie est due au fait que l'énergie ne se transforme pas en chaleur comme avec une ampoule classique [13] .
  3. 3
    Réglez votre thermostat. Chez vous, il est inutile l'été de mettre la climatisation et d'avoir une température inférieure à 25 °C et en hiver, supérieure à 20 °C. Vous le savez surement, ce poste de dépenses est un des plus élevés d'une maison, Quelques degrés en plus ou en moins et votre facture s'en ressent aussitôt.
    • En hiver, il est inutile d'avoir des chambres surchauffées, réglez les pièces sur 17 °C : mettez un pyjama épais et une couverture plus chaude, vous ne vous en porterez que mieux.
    • En été, au lieu de mettre en route systématiquement la climatisation, utilisez plutôt un ou deux ventilateurs, pour un même rafraichissement, vous consommerez beaucoup moins d'électricité [14] .
  4. 4
    Faites la chasse aux gaspis. Les huisseries (portes, fenêtres), de même que les scellements des conduits d'aération sont, s'ils sont défectueux, de vrais gouffres d'énergie : vous chauffez l'extérieur. Réparez vos huisseries, colmatez-les, sinon changez-les. Les surfaces vitrées sont des zones d'échange thermique importantes : optez pour du double ou du triple vitrage [15] .
    • Si, un jour, vous vous décidiez à changer toutes les portes et fenêtres de votre logement, renseignez-vous pour savoir quels sont les modèles les plus intéressants. Certes, pour les fenêtres, il y a le double vitrage, mais bien d'autres innovations pourraient vous faire gagner beaucoup d'argent [16] .
  5. 5
    Achetez de l'énergie verte. Le marché français de l'électricité est depuis quelques années déjà ouvert à la concurrence et parmi les fournisseurs, il en existe (Enercoop, Ilek) qui proposent de l'électricité « verte », c'est-à-dire issue de sources d'énergie renouvelables, comme le soleil, le vent ou les fleuves. Si vous êtes sensibilisés au problème de la pollution, renseignez-vous sur les offres de ces sociétés [17] .
  6. 6
    Renouvelez certains appareils ménagers. Chez vous, certains appareils fonctionnent peut-être avec de l'énergie non renouvelable, comme votre cuisinière au gaz naturel. Si vous avez un abonnement chez un fournisseur d'électricité verte, il serait peut-être intéressant d'envisager l'achat d'une cuisinière électrique. Sur le plus long terme, vous pouvez aussi songer à remplacer votre chaudière à mazout par des radiateurs électriques [18] .
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Méthode 4
Méthode 4 sur 6:
Réutiliser et recycler les objets

  1. 1
    Achetez le plus possible des produits d'occasion. En agissant ainsi, vous limitez la fabrication de produits neufs, laquelle génère toujours de la pollution. En achetant aussi d'occasion vos meubles, vos vêtements, vos appareils électriques, vous faites de belles économies. On ne compte plus aujourd'hui ces magasins de revente [19] .
  2. 2
    Achetez des produits réutilisables. La tendance de ces dernières décennies, surtout en matière d'alimentation, était d'utiliser des produits qui ne servaient qu'une fois. Ainsi en allait-il, par exemple, des sacs en plastique donnés sur les marchés pour transporter les fruits et légumes. Avant de faire vos courses, prenez avec vous un bon vieux sac en osier ou en toile [20] .
  3. 3
    Donnez la préférence à des produits peu ou non emballés. Depuis des années maintenant, tout le monde dénonce, entre autres, le suremballage des produits alimentaires, les grandes surfaces se faisant un peu les complices d'une telle pratique. Les choses changent, nombre de commerçants proposent, quand c'est possible, des produits en vrac qui sont emballés dans des sacs en papier recyclables [21] .
    • Évitez d'acheter des produits emballés dans du polystyrène. C'est un matériau fréquemment utilisé pour faire, par exemple, des barquettes de viande, de légumes ou de poisson. Certes, c'est très pratique et très léger, mais il est très difficile à recycler et contribue grandement à la pollution. Sa fabrication est une des plus polluantes. Bref, c'est un emballage à proscrire !
  4. 4
    Recyclez tout ce qui peut l'être. Aujourd'hui, un bon bon nombre de produits peuvent être recyclés par les particuliers ou les industriels. Avant d'acheter, regardez sur l'emballage ou la fiche technique, le degré de recyclage. Sachez également et c'est logique, que plus un produit contient de composants divers, plus il est difficile et couteux à recycler [22] .
    • Le tri est aujourd'hui partout grâce aux poubelles de couleurs différentes. Cependant, certains produits, comme les piles, les téléviseurs…, ne doivent pas être mis à la poubelle tels quels. Toute commune un peu grande possède aujourd'hui une déchetterie qui permet leur récupération.
  5. 5
    Achetez des produits issus du recyclage. Le raisonnement est assez simple : en achetant des produits recyclés, du papier par exemple, vous limitez la fabrication de produits neufs, préservant ainsi les ressources [23] .
    • Quand vous le pouvez, donnez la préférence aux objets et produits qui sont catalogués comme issus d'un recyclage.
    • Sur certains articles est indiqué le pourcentage des composants recyclés entrant dans la composition du produit. À article équivalent, donnez votre préférence à celui qui a le plus fort pourcentage de composants retraités.
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Méthode 5
Méthode 5 sur 6:
Préserver la ressource en eau

  1. 1
    Limitez le plus que vous pouvez les produits chimiques. Ils sont partout dans la maison, dans les savons, les lessives, les détergents… Inévitablement, ils finissent pour la plupart dans les canalisations. Si vous avez un jardin et que vous utilisez des produits phytosanitaires chimiques, ils finiront par se retrouver dans les nappes phréatiques. Heureusement, aujourd'hui, il existe des solutions naturelles pour pratiquement tous ces produits qui contiennent à des degrés divers des composés chimiques.
    • Bien sûr, il est possible de nettoyer sa salle de bains avec un détergent chimique, mais sachez qu'avec du vinaigre banc, du sel et du bicarbonate de sodium, vous obtiendrez les mêmes résultats. Une fois évacués, ces produits se décomposent naturellement et sont peu polluants.
    • Sur Internet, voyez comment il est possible de faire de la lessive (ou du liquide vaisselle) écologique. Si vous préférez, sachez qu'il existe de tels produits prêts à l'emploi dans toutes les grandes et petites surfaces.
    • S'il est un produit dont vous savez qu'il est polluant, mais pour lequel il n'existe aucune solution de remplacement, essayez d'en utiliser le moins possible.
  2. 2
    N'utilisez pas de pesticides et d'herbicides. Ces produits, une fois épandus, se dissolvent sous l'effet des arrosages et de la pluie et s'infiltrent dans les sols, polluant ces derniers, ainsi que les nappes souterraines. Certes, les pucerons ont pris possession de vos rosiers, ce n'est pas une raison pour polluer tout votre environnement, quelques dizaines de coccinelles feront aussi bien l'affaire.
  3. 3
    Débarrassez-vous correctement de vos médicaments. C'est une pollution qu'on prend de plus en plus au sérieux : par le biais des toilettes, des centaines de molécules issues des médicaments pris par les patients se retrouvent dans les eaux usagées et leur élimination est très compliquée. C'est pourquoi il n'est pas nécessaire d'en rajouter : des médicaments périmés ou non utilisés ne doivent pas être jetés dans la cuvette des toilettes.
    • Si ce sujet de la pollution des eaux par les médicaments vous est absolument inconnu ou vous intéresse, rendez-vous sur Internet pour en savoir plus. Nous vous conseillons tout particulièrement cet article.
    • Pour ce qui est des médicaments périmés ou non utilisés, il existe en France une filière de recyclage du nom de Cyclamed, laquelle se sert des pharmacies pour récupérer les boites de médicaments.
  4. 4
    Débarrassez-vous correctement de certains déchets toxiques. Il nous arrive à tous d'avoir entre les mains des déchets dont on ne sait trop comment s'en débarrasser, par exemple de vieux pots de peinture. En ce cas, il n'est qu'une solution : portez le tout en déchetterie, on vous dira ce qu'il faut en faire. Sur Internet, plus précisément sur le site de votre commune, on vous indiquera comment certains déchets doivent être traités.
    • L'Union européenne a voté des directives concernant les déchets toxiques. Pour en savoir plus, nous conseillons la lecture de cette page.
    • Vous le savez déjà, parce qu'ils contiennent des substances à la fois dangereuses et intéressantes, les ampoules, les néons, les piles usagées… doivent être déposés dans des conteneurs à part afin de recyclage spécifique. Ces collecteurs sont maintenant partout, dans les écoles, les collectivités, les grandes surfaces et bien sûr, dans les déchetteries communales [24] .
  5. 5
    Préservez la ressource en eau. Certes, l'eau est abondante sur Terre, mais l'eau douce ne représente qu'un faible pourcentage : il est vital de ne pas la gaspiller, et ce message s'adresse aussi bien aux particuliers qu'aux entreprises. Il est assez facile de limiter sa consommation d'eau au quotidien en faisant attention à certaines pratiques et en ayant de bons comportements. Les gestes sont aussi simples que multiples.
    • Réparez rapidement toute fuite d'eau, même minime, dans votre logement.
    • Changez certaines pièces de votre robinetterie pour installer, par exemple, des aérateurs ou des pommeaux économiseurs d'eau.
    • Ne faites pas couler l'eau en permanence lorsque vous vous brossez les dents ou rincez la vaisselle.
    • Remplacez le réservoir de vos toilettes un peu ancien par un plus récent avec deux flux d'eau.
    • N'arrosez pas n'importe comment et n'importe quand votre pelouse, surtout si vous êtes dans une région un peu sèche.
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Méthode 6
Méthode 6 sur 6:
Œuvrer pour préserver la planète

  1. 1
    Repérez les principaux pollueurs de votre région. Renseignez-vous sur les principales sources de pollution de votre région (sociétés, communes, particuliers). Certes, des associations ont déjà dénoncé la plupart des problèmes, mais peut-être en avez-vous repéré un qui reste confidentiel.
    • Certes, tout le monde pollue plus ou moins à titre individuel, mais les plus gros pollueurs restent quand même les sociétés industrielles ou le secteur agricole. En ce sens, il est important de définir précisément ce qui pollue l'air, l'eau ou les sols afin de trouver une parade.
  2. 2
    Partagez vos connaissances et vos inquiétudes. Il n'est pas besoin d'être très informé pour constater que l'air est pollué, il suffit de vivre en ville ou près d'une zone industrielle. Beaucoup de personnes aimeraient faire quelque chose, mais ne savent pas trop comment opérer. Si vous êtes déjà de la partie, peut-être serait-il bien de partager avec d'autres vos connaissances sur le problème et les moyens de votre lutte afin d'être plus nombreux pour être plus efficaces.
    • De la discussion avec d'autres, même s'ils ne partagent pas entièrement vos vues, naissent toujours de nouvelles idées. Soyez convaincant avec les autres et écoutez aussi ce qu'ils ont à dire : c'est ainsi que la lutte contre les pollutions diverses pourra déboucher sur des réalisations concrètes.
    • La pollution et les problèmes qui en découlent sont très bien perçus par certaines personnes, ce qui n'est pas le cas de tout le monde. C'est souvent plus un manque d'informations et de sensibilisation qu'une mauvaise volonté affichée. Si vous vous engagez dans cette lutte contre la pollution, prenez aussi le temps d'en discuter avec de moins convaincus que vous afin de les rallier à votre cause, qui est la nôtre en tant qu'êtres humains.
  3. 3
    Laissez des traces écrites. Si vous aimez écrire, que vous soyez lycéen ou adulte dans la vie active, songez qu'aujourd'hui les moyens ne manquent pas pour exposer ses opinions et ses combats. Vous pouvez rédiger des articles sur la pollution qui seront publiés sur le journal du lycée, celui de votre région, sur des sites Internet. Peut-être que tout un chacun ne les lira pas, mais vous ferez forcément des émules et comme les petites rivières font les grands ruisseaux…
  4. 4
    Dénoncez les pollueurs. Dénoncer n'a pas ici un sens péjoratif, il s'agit juste de faire prendre conscience à une société de votre secteur qu'elle pollue et qu'elle devrait prendre des mesures pour améliorer son image. En montant ou rejoignant une association, vous pourrez entrer en contact avec cette société pour définir un programme de lutte contre la pollution. Certes, il est bien de lutter à sa petite échelle de particulier, mais il faut aussi lutter ensemble sur une échelle un peu plus grande (commune, département ou région), d'où cette adhésion à un groupement.
  5. 5
    Rejoignez un groupe de défense de l'environnement. Sans chercher très longtemps, vous allez surement trouver de telles associations dans un rayon limité. Si vraiment vous n'en trouvez aucune à votre convenance, qu'est-ce qui vous empêche, avec des personnes qui pensent comme vous, d'en constituer une [25]  ? Outre des réunions régulières, vous pouvez utiliser les réseaux sociaux (Facebook, Twitter…) pour tenir les membres au courant des actions passées, en cours ou futures. Parmi les actions concrètes possibles, citons :
    • le nettoyage d'une forêt ou d'une rivière,
    • la projection chez vous de documentaires sur la pollution et les moyens de lutte,
    • la tenue de petites conférences dans les écoles pour expliquer la défense de l'environnement,
    • des rencontres avec les élus (maire, député, sénateur) pour leur expliquer vos vues sur le sujet,
    • l'adhésion à un groupe de protection de la nature (plantation d'arbres),
    • la promotion des déplacements doux. Ainsi, vous pouvez agir auprès de votre mairie pour qu'elle aménage des pistes cyclables.
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Conseils

  • Protéger l'environnement, c'est certes protester, mais c'est surtout agir par de petits et de grands gestes. Vous voyez un papier trainer dans la rue : jetez-le dans une poubelle !
  • Au travail, à la machine à café, au lieu d'accepter un gobelet en plastique qui ne servira que quelques minutes et finira à la poubelle, placez votre tasse.
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À propos de ce wikiHow

Kris Jensen
Coécrit par:
Directeur de Regenerative Communities Collective
Cet article a été coécrit par Kris Jensen. Kris Jensen est directeur de Regenerative Communities Collective, un cabinet-conseil en matière de conception de systèmes régénérateurs sociaux. Auparavant, il a occupé le poste de directeur exécutif de l'OSBL San Bruno Mountain Watch en Californie. Il milite en faveur de l’environnement depuis plus de 25 ans. Cet article a été consulté 44 425 fois.
Catégories: Écologie
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